Depuis le 18
février, l’aviation syrienne bombarde à nouveau la Ghouta, cette vaste banlieue
qui ceinture Damas. En 2013, à l’apogée de l’insurrection, les islamistes
contrôlaient 150.000 kilomètres carrés de ce territoire où les zones urbaines
alternent avec les vergers.
Cette proximité
rendait la vie difficile à Damas, en raison des obus qui tombaient
quotidiennement dans la capitale, où les quartiers chrétiens étaient
particulièrement visés. Depuis, l’armée syrienne a méthodiquement repris le
contrôle du terrain perdu.