mercredi 11 janvier 2017

La fin sanglante du règne d'Obama : il a largué 26.171 bombes en 2016 !!






La plupart des Américains seraient probablement stupéfaits de réaliser que le président qui a été dépeint par des « experts » de Washington comme un « guerrier réticent » a effectivement été un faucon. L'accord nucléaire iranien, un exploit herculéen, et l'ouverture de relations diplomatiques avec Cuba, sont que les seules réalisations pacifiques du Prix Nobel de la Paix durant ses huit années de règne.

Alors que le candidat Obama est venu au bureau ovale en promettant de mettre fin aux guerres de George W. Bush, il quitte ce bureau en étant en guerre plus longtemps que n'importe quel autre président dans toute l'histoire des États-Unis.

Il est également le seul président à accomplir deux termes complets avec sa nation en guerre tout le temps.
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Si Obamaléfique a réussi à réduire le nombre de soldats américains qui combattent en Afghanistan et en Irak, il a considérablement élargi les guerres aériennes, les bombardements par drones et l'utilisation de forces opérationnelles spéciales dans le monde entier. En 2016, 70% des pays du monde, soit 138 pays, ont subi des opérations spéciales des États-Unis, soit un bond stupéfiant de 130% comparativement à l'époque de l'administration Bush.
En regardant l'héritage du président Obama, Micah Zenko, du Council on Foreign Relation ; a fait cette révélation stupéfiante: en 2016 seulement, l'administration Obama a largué au moins 26171 bombes. Cela signifie que, en moyenne, il a largué 72 bombes par jour, 3 bombes par heure, 24/24, sur des cibles civiles ou militaires.
Alors que la plupart de ces attaques aériennes se sont déroulées en Syrie et en Irak, les bombes américaines ont également plu sur des personnes en Afghanistan, en Libye, au Yémen, en Somalie et au Pakistan. Ce sont sept pays majoritairement musulmans.
La technique de bombardement préférée par Obama est la plus dévastatrice pour les civils : les frappes par drones. En tant que drone-tueur en chef, il a étendu l'utilisation des drones-tueurs en dehors des champs de bataille déclarés d'Afghanistan et l'Irak, principalement au Pakistan et au Yémen. Obama a autorisé plus de 10 fois plus de frappes par drone que George W. Bush, et a systématiquement dépeint tous les hommes tués comme des combattants, alors que plus de 90% des morts par drones sont des civils [1].
Obama a affirmé que ses aventures militaires outre-mer sont légales en vertu des autorisations 2001 et 2003 pour l'utilisation de la force militaire votées par le Congrès pour contrer Al-Qaïda. Mais les guerres d'aujourd'hui ont peu ou rien à voir avec les Saoudiens, pilotés par la CIA, qui ont attaqué les États-Unis le 11 septembre 2001 [2] .
L'architecture juridique tordue que l'administration Obama a construite pour justifier ses interventions, en particulier les exécutions extrajudiciaires, par drones, sans restrictions géographiques, sera maintenant transférée dans les mains erratiques de Donald Trump.
Quelles réussites peut nous montrer l'administration Obama pendant huit ans de guerres sur de nombreux fronts? Le terrorisme s'est propagé, aucune guerre n'a été "gagnée" et le Moyen-Orient est réduit en cendres et en ruines par plus de chaos et de divisions que lorsque le candidat Barack Obama a déclaré son opposition à l'invasion de l'Irak.
Le passage de troupes américaines sur le terrain aux attaques aériennes et aux forces spéciales a certes sauvé des vies américaines. En  contre parie, un nombre incalculable de vies étrangères ont été éteintes [2].

Notes

Mis en ligne  
La «  guerre contre le terrorisme  » lancée par les États-Unis après les attentats du 11 septembre 2001 a causé en douze ans la mort d’au moins 1,3 million de personnes dans trois pays – Irak, Afghanistan et Pakistan –, affirment trois organisations scientifico-pacifistes dans un récent rapport. Ce rapport de 101 pages, intitulé «  Body Count : Casualty Figures after 10 years of the ’War on Terror’», a été publié par les organisations Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW, prix Nobel de la paix en 1985), Physicians for Social Responsibility et Physicians for Global Survival. Il affirme, en se basant sur diverses sources, y compris gouvernementales, que ce bilan de 1,3 million de morts est «  une estimation basse  » et ne tient pas compte d’autres pays en conflit (Yémen, Somalie, Libye, Syrie).   Dans leur rapport, les trois associations évoquent un «  crime contre l’humanité proche du génocide  ».
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 Hannibal GENSERIC