De nombreux éléments suggèrent que des Musulmans venus
d’Espagne et du Maghreb ont débarqué en Amérique au moins cinq siècles avant
Christophe Colomb. On note par exemple que vers la moitié du dixième siècle,
durant le règne du Calife Omeyyade `Abdur-Rahmān III [929 – 961], des
Musulmans originaires d’Afrique, partis du port espagnol de
Delba [Palos], naviguèrent vers l’ouest sur “l’océan d’obscurité et de brume”, nom qu’on donnait alors à
l’Océan Atlantique. Ils revinrent après une longue absence avec un important
butin venant d’une “terre étrange et curieuse”.
Voici que de nouvelles preuves ont été trouvées par une équipe de recherche de
l'Université de Rhode Island. Elles confirment que, 5 siècles avant Colomb, des navigateurs musulmans avaient débarqué en Amérique et s'y étaient installés, en s'intégrant dans les tribus autochtones, qui, pour la quasi totalité, seront exterminées par les Européens. Christophe Colomb a été pour les "Indiens" d'Amérique, la pire catastrophe qu'ils pouvaient imaginer : leur génocide.
Manuscrit du Coran découvert à Rhode Island |
La découverte a complètement pris les chercheurs par surprise, admet le
professeur Evan Yuriesco, en charge de l'équipe de recherche.
"Nous nous attendions à trouver des
traces de colonies préhistoriques amérindiennes, comme nous l'avons fait dans
la région au cours des dernières décennies. Nous n’étions pas prêts à trouver
des pots d'argile du 9è siècle contenant des manuscrits anciens écrits en arabe
"explique t-il.
L'équipe de chercheurs est tombée sur ce qui pourrait être une tombe commune
de marins du 9ème siècle. Les quatre squelettes qui ont été trouvés sur
le site sont dans un état de décomposition avancée, ce qui pourrait rendre
impossibles des tests d'ADN, avertit l'expert, et les dents ont montré de la
pourriture prématurée qui pourrait expliquer la cause de la mort par une
mauvaise alimentation ou une maladie inconnue.
Les chercheurs de l'Université de Rhode Island ne s'attendaient pas à une telle découverte |
Un certain nombre d'objets ont également été trouvés, comme des chiffons,
des pièces de monnaie et deux cimeterres, mais les artefacts restants étaient
dans un si mauvais état qu'ils sont à peine reconnaissables, car la rouille a
détruit toute trace reconnaissable de l'écriture sur les épées et des pièces de
monnaie, et les morceaux de tissu ont pourri en raison de l'âge et l'humidité
extrême de la zone.
Deux pots d'argile ont également été trouvés
dans un étonnant bon état, l'un d'entre eux contenant les manuscrits précieux
et l'autre un mélange d'épices séchées non identifiées qui, lorsqu'elles seront
identifiées, pourraient apporter une nouvelle preuve de l'origine de ces
habitants venus de la mer.
L’érudit de l’islam médiéval, Karim Ibn Fallah, de l'Université de
Massachussetts, a déterminé que l'âge des manuscrits est du 9ème siècle, en se
basant sur le script coufique des manuscrits.
"Le Coufique est la plus ancienne forme calligraphique des scripts
arabes et se compose d'une forme modifiée de l'ancien script nabatéen"
explique t-il.
"Le Coufique a été développé autour vers la fin du 7ème siècle à Coufa, en Irak, d'où il tire son nom.La découverte de scripts coufiques datant de l’époque précolombienne en Amérique est extrêmement fascinant", ajoute-t-il, visiblement excité.
"Le Coufique a été développé autour vers la fin du 7ème siècle à Coufa, en Irak, d'où il tire son nom.La découverte de scripts coufiques datant de l’époque précolombienne en Amérique est extrêmement fascinant", ajoute-t-il, visiblement excité.
Byron Kent, muséologue au Smithsonian, admet que la découverte est
extrêmement troublante. «Il ne fait aucun doute que les cartes arabes de
l’époque étaient les meilleures du monde, mais aucune des premières cartes
existantes ne démontre une connaissance des Amériques», ajoute-t-il.
Même si le poids des preuves historiques a été, jusqu’à présent, contre
l'idée des populations musulmanes voyageant à travers l'Atlantique aux époques
pré colombiennes, l'expert ne conteste pas le fait que les musulmans auraient pu
précéder Colomb au Nouveau Monde.
"Ils ont certainement possédé
l'expertise technologique pour pouvoir le faire; mais, jusqu'à présent, il n'y
avait pas de preuve fiable qu'ils l’ont fait. Cette découverte, cependant, est
une preuve convaincante qu'ils l’ont effectivement fait " admet l'expert.
Richard Francaviglia de l'Université Willamette et meilleur auteur du best
seller de "Far Beyond the Sea Western of the Arabs ...»:
réinterprétant les revendications de présence des musulmans dans les Amériques
avant Colomb "admet aussi que la découverte est inattendue.
"Le principe de l'Islam précolombien
dans le Nouveau Monde est attrayant parce qu'il est tout à fait plausible. Les
réalisations de navigation des musulmans étaient significatives en effet. Le
dossier confirme qu’ils ont exploré rapidement et colonisé une partie
importante de l'Ancien Monde durant les
neuvième et dixième siècles. Colomb lui-même était clairement redevable
aux compétences maritimes musulmanes, et il y a peu de doute que les musulmans
avaient l'expertise technologique d'avoir atteint le Nouveau Monde
".
source :
http://worldnewsdailyreport.com/usa-discovery-of-9th-century-quranic-manuscripts-predate-columbus-travels-by-five-centuries/
Documents historiques
1/ Un historien et géographe Arabe Musulman,
Abū al-Hassan `Alī Ibn al-Hussayn al-Masoudī [871 – 957] a écrit dans son livre
“Muruj adh-Dhahad wa Mādīn al-Jawhar [Les Prairies d’or et les carrières de
Joyaux] que durant le règne du Calife d’Espagne `Abdu Allah Ibn
Muhammad [888 – 912], un navigateur Musulman, Kashkhash Ibn Aswad de
Cordoba, embarqua de Delba [Palos] en 889, traversa l’Atlantique, atteignit une
terre inconnue [Ardhon Majhoula] et revint avec de fabuleux trésors. Sur la
carte du monde d’al Masoudī, il y a une surface importante sur l’océan de
“l’obscurité et de la brume” [l’Océan Atlantique] auquel il fait référence
comme étant un territoire inconnu [Les Amériques].
2/ Un historien arabe andalou, Abū
Bakr Ibn `Umar al-Gutiyya rapporte que durant le règne du Calife
Omeyyade d’Andalousie, Hisham II [976 – 1009], un autre navigateur,
Ibn Farrukh de Granada, embarqua de Kadesh [en février 999] pour l’Atlantique,
accosta à Gando [Iles des Grandes Canaries], continua vers l’Ouest où il vit et
nomma deux îles, Capraria et Pluitana. Il revint en Espagne en mai 999.
3/ Christophe Colomb embarqua de Palos
[Delba], en Espagne. Il accosta à Gomera [Iles des Canaries]. Gomera est un nom
Arabe signifiant “petite bande de terre”. Là, il tomba amoureux de Béatrice
Bobadilla, la fille du premier Capitaine Général de l’île [le nom de famille
Bobadilla dérive du nom Arabe et Musulman « Abū `Abdillah]. Quoi qu’il en
soit, il n’était pas facile de méconnaître le clan Bobadilla. Un autre Bobadilla
[Francisco] qui plus tard, en tant que Commissaire Royal, enchaîna Christophe
Colomb et le transféra de Santo Domingo vers l’Espagne [en Novembre 1500]. La
famille Bobadilla était liée à la dynastie Abbadid de Séville [1031 – 1091].
Le 12 octobre 1492, Christophe Colomb accosta sur une petite île des Bahamas appelée “Guanahani” par les autochtones. Renommée “San Salvador” par Christophe Colomb, “Guanahani” vient du Mandinka [langue parlée en Afrique de l’Ouest [Désigne aussi une communauté.] et de mots Arabes transformés. Guana [Ikhwana] signifie “frères” et “Hani” est un nom Arabe. Par conséquent, le nom original de l’île était ” Frères Hani”.
Le 12 octobre 1492, Christophe Colomb accosta sur une petite île des Bahamas appelée “Guanahani” par les autochtones. Renommée “San Salvador” par Christophe Colomb, “Guanahani” vient du Mandinka [langue parlée en Afrique de l’Ouest [Désigne aussi une communauté.] et de mots Arabes transformés. Guana [Ikhwana] signifie “frères” et “Hani” est un nom Arabe. Par conséquent, le nom original de l’île était ” Frères Hani”.
Ferdinand
Colomb, le fils de Christophe, écrivit propos des noirs vus par son père au
Honduras : “Les gens qui vivent plus loin, à l’Est de Pointe Cavina, jusqu’à
Cape Gracios a Dios, sont majoritairement noirs de couleur.” A cette période et
dans la même région vivait une tribu de Musulmans autochtones connue sous le
nom de “Almamy”. En Mandinka et en Arabe, al-Mamy désigne “l’Imām” ou
“al-Imamu”, c’est-à-dire la personne qui dirige la prière et dans certains cas,
le chef de la communauté voire un membre de la communauté Imāmite [Shiites
Duodécimains].
4/ Un historien et linguiste américain de
renom, Léo Weiner de l’Université d’Harvard, dans son livre “l’Afrique et la
Découverte de l’Amérique” [1920] écrit que Christophe Colomb était au courant
de la présence des Mandinka au sein du Nouveau Monde. Il savait que les
Musulmans d’Afrique de l’Ouest, c'est-à-dire des Maghrébins, s’étaient répandus à travers les Caraïbes,
Les territoires Américains du Centre, du Sud et de Nord, y compris le Canada,
ou ils commerçaient avec les Indiens Iroquois et Algonquins.
Carte du monde d’al-Masudi avec écrit:
“Ard Majhoola” qui ce réfère aux Amériques (orienté avec le sud en haut) |
Explorations géographiques
1/Le célèbre géographe et cartographe arabe maghrébin al-Sharif al-Idrissī [1099 – 1166] écrivit dans son non moins célèbre livre “Nuzhat al-Mushtaq fi Ikhtiraq al-Afaq”qu’un groupe d’individus [d’Afrique du Nord] embarqua pour “l’océan d’obscurité et de brume” [l’océan Atlantique] depuis Lisbonne [Portugal], dans le but de savoir ce qui s’y trouvait et d’en connaître les limites. Ils atteignirent finalement une île qui avait une population et une agriculture…Le quatrième jour, un interprète leur parla en langue Arabe.
2/ Les ouvrages de référence Musulmans
mentionnent une description bien documentée d’un voyage à travers “l’océan
d’obscurité et de brume” fait par le Sheikh Zayn al-Dīn `Alī Ibn Fadkīl
al-Mazandaranī. Son expédition partit de Tarfay [Sud du Maroc] durant le règne
du Roi Abū Ya`qub Sidī Yūssūf [1286 – 1307], sixième de la dynastie Mérinide et
s’acheva à l’Ile Verte, dans la Mer des Caraïbes en 1291. Les détails de ce
voyage sur l’océan sont mentionnés dans les références Islamiques et beaucoup
de savants Musulmans sont au fait de cet événement historique mémorable.
3/ L’historien Musulman Shihab al-Dīn Abū
al-`Abbas Ibn Fadhl al-`Umarī [1300 – 1384] a décrit en détail l’exploration
géographique par delà la mer d’obscurité et de brume fait par le Sultan dans
son fameux livre “Masālik al-Absār fi Mamālik al-Amsār”.
4/ Le Sultan Mansa Kankan Mussa [1312 – 1337]
fut le monarque Mandinka de l’Afrique de l’Empire Malien d’Afrique de l’Ouest
Islamique. En voyageant à La Mecque durant son fameux pèlerinage de 1324, il
informa les savants Mamlūks de la cour de Bahri Sultan [Nasīr al-Dīn Muhammad
III, 1309 – 1340] au Caire que son frère, le Sultan Abū Bakrī I [1285 – 1312] a
entrepris deux expéditions en Océan Atlantique. N’étant jamais revenu à
Tombouctou lors de son second voyage en 1311, Mansa Mussa devint le Sultan de
l’empire.
5/ Christophe Colomb et les premiers
explorateurs Espagnols et Portugais furent capables de traverser l’Atlantique
[soit une distance de 24 000 kilomètres] et remercièrent pour cela les
Musulmans pour leurs informations géographiques et maritimes, en particulier
les cartes faites par les commerçants Musulmans, y compris al-Mas`ūdī dans son
livre “Akhbar az-Zamān “[l’Histoire du Monde] basé sur des éléments recueillis
en Afrique et en Asie. Christophe Colomb avait aussi deux Capitaines Musulmans
durant son premier voyage transatlantique : Martin Alonso Pinzon était le
Capitaine de la Pinta et son frère, Vincente Yanex Pinzon était le Capitaine de
la Nina. Il étaient riches, experts en navigation et aidèrent à organiser
l’expédition de Christophe Colomb. Ils réparèrent aussi le navire “Santa
Maria”. Ils le firent à leur charge [financière] pour des raisons à la fois
commerciales et politiques. La Famille Pinzon était liée à Abū-Zayan Muhammad
III [1362 – 66], le Sultan Marocain de la dynastie Mérinide [1196 – 1465].
Le langage
utilisé est l’Arabe d’Afrique du Nord avec le vieux script de Coufa. Les sujets
portent sur l’écriture, la lecture, l’arithmétique, la Religion, l’Histoire, la
géographie, les mathématiques, l’astronomie et la navigation maritime.
Les descendants
des explorateurs Musulmans d’Amérique du Nord sont des Iroquois, Algonquin,
Anasazi, Hohokam et Olmèque.
Toponymie
Il y a aux États-Unis (484) et au Canada (81), soit un total de 565 noms de lieux (villages, villes,
montagnes, lacs, rivières…) qui dérivent de mots Arabes.
Ces lieux ont
été ainsi nommés par les habitants de la période pré-Colombienne.
Certains de ces
lieux ont un nom lié a une symbolique sacrée : : Mecca (Indiana) – 720
habitants, Makkah Tribu Indienne (Washington), Medina (Idaho) – 2100 H, Medina
(NY) – 8500 H, Medina et Hazen (Dakota du Nord) – respectivement 1100 et 5000
H, Medina (Ohio) – 12000 H, Medina (Tennessee) – 1100 H, Medina (Texas) – 26000
H, Medina (Ontario) -1200 H, Mohamed (Illinois) – 3200 H, Mona (Utah) – 1100 H,
Arva (Ontario) – 700 H et bien d’autres encore.
Une étude
attentive du nom des tribus Indiennes autochtones révèle que beaucoup ont des
noms qui dérivent de l’Arabe ou de noms Islamiques, tels que Anasazi, Apache,
Arawak, Arikana, Chavin Cherokee, Cree, Hohokam, Hupa, Hopi, Makkah, Mahigan,
Mohawk, Nazca, Zulu, Zuni, etc.
Pour en savoir
plus :
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Hannibal GENSERIC