Mezri Haddad à Marzouki : «Tu as passé les trois ans de ta présidence à comploter contre l’Algérie»
Je viens de te regarder sur France 24, ta seconde chaîne préférée
après Al-Jazeera, dont tu es toujours l’honorable correspondant et le
servile serviteur bien rétribué. La journaliste t’interrogeait sur les
derniers événements qui ont secoué la Tunisie et affligé tous les
patriotes encore dignes de ce qualificatif.
Tu as été égal à toi-même : fourbe, hypocrite, haineux et menteur. Je
maudirai sans cesse le jour où je t’ai connu et je regretterai toute ma
vie les énormes services que je t’avais rendus, lorsque tu te faisais
passer pour un militant des droits de l’Homme persécuté par le régime de
Ben Ali.
Dès 1999, j’avais fini par comprendre que tu n’étais qu’un imposteur, capable de toutes les trahisons pour assouvir ton obsession du pouvoir ; que les droits de l’Homme étaient pour toi ce que l’islam est pour les islamistes : une casuistique pour anesthésier les masses et une idéologie pour les assujettir. Toute ta vie, tu as couru derrière les droits de l’Homme pour attraper le pouvoir.
Tu as osé dire, tu as eu l’outrecuidance et l’insolence de déclarer sur cette chaîne de télévision française que «le problème numéro 1 en Tunisie, ce n‘est pas la pauvreté mais la corruption». Cela ne m’étonne pas de toi, tu n’as jamais connu la pauvreté pour ressentir la souffrance d’un enfant qui marche pieds nus ni la douleur d’un père qui n’a pas de quoi nourrir sa famille. En Tunisie, puis au Maroc, ta première patrie [1], ensuite en France, ta mère nourricière, tu as vécu dans les villas luxueuses [2] et profité de la fortune de ton père, le bourgeois franco-tuniso-marocain que tu voulais faire passer pour un militant youssefiste !
Ce qui me fait réagir, ce n’est point le sentiment d’un ambassadeur qui a perdu ses fonctions, sa patrie mais pas son honneur. Ni le ressentiment d’un philosophe qui avait jadis et naguère contribué à ta légende. Je réagis à tes propos abjects parce que je viens précisément d’un milieu pauvre mais digne et patriote, que j’ai vécu en Tunisie le supplice du chômage et la cruauté de la misère avant de m’arracher à cette condition sociale par la volonté de réussir et la force nietzschéenne de vaincre le destin.
Tu as osé accabler ton illustre successeur au palais de Carthage, haut lieu d’une République fondée par l’immortel Bourguiba, un palais dont tu as souillé les murs et terni la fonction. Tu as osé dire de Béji Caïd Essebsi, «plutôt qu’il s’attaque au fléau de la corruption, il a fait le contraire : sa première action a été une loi d’amnistie pour les corrompus, c’est-à-dire des milliers de fonctionnaires, des centaines d’hommes d’affaires».
A supposer que Béji Caïd Essebsi eût la volonté ou l’intention de faire adopter une telle loi, qu’as-tu fait toi que voilà de ton mandat usurpé et de tes promesses évaporées ? Tu as commis le crime et la haute trahison d’amnistier, non point des entrepreneurs auxquels tu n’arrives pas à la cheville, mais des milliers de criminels [3], de brigands et de terroristes, qui ont constitué ton terreau électoral et dont certains incendient et pillent aujourd’hui dans les différents gouvernorats de la République, et d’autres sévissent en Syrie et en Libye.
En outre, je sais, tu sais et Béji Caïd Essebsi sait que les hommes d’affaires que l’actuel président souhaite remettre au travail pour qu’ils participent au redressement d’une économie sinistrée et contribuent à la création de travail pour les chômeurs, et que tu poursuis de ta haine compulsive, que ces hommes d’affaires et chefs d’entreprise sont déjà passés à la caisse, non guère celle de l’Etat, mais celle de la rapine et du racket ! Dès 2011, tous, sans exception, ont dû payer la jizya à ton ex-magnat, le vénérable et mystique Rached Ghannouchi [4], qui a fait de toi le roi nu de la suzeraineté tunisienne. Nous savons tous que, pour éviter la prison, tous ces chefs d’entreprise ont donné des sommes colossales à Ennahdha, au CPR, à Ettakattol, à des avocats, à des juges, à des journalistes, à des ministres, et aux mafieux des droits de l’Homme.
Tu accables Béji Caïd Essebsi alors que tu n’as strictement rien fait pour les prolétaires que tu courtises et galvanises aujourd’hui, comme tu as voulu hier exciter les gens du Sud contre les gens du Sahel et contre les Tunisois. Les trois années de ta présidence humiliante pour les Tunisiens, tu les as passées à voyager, à déambuler dans les instances internationales, à discourir et à comploter contre l’Algérie et la Syrie. Tout cela pour plaire à tes maîtres qataris et satisfaire tes Frères musulmans.
«Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton propre œil ?» enseignent les Évangiles. Je te laisse méditer le verbe de Jésus parce que tu es imperméable à la parole d’Allah !
Avec tout mon mépris et mon regret de t’avoir connu.
Dès 1999, j’avais fini par comprendre que tu n’étais qu’un imposteur, capable de toutes les trahisons pour assouvir ton obsession du pouvoir ; que les droits de l’Homme étaient pour toi ce que l’islam est pour les islamistes : une casuistique pour anesthésier les masses et une idéologie pour les assujettir. Toute ta vie, tu as couru derrière les droits de l’Homme pour attraper le pouvoir.
Tu as osé dire, tu as eu l’outrecuidance et l’insolence de déclarer sur cette chaîne de télévision française que «le problème numéro 1 en Tunisie, ce n‘est pas la pauvreté mais la corruption». Cela ne m’étonne pas de toi, tu n’as jamais connu la pauvreté pour ressentir la souffrance d’un enfant qui marche pieds nus ni la douleur d’un père qui n’a pas de quoi nourrir sa famille. En Tunisie, puis au Maroc, ta première patrie [1], ensuite en France, ta mère nourricière, tu as vécu dans les villas luxueuses [2] et profité de la fortune de ton père, le bourgeois franco-tuniso-marocain que tu voulais faire passer pour un militant youssefiste !
Ce qui me fait réagir, ce n’est point le sentiment d’un ambassadeur qui a perdu ses fonctions, sa patrie mais pas son honneur. Ni le ressentiment d’un philosophe qui avait jadis et naguère contribué à ta légende. Je réagis à tes propos abjects parce que je viens précisément d’un milieu pauvre mais digne et patriote, que j’ai vécu en Tunisie le supplice du chômage et la cruauté de la misère avant de m’arracher à cette condition sociale par la volonté de réussir et la force nietzschéenne de vaincre le destin.
Tu as osé accabler ton illustre successeur au palais de Carthage, haut lieu d’une République fondée par l’immortel Bourguiba, un palais dont tu as souillé les murs et terni la fonction. Tu as osé dire de Béji Caïd Essebsi, «plutôt qu’il s’attaque au fléau de la corruption, il a fait le contraire : sa première action a été une loi d’amnistie pour les corrompus, c’est-à-dire des milliers de fonctionnaires, des centaines d’hommes d’affaires».
A supposer que Béji Caïd Essebsi eût la volonté ou l’intention de faire adopter une telle loi, qu’as-tu fait toi que voilà de ton mandat usurpé et de tes promesses évaporées ? Tu as commis le crime et la haute trahison d’amnistier, non point des entrepreneurs auxquels tu n’arrives pas à la cheville, mais des milliers de criminels [3], de brigands et de terroristes, qui ont constitué ton terreau électoral et dont certains incendient et pillent aujourd’hui dans les différents gouvernorats de la République, et d’autres sévissent en Syrie et en Libye.
En outre, je sais, tu sais et Béji Caïd Essebsi sait que les hommes d’affaires que l’actuel président souhaite remettre au travail pour qu’ils participent au redressement d’une économie sinistrée et contribuent à la création de travail pour les chômeurs, et que tu poursuis de ta haine compulsive, que ces hommes d’affaires et chefs d’entreprise sont déjà passés à la caisse, non guère celle de l’Etat, mais celle de la rapine et du racket ! Dès 2011, tous, sans exception, ont dû payer la jizya à ton ex-magnat, le vénérable et mystique Rached Ghannouchi [4], qui a fait de toi le roi nu de la suzeraineté tunisienne. Nous savons tous que, pour éviter la prison, tous ces chefs d’entreprise ont donné des sommes colossales à Ennahdha, au CPR, à Ettakattol, à des avocats, à des juges, à des journalistes, à des ministres, et aux mafieux des droits de l’Homme.
Tu accables Béji Caïd Essebsi alors que tu n’as strictement rien fait pour les prolétaires que tu courtises et galvanises aujourd’hui, comme tu as voulu hier exciter les gens du Sud contre les gens du Sahel et contre les Tunisois. Les trois années de ta présidence humiliante pour les Tunisiens, tu les as passées à voyager, à déambuler dans les instances internationales, à discourir et à comploter contre l’Algérie et la Syrie. Tout cela pour plaire à tes maîtres qataris et satisfaire tes Frères musulmans.
«Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton propre œil ?» enseignent les Évangiles. Je te laisse méditer le verbe de Jésus parce que tu es imperméable à la parole d’Allah !
Avec tout mon mépris et mon regret de t’avoir connu.
Mezri Haddad