lundi 23 novembre 2015

Réaction d'Obama aux attentats anti russes et anti français : Protégeons DAECH !

Alors que la Russie est en train d’annihiler la vermine terroriste depuis le ciel le long et à travers la Syrie, et que l’Armée arabe syrienne (AAS) nettoie les restes, village après village, il semblerait que les Occidentaux soient passés de la panique totale à une tentative de réciter un Ave Maria pour sauver leurs caniches djihadistes tout en poursuivant leur dessein de renverser le gouvernement laïque de Bachar al-Assad. Turcs et Américains semblent considérer les attentats de Daech en France et en Europe comme faisant partie de leurs plans de déstabilisation globale de l'Europe, du type GLADIO. Il est remarquable que Daech n'a jamais attaqué ni Israël, ni les États-Unis, ni la Turquie, ni aucun pays du Golfe, car il ne faut pas déstabiliser les patrons.
Cet "Ave Maria" arrive sous forme d’une tentative de mettre en place la zone de sécurité. Il avait été discuté et convenu dans le passé, par la Turquie et les États-Unis, de faire semblant de combattre Daech pour protéger les rebelles modérés anti-Assad et les civils. Dans les faits la zone de sécurité n’est qu’un couloir de trafic vers la Syrie qui sert à Daech et à d’autres organisations similaires soutenues par l’Otan, financées par le Conseil de coopération des pays du Golfe, et aiguillonnées par la Turquie.
C’est pour cette raison que les États-Unis et la Turquie ont annoncé leur accord pour «verrouiller la frontière de la Turquie avec la Syrie, devenue un élément d’une opération militaire conjointe». Dans une entrevue avec CNN, le secrétaire d’État, membre de l’organisation estudiantine Skull and Bones [Crâne et tibias, NdT] John Kerry a déclaré «75% de toute la frontière nord de la Syrie est maintenant verrouillé, et nous engageons une opération conjointe avec les Turcs pour couper les 98 kilomètres restants.»
Kerry n’a pas précisé la forme ni la date de l’opération. Il a également négligé de mentionner si des troupes étasuniennes allaient participer à cette opération.
Des officiels turcs ont évoqué l’imminence d’une certaine forme d’opération militaire, lorsque le ministre des Affaires étrangères, Feridun Sinirlioğlu, avait déclaré qu’une «nouvelle opération militaire contre Daech» pourrait avoir lieu «dans quelques jours». Le ministre adjoint Numan Kurtulmuş a néanmoins affirmé qu’aucune opération au sol n’était prévue.
Certes, la dimension du territoire visé par la Turquie et les États-Unis dans cette opération militaire conjointe est immensément importante.
Les Kurdes ont saisi et maintiennent le contrôle d’un secteur qui enjambe la frontière entre la Turquie et la Syrie depuis l’extrémité occidentale jusqu’à l’extrémité orientale à l’exception d’une petite poche au milieu – de Jarablus à l’est jusqu’à Dabiq à l’ouest.  
D’autres ont décrit la dimension de cette zone légèrement différemment, de Jarablus à l’est à Afrin à l’ouest. Quoi qu’il en soit, ce couloir, également connu comme la zone de sécurité, a la même taille que les routes d’approvisionnement de Daech entre la Turquie et la Syrie, et si les militaires syriens ou les Kurdes pouvaient reprendre cette partie de la frontière, Daech serait entièrement coupé du nord. Avec l’augmentation de la pression sur ce dernier depuis le sud et le sud-ouest par les forces d’al-Assad, par les attaques sur la frontière entre la Syrie et le Liban de l’Armée arabe syrienne et du Hezbollah, et plus encore par la campagne de bombardement russe qui a permis aux militaires syriens de reprendre plus facilement le plein contrôle d’Alep et d’autres régions au nord de la Syrie, celui-ci se trouverait pratiquement privé de toute assistance extérieure.
Il est ainsi important de noter que les militaires syriens avaient presque atteint le fleuve Euphrate quand les attaques terroristes ont eu lieu à Paris.
C’est parce que les Kurdes constituent une menace pour Daech que la Turquie a entrepris une si grande campagne de bombardement contre eux, tout en simulant une campagne contre Daech, qui était, pour le moins, peu vraisemblable. Rappelez-vous, que les frappes étasuniennes contre Daech ont en grande partie visé les infrastructures syriennes et les populations civiles. Dans les secteurs où ISIS a été frappé, ce n’était rien d’autre que des camps d’entraînement pour les escouades de la mort.
La zone libre de Daech devrait être renommée en zone protégée des tirs puisqu’elle n’est rien d’autre qu’une aire de protection mise en place pour protéger les terroristes, où l’aviation des États-Unis et de la Turquie agissent de nouveau comme s’il s’agissait de l’aviation de Daech. Cette zone, protégée par les forces de l’Otan, sera maintenant employée comme tête de pont pour des opérations terroristes plus loin à l’intérieur du pays alors que la Turquie bombardera unilatéralement les Kurdes depuis ses positions actuelles.
Au début du mois, les Kurdes ont lancé un assaut contre ce couloir, menaçant de fermer la dernière voie d’approvisionnement de Daech depuis le nord. En effet, non seulement ce serait une des dernières, mais la principale route d’approvisionnement de l’organisation terroriste soutenue par les Occidentaux.
Le 7 novembre, Webster Tarpley et le Tax Wall Street Party (TWSP) ont écrit dans leur compte-rendu journalier que la «Résistance à cette politique nécessaire urgente viendra inévitablement d’Erdoğan de Turquie.» Tarpley et le TWSP ont cité un rapport d’Aaron Stein de War on the Rocks, [la Guerre échouée, NdT], qui énonçait :
«La Turquie a fait savoir très clairement qu’elle ne tolérera pas la présence des YPG kurdes [Unités de défense populaire, NdT] à l’ouest de l’Euphrate, et donc n’acceptera pas une offensive dirigée par les Kurdes contre la ville de Jarablus tenue par Daech, ni une unification avec l’enclave kurde d’Afrin en Syrie du Nord-Ouest.» Les jours précédant les élections, les militaires turcs ont tiré sur les unités des YPG qui essayaient de forcer le passage sur l’autre rive de l’Euphrate dans une tentative de renforcer leur ligne de front avec Daech.
La Turquie a longtemps craint la création d’un Kurdistan au nord de la Syrie, en particulier parce que la création d’une telle entité non seulement enflammerait les tensions entre les Kurdes et le gouvernement turc mais découperait en substance une bonne partie du territoire turc. En établissant un Kurdistan où que ce soit dans la région et particulièrement à la frontière turque ou en Turquie elle-même, les rêves insensés d’Erdoğan, de devenir le nouveau Sultan ottoman, s’évanouiraient.
C’est pour cette raison que les Turcs n’accepteront jamais le verrouillage de la frontière de la Turquie avec la Syrie par les Kurdes. Considérant les échos de la presse favorable au gouvernement turc et la propagande régurgitée par les faire-valoir d’Erdoğan dans le parti au pouvoir, ce sont les Kurdes qui sont le grand ennemi de la civilisation turque (entendant par là les illusions de grandeur du sultan Erdoğan) et non pas Daech.
Avec une prise de conscience croissante de l’importance du couloir de Jarablus par les chercheurs, les observateurs et les partis nationaux intéressés, l’accord pour une opération militaire conjointe Turquie/États-Unis devient l’acte de dernier recours pour consolider la présence de Daech/Otan en Syrie. En engageant des troupes et du matériel militaire dans la zone de sécurité du couloir de Jarablus, l’Otan pourra s’assurer que les approvisionnements et les soldats de Daech pourront entrer en Syrie sans encombre. En introduisant des intérêts de l’Otan dans ce couloir et en déclarant la zone comme zone de sécurité ils espèrent que les Russes se l’interdiront.
À partir de ce moment-là, une question fondamentale se posera : combien de temps les Russes et l’AAS pourront-ils retenir leurs propres attaques contre le couloir de Jarablus avant de réaliser que leur incapacité à le faire prolongera tout simplement la guerre et n’est finalement qu’une stratégie perdante ? Une fois que cette constatation sera faite, suivra une autre question : est-ce que les Russes et l’AAS attaqueront cette zone en dépit de la présence de l’Otan ?
La réponse à cette question est d’une importance fondamentale pour nous tous.
Par Brandon Turbeville
– Le 18 novembre 2015 – Source globalresearch.ca

Les USA préviennent DAECH avant bombardement

Comment cela se fait-il que les États-Unis ont mis 15 mois pour s’en prendre aux infrastructures pétrolifères de l’état islamique?
bombardement-camions
L’Administration Obama a donné 45 minutes à l’Etat Islamique pour fuir avant de bombarder leurs camions-citernes en larguant des flyers depuis le ciel, mettant en garde les djihadistes de fuir avant l’arrivée des bombardements en Syrie.
« Sortez de vos camions maintenant et fuyez les. Attention: un raid aérien est en approche. Les camions-citernes seront détruits. Abandonnez vos camions-citernes immédiatement, ne mettez pas votre vie en péril, »
Ces largages de flyers sont justifiés en rapport avec le fait que les chauffeurs de camions-citernes sont des civils et non pas des recrues de l’EI, bien que cela est une explication qui fait grincer des dents et qui n’empêche pas la critique.
« Ce n’est pas comme si ces chauffeurs étaient innocents, comme si c’tait des civils des enfants ou des personnes malades, » a écrit J.E.Dyer. « Ils conduisent la guerre de l’EI, tout comme les autres participants sans uniformes qui représentent 100% des rangs de l’EI. Voila comment la Maison Blanche s’y prend pour éviter des « dommages collatéraux », et qui sait, c’est peut-être bien pire que ça. (…)
Source: Infowars, le 23 novembre 2015

L'OTAN confirme : il faut punir la Russie, éliminer Bachar, armer les terroristes

En effet, les dirigeants occidentaux sont convenus la semaine dernière, en marge du sommet du G20 en Turquie, de prolonger de six mois, jusqu’en juillet 2016, les sanctions contre la Russie. Elles avaient été décidées en raison de la politique du Kremlin envers l’Ukraine.
Cette décision a été prise alors que se multiplient les déclarations en faveur d’une coopération avec la Russie dans la lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique, à la suite des attentats du 13 novembre à Paris.

La prolongation des sanctions a été décidée lors d’une réunion entre le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre britannique David Cameron, le président du Conseil italien Matteo Renzi et le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré samedi un diplomate européen qui a requis l’anonymat. Comme quoi, la soit-disant collaboration franco-russe contre DAECH ressemble à du pipeau.
Ces dirigeants ont notamment estimé qu’il fallait maintenir la pression sur la Russie avant les élections prévues par les séparatistes dans l’est de l’Ukraine en février prochain, a ajouté le diplomate.
“La seule chance d’avoir ce que nous voulons, c’est de jouer la carte des sanctions. Les sanctions financières doivent rester en place jusqu’au bout”, a-t-il ajouté. 

Obama autiste : "Assad doit partir"

 Résultat de recherche d'images pour "OBAMA ça m'en touche une sans faire bouger l'autre"
C’est un « no » à Vladimir Poutine. En déplacement à Manille (Philippines) pour un forum économique, le président américain Barack Obama a estimé ce jeudi qu’il ne pouvait y avoir d’issue à la guerre civile en Syrie si Bachar al-Assad restait au pouvoir.
Il a écarté ainsi des suggestions de dirigeants du Proche-Orient selon lesquelles le président syrien pourrait participer à de futures élections. « Je n’imagine pas une situation dans laquelle nous pouvons mettre fin à la guerre civile en Syrie, avec Assad qui resterait au pouvoir », a-t-il expliqué.
Malgré les rapprochements depuis le crash d’un avion russe dans le Sinaï et les attentats de Paris, entre la Russie, les États-Unis et la France, le sort du président syrien reste un point de discorde entre l’Occident et les soutiens d’Assad, Moscou et Téhéran.
Mercredi, le patron de la Maison-Blanche estimait que la Russie avait été «un partenaire constructif à Vienne en essayant de créer une transition politique» en Syrie, en référence aux récents pourparlers internationaux qui se sont tenus en Autriche. «Mais il y a évidemment un piège, c’est que Moscou est toujours intéressé à ce qu’Assad reste au pouvoir».
« Assad représente les intérêts d’une partie conséquente de la société syrienne, c’est pourquoi l’on n’arrivera pas à un règlement pacifique (du conflit) sans sa participation », lui a répondu le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, cité par les agences russes. 

État d’urgence en Crimée après une coupure totale de l’électricité venant d’Ukraine

Les autorités de la république de Crimée ont annoncé, dans la nuit de samedi à dimanche 22 novembre, avoir instauré l’état d’urgence, peu après une coupure totale de l’électricité venant d’Ukraine. Des sources ukrainiennes ont affirmé que ces coupures étaient dues à un sabotage de lignes à haute tension, sans indiquer qui pourrait en être responsable. Sur les 2 millions d’habitants de la région, 1,6 million sont privés de courant. Les punitions anti russes continuent de plus belle.

USA: 1,3 milliard de dollars de bombes vendues à l’Arabie saoudite, pour démocratiser les peuples yéménite et syrien

Le gouvernement américain a autorisé la vente de plus de 17.000 munitions air-sol à l’armée de l’air saoudienne pour près d’1,3 milliard de dollars, a annoncé le département d’Etat aujourd’hui.
Le Congrès devrait donner son feu vert à cette vente, qui a lieu au moment où des avions de l’Arabie saoudite bombardent "les rebelles Houthis" au Yémen, mais où ils tuent surtout des civils sans armes.

Les Occidentaux doivent se se poser la question : Pourquoi-nous détestent-ils, alors qu'on fait tant pour les civiliser ?

Hannibal GENSERIC