La plupart des Américains seraient probablement stupéfaits de
réaliser que le président qui a été dépeint par des « experts » de
Washington comme un « guerrier réticent » a effectivement été un
faucon. L'accord nucléaire iranien, un exploit herculéen, et l'ouverture de
relations diplomatiques avec Cuba, sont que les seules réalisations pacifiques
du Prix Nobel de la Paix durant ses huit années de règne.
Alors
que le candidat Obama est venu au bureau ovale en promettant de mettre fin aux
guerres de George W. Bush, il quitte ce bureau en étant en guerre plus
longtemps que n'importe quel autre président dans toute l'histoire des
États-Unis.
Il
est également le seul président à accomplir deux termes complets avec sa nation
en guerre tout le temps.
Si
Obamaléfique a réussi à réduire le nombre de soldats américains qui combattent
en Afghanistan et en Irak, il a considérablement élargi les guerres aériennes,
les bombardements par drones et l'utilisation de forces opérationnelles
spéciales dans le monde entier. En
2016, 70% des pays du monde, soit 138 pays, ont subi des opérations
spéciales des États-Unis, soit un bond
stupéfiant de 130% comparativement à l'époque de l'administration Bush.
En
regardant l'héritage du président Obama, Micah Zenko, du Council on Foreign
Relation ; a fait cette révélation stupéfiante:
en 2016 seulement,
l'administration Obama a largué au moins 26171 bombes. Cela
signifie que, en moyenne, il a largué 72 bombes par jour, 3 bombes par heure,
24/24, sur des cibles civiles ou militaires.
Alors
que la plupart de ces attaques aériennes se sont déroulées en Syrie et en Irak,
les bombes américaines ont également plu sur des personnes en Afghanistan, en
Libye, au Yémen, en Somalie et au Pakistan. Ce sont
sept pays majoritairement musulmans.
La
technique de bombardement préférée par Obama est la plus dévastatrice pour
les civils : les frappes par drones. En
tant que drone-tueur en chef, il a étendu l'utilisation des drones-tueurs en
dehors des champs de bataille déclarés d'Afghanistan et l'Irak, principalement
au Pakistan et au Yémen. Obama
a autorisé plus de 10 fois plus de frappes par drone que George W. Bush,
et a systématiquement dépeint tous les hommes tués comme des combattants,
alors que plus de 90% des
morts par drones sont des civils [1].
Obama
a affirmé que ses aventures militaires outre-mer sont légales en vertu des
autorisations 2001 et 2003 pour l'utilisation de la force militaire votées par
le Congrès pour contrer Al-Qaïda. Mais
les guerres d'aujourd'hui ont peu ou rien à voir avec les Saoudiens, pilotés
par la CIA, qui ont attaqué les États-Unis le 11 septembre 2001 [2] .
L'architecture
juridique tordue que l'administration
Obama a construite pour justifier ses interventions, en particulier les
exécutions extrajudiciaires, par drones, sans restrictions géographiques, sera
maintenant transférée dans les mains erratiques de Donald Trump.
Quelles
réussites peut nous montrer l'administration Obama pendant huit ans de guerres
sur de nombreux fronts? Le
terrorisme s'est propagé, aucune guerre n'a été "gagnée" et le
Moyen-Orient est réduit en cendres et en ruines par plus de chaos et de
divisions que lorsque le candidat Barack Obama a déclaré son opposition à
l'invasion de l'Irak.
Le
passage de troupes américaines sur le terrain aux attaques aériennes et aux
forces spéciales a certes sauvé des vies américaines. En contre parie, un nombre incalculable de vies
étrangères ont été éteintes [2].
Notes
Mis en ligne
La « guerre contre le
terrorisme » lancée par les États-Unis après les attentats du
11 septembre 2001 a causé en douze ans la mort d’au moins 1,3 million de
personnes dans trois pays – Irak, Afghanistan et Pakistan –, affirment
trois organisations scientifico-pacifistes dans un récent rapport. Ce rapport de
101 pages, intitulé «
Body Count : Casualty Figures after 10 years of the ’War on Terror’»,
a été publié par les organisations Association
internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire
(IPPNW, prix Nobel de la paix en 1985), Physicians
for Social Responsibility et Physicians
for Global Survival. Il affirme, en se basant sur diverses sources,
y compris gouvernementales, que ce bilan de 1,3 million de morts est «
une estimation basse » et ne tient pas
compte d’autres pays en conflit (Yémen, Somalie, Libye, Syrie). Dans leur
rapport, les trois associations évoquent un « crime contre l’humanité
proche du génocide ».