Protocole 10 - Nécessité du camouflage
Protocole 11 - Fondements de la nouvelle Constitution
Protocole 12 - La liberté
Protocole X
01
Quel genre de gouvernement peut-on donner aux sociétés pénétrées de toutes
parts par la corruption, au milieu desquelles les richesses ne s'acquièrent que
par les surprises que provoquent des tricheries astucieuses, où règne la
licence des mœurs, où la moralité est maintenue par des châtiments et non par
des principes acquis, où les sentiments patriotiques et religieux sont
remplacés par des idées cosmopolites ? Quelle autre forme de gouvernement peut-on donner à de
telles sociétés, si ce n'est la forme despotique que je vais vous décrire. Il
faut que nous créions une centralisation très ferme du gouvernement, de façon à
tenir entre nos mains toutes les forces sociales. Ensuite nous réglerons
automatiquement, par de nouvelles lois, toutes les fonctions de la vie politique
que de nos sujets. Ces lois aboliront les uns après les autres tous les
privilèges et toutes les franchises, et notre règne sera marqué par un
despotisme si majestueux qu'il sera en état d'écraser, en tout temps et en tout
lieu, les récalcitrants et les mécontents. D. J. affirme que le despotisme dont
je parle ne s'accorde pas avec le progrès moderne, mais je vais prouver le
contraire.
02
Au temps où les peuples considéraient leurs souverains comme une pure
manifestation de la volonté divine, ils se soumettaient sans murmurer à
l'autorité des monarques, mais du jour où nous leur avons suggéré la notion de
leurs propres droits, ils commencèrent à considérer leurs souverains comme de
simples mortels, l'onction sacrée cessa d'être regardée comme divine par le
peuple auquel nous avons enlevé sa foi; dès que nous eûmes ébranlé la croyance
en Dieu, le pouvoir fut jeté au ruisseau, il devint la propriété publique dont
nous nous emparâmes. De plus, l'art de gouverner les masses et les individus au
moyen de théories, de grandes phrases, de soi-disant préceptes de vie sociale,
d'étiquettes et de toutes sortes d'artifices dont les goyim ne peuvent saisir
ni comprendre le but, cet art est une des particularités de notre génie
administratif nourri d'analyse, d'observation et de telles subtilités de
raisonnement que, dans ce domaine, nous ne pouvons avoir de rivaux, non plus
que dans celui de l'élaboration des plans d'activité politique et de
solidarité.
03
Une coalition universelle des goyim aurait pu, à un moment donné, avoir
raison de nous, mais nous sommes désormais protégés de ce côté par des
dissensions si profondément enracinées chez eux, qu'on ne peut plus les
extirper. Nous avons mis en conflit leurs intérêts personnels et nationaux et
aussi leurs haines de religion et de race, tous sentiments entretenus par nous
dans leurs cœurs depuis de longs siècles. Grâce à cela, aucun État n'obtiendra
nulle part de secours pour nous combattre, parce que chaque État croira qu'une
coalition contre nous lui sera personnellement désavantageuse. Nous sommes trop
puissants, il faut compter avec nous. Les puissances ne peuvent conclure le
moindre traité sans que nous n'y participions secrètement.
04
Le Seigneur a dit : « Par moi règnent les rois ». Nos prophètes nous ont
dit que nous avons été choisis par Dieu Lui-même pour régner sur toute la
terre. C'est pourquoi Dieu nous a doués de génie ; il faut que nous puissions
mener à bonne fin notre tâche qui est la conquête du monde par des moyens
pacifiques.
05
Actuellement, tous les rouages des mécanismes gouvernementaux sont mis en
mouvement par un moteur qui est entre nos mains ; ce moteur, c'est l'or. La
science et l'économie politique inventée par nos Sages rend depuis longtemps
hommage au prestige royal du capital.
06
Le capital, pour avoir sa liberté d'action, doit créer la liberté d'un
monopole industriel dont on se servira pour assujettir le peuple. De nos jours,
il importe plus de désarmer complètement les peuples que de les mener à la
guerre, d'utiliser à notre profit les passions qui s'éveillent que de les
éteindre, de saisir et d'interpréter les idées des autres dans le sens voulu
par nous plutôt que de les supprimer.
07
Le problème essentiel et secret de notre gouvernement est d'affaiblir
l'esprit public par la critique, de lui faire perdre l'habitude de la réflexion
qui détermine une opposition à surmonter, d'orienter ses forces vers la vaine
éloquence.
08
De tout temps, les peuples, comme les individus, ont pris les paroles pour
des actes. Ils se contentent des apparences et font rarement attention si les
promesses touchant la vie sociale ont été tenues. C'est pourquoi nous avons
organisé des institutions présentant une belle façade, c'est-à-dire des loges
maçonniques qui démontreront éloquemment leur contribution au progrès. Nous
nous sommes appropriés la physionomie de tous les partis à tendances libérales
et nous leur avons fourni des orateurs qui ont tant parlé qu'ils ont fatigué
leurs auditeurs et les ont dégoûtés d'eux.
09
Afin de prendre en main l'opinion publique, il faut la rendre perplexe et
exprimer de toutes paru tant d'opinions contradictoires que les goyim non initiés
soient perdus dans leur labyrinthe et finissent par conclure qu'il vaut mieux
ne pas avoir d'opinion politique, que les questions politiques ne doivent pas
être connues du public sous leur vrai jour, que cela appartient à celui-là seul
qui dirige. Le second moyen de réussir à gouverner est de multiplier les
coutumes, habitudes, passions, conventions populaires, de telle façon que
personne ne puisse plus rien démêler dans ce chaos et que, par suite, les
hommes, voyant tout sous un aspect différent et donnant à toute chose une
interprétation personnelle, cessent de se comprendre les uns les autres. Sur un
tel terrain, l'inimitié des goyim les amènera à se trahir entre eux à noue
profit La différence des points de vue est la meilleure créatrice des malentendus
et des haines. Par ce moyen, nous sèmerons les dissensions dans tous les partis
; nous désagrégerons toutes les forces collectives qui refusent de nous obéir
et de se soumettre à nous, et nous découragerons toute initiative personnelle,
susceptible d'entraver notre Oeuvre.
10
Il n'y a rien de plus dangereux que l'initiative personnelle ; si elle est
géniale en quoi que ce soit, elle peut avoir plus d'action que n'en auraient des
millions d'individus parmi lesquels nous avons jeté la dissension. Nous devons
éduquer les goyim de telle façon que, devant toute tâche qui exigerait une
initiative personnelle, les bras leur tombent de découragement. La liberté
d'action, que nous avons inculquée aux goyim, affaiblit les forces quand elle
se heurte à la liberté d'autrui ; il en résulte des échecs, des déceptions et
des secousses morales.
11
Tout cela, à la fin des fins, nous servira à lasser les goyim à ce point
que nous les obligerons à nous offrir le pouvoir international, pouvoir qui,
par ses tendances et sa préparation, est susceptible d'englober sans heurts
toutes les forces gouvernementales du monde et de former un Super gouvernement.
Alors, à la place des souverains régnants, nous mettrons un monstre que tous
considéreront comme l'Administration super gouvernementale : ses mains
s'étendront dans toutes les directions, comme des tenailles, et son
organisation sera si colossale qu'elle ne pourra manquer de dominer les
peuples.
Protocole XI
01
Le plan du gouvernement doit résider dans un seul cerveau; si l'on
admettait son fractionnement dans divers esprits, on ne parviendrait pas à le
consolider. Seul le souverain doit le connaître, ses administrateurs doivent,
sans les discuter, exécuter les parties qui leur en sont communiquées quand il
est besoin, ceci afin de ne pas le détruire ou de ne pas nuire à sa conception
géniale et à l'harmonie de son ensemble, surtout, enfin, à la force pratique de
l'importance secrète de chacun de ses points. Si une telle œuvre devait être
discutée ou transformée par des opinions multiples en étant soumise au vote de
voix nombreuses, elle porterait l'empreinte de toutes les conceptions erronées
qui n'auraient pas pénétré toute la profondeur et l'harmonie de ses desseins.
II faut que nos plans soient puissamment et logiquement .conçus ; c'est
pourquoi nous ne pouvons pas les rendre publics et livrer cette Oeuvre géniale
de notre chef à la foule ou à de nombreux groupes qui les disloqueraient. Tant
que l'époque dé notre avènement à un règne manifeste et reconnu par tous n'est
pas arrivée, nous n'entreprendrons pas de fond en comble la transformation des
institutions existantes ; nous modifierons seulement leur base économique, et,
par conséquent, tout l'ensemble de leur fonctionnement, en l'orientant vers la
voie tracée dans nos plans.
02
A peu de chose près, les mêmes institutions existent dans tous les pays,
sous des noms différents : les corps représentatifs, les ministères, le sénat,
le conseil d'État, le corps législatif et exécutif. Je n'ai pas à vous
expliquer le mécanisme des relations de ces institutions entre elles, puisque
vous le connaissez fort bien vous-mêmes, mais je vous ferai remarquer que
chacune d'elles remplit une fonction gouvernementale importante notez que
j'applique le mot « importante » non pas à l’institution, mais bien à la
fonction ; dès lors, ce ne sont plus les institutions qui sont importantes, les
institutions se sont partagé toutes les fonctions gouvernementales : les pouvoirs
administratif, exécutif, législatif, judiciaire et le pouvoir de contrôle.
C'est pourquoi ces fonctions de l'organisme gouvernemental sont devenues
semblables aux organes du corps humain ; il en résulte que si l'on détériore un
de ces organes de la machine gouvernementale, l'État tombe malade, comme le
fait un corps humain, et il meurt.
03
Quand nous eûmes contaminé l'organisme gouvernemental par le libéralisme,
ce poison mortel, tout l'ensemble de la vie politique des États fut modifié ;
tous furent atteints d'une maladie mortelle : la décomposition du sang. II ne
reste plus qu'à attendre la fin de leur agonie.
04
Le libéralisme engendra des gouvernements constitutionnels qui remplacèrent
les autocraties. Une constitution n'est guère autre chose qu'une école de
discordes, de querelles, de mésintelligence, de dissentiments, d'agitations
stériles, de tendances de partis, de tout ce qui sert à affaiblir l'activité
des États. La tribune, comme ta presse, a condamné les gouvernements à
l'inaction et à l'impuissance ; par là même, ils devinrent inutiles ; c'est ce
qui, dans beaucoup de pays, détermina leur chute. Il devint alors possible
d'inaugurer l'ère républicaine ; nous remplaçâmes le représentant de la nation
par sa propre caricature un président de la République, pris dans la foule, au
milieu de nos créatures, de nos esclaves. Telle fut la première mine posée par
nous sous les États des peuples goyim.
05
Dans un avenir prochain, nous instituerons la responsabilité des
présidents; alors, nous n'aurons plus à nous gêner pour appliquer notre plan;
les présidents en auront toute la responsabilité. Le fait de cette
responsabilité va éclaircir les rangs des assoiffés du pouvoir, et ainsi
naîtront la confusion et la désorganisation du pays qui ne pourra pas trouver
de président. C'est alors que nous entrerons de plain-pied dans les rangs du
gouvernement.
06
Mais, auparavant, nous machinerons l'élection de présidents ayant dans leur
vie un Panama quelconque. Avec ces tares dans leur passé, ils seront de fidèles
exécuteurs de nos ordres, redoutant la révélation des dites tares et intéressés
à conserver les avantages et les privilèges du poste de président. La Chambre
des députés aura à élire, à protéger et à défendre les présidents, mais nous la
priverons du droit de proposer des lois et de les modifier, car ce droit sera
la prérogative du président responsable, dont le pouvoir deviendra, bien
entendu, la cible de toutes les attaques ; mais nous lui accorderons, pour se
défendre, le droit d'en appeler directement à la décision du peuple,
c'est-à-dire d'avoir recours à un plébiscite, sans passer par l’intermédiaire
de ses représentants, car le peuple, c'est-à-dire la majorité de la foule, est
notre serviteur aveugle. Nous accorderons au président le droit de proclamer la
loi martiale ; nous motiverons ce droit par le fait que le président, en tant
que chef de toutes les armées du pays, en peut disposer pour défendre la
constitution républicaine, dont la protection lui incombe, puisqu'il en est le
représentant responsable.
07
II est évident que sous un pareil régime, la clef du saint des saints sera
entre nos mains ; sauf nous-mêmes, personne ne pourra diriger le pouvoir
législatif.
08
De plus, on retirera à la Chambre le droit d'interpellation sur les mesures
gouvernementales à prendre, sous prétexte de sauvegarder le secret politique,
secret dont le président aura la responsabilité. Le nombre des représentants du
peuple sera réduit, par la nouvelle constitution, au plus strict minimum, ce
qui réduira du même coup l'expansion des passions politiques; mais si, malgré
tout, celles-ci venaient à s'enflammer même dans une Chambre ainsi réduite au
minimum, nous en aurions toujours raison en faisant appel à la majorité du
peuple. Le président de la République aura la prérogative de nommer les
présidents et vice-présidents de la Chambre et du sénat. Nous obligerons de
réduire à quelques mois la durée des sessions parlementaires permanentes. En
outre, le président de la République, en sa qualité de chef du pouvoir
exécutif, aura le droit de convoquer ou de dissoudre les assemblées
parlementaires, et, en cas de dissolution, d'ajourner la convocation d'un
nouveau parlement. Afin de ne pas trop surcharger la responsabilité du
président, nous insinuerons à ceux qui l'entourent- ses ministres et ses hauts
fonctionnaires – de passer outre les ordres du président et d'y substituer
leurs propres mesures personnelles. Ils assumeront aussi parfois la
responsabilité à sa place. Nous recommanderons tout particulièrement ce rôle au
sénat, au Conseil d'État et aux Cabinets des ministres. Le président de la
République interprétera à notre gré celles des lois existantes qui peuvent être
interprétées de différentes façons. Il pourra aussi les annuler en cas de
nécessité. Il proposera des lois provisoires et des modifications de la
constitution, pourvu qu'il motive ces mesures en disant qu'elles sont exigées
pour le plus grand bien de l'État.
09
Par ces moyens, nous annulerons, petit à petit, tout ce que nous avons été
contraints d'instituer jusqu'à présent, et nous procéderons, lorsque sonnera
l'heure de remplacer les gouvernements par notre pouvoir autocrate, à
l'abrogation imperceptible de toute constitution.
10
Il est possible que notre Souverain autocrate soit reconnu Souverain de
l'Univers – même avant l'abrogation des constitutions. Cette reconnaissance
peut avoir lieu au moment où les peuples, exaspérés par les désordres et la
faillite morale de leurs gouvernements quels qu'ils soient, s'écrieront : «
Déposez-les tous, et donnez-nous un seul chef, un Roi de l'Univers, fût-il du
sang de Sion, qui saura nous unir et abolira les causes de nos discordes, à
savoir : les frontières, les nationalités, les religions et les dettes
nationales ; un roi, enfin, qui nous ramènera le calme et la paix que nous ne
pouvons obtenir avec nos gouvernants et nos représentants, qui nous sacrifient
toujours à leurs intérêts personnels.
11
Vous vous rendez bien compte qu'afin de pouvoir exprimer de tels désirs, il
faut troubler sans cesse les rapports des peuples entre eux et avec leurs
autorités gouvernementales. Tout le monde sera ainsi épuisé par les discordes,
l'hostilité réciproque, les luttes, les rivalités et même par le martyre et par
l'extermination des peuples connus par leur longanimité (par exemple les Russes,
les Indiens et autres), par la famine, par l'inoculation de maladies
contagieuses, dont le contrepoison n'est connu que de nos savants, par la
misère, afin que les goyim n'entrevoyant pas d'autre issue, se rendent à notre
domination financière et à celle de nos monopoles. Il ne faut pas leur laisser
de répit, car, autrement, le résultat de tout notre travail préalable se ferait
attendre, ce qui n'est pas à souhaiter.
Protocole
XII
01
Voici donc
le programme de notre constitution transitoire
1.Nous
créerons les lois, le droit et la justice ;
2.Par les
édits d'un président responsable ;
3.Sous forme
d'ordres généraux ;
4.Sous forme
d'ordonnances sénatoriales et de décrets du conseil d'État ;
5.Sous forme
de circulaires ministérielles, et ;
6.Si le
moment est opportun, sous forme de coup d'État.
02
Étant fixés
sur ces points, nous nous occuperons des détails du plan, ce qui est
indispensable pour effectuer, dans le sens qui nous est favorable, le
changement du mécanisme des machines gouvernementales. Éclaircissons les
questions qui concernent la liberté de la presse, le droit des associations, la
liberté de conscience, les droits électoraux et tant d'autres questions qui
devront disparaître du répertoire humain ou bien être radicalement modifiées
dès le lendemain de l'avènement au pouvoir du Souverain international. C'est à
ce moment-là que, d'un seul coup il faudra promulguer tous nos décrets et les
appliquer rigoureusement, car toute modification postérieure n'aurait plus sa
raison d'être tout changement fait après coup avec fermeté ne ferait
qu'exaspérer le peuple; d'autre part, s'il s'opérait sans fermeté, le peuple
dirait. « Ils ont reconnu leur erreur », et cela nuirait à l'auréole
d'infaillibilité du nouveau pouvoir, les deux cas étant également
compromettants pour le prestige de la nouvelle force. Il nous est nécessaire
qu'au moment de son avènement, à l'heure même de sa proclamation, les peuples,
encore ahuris par le coup d'État et saisis par la stupéfaction et la terreur,
comprennent que notre puissance est si invulnérable et si forte qu'en aucun cas
nous ne compterons avec eux et ne prendrons en considération leurs
protestations ou leurs avis, dont nous réprimerons les manifestations en tout
temps et en tout lieu, s'il est nécessaire. II faut qu'ils sachent que nous
avons pris d'un seul coup ce qu'il nous fallait du pouvoir, que nous ne
partageons avec personne. Alors, de crainte et de terreur, ils fermeront
volontairement les yeux et attendront les événements, espérant qu'il en sortira
quelque chose, une amélioration, peut-être... D'autant plus que nous
promettrons de leur restituer toutes leurs libertés et tous leurs privilèges,
après avoir pacifié les partis et vaincu les ennemis de la paix. L'avenir dira
combien de temps ils devront attendre...
03
Pourquoi
avons-nous conçu pour nous cette politique et en avons-nous enseigné aux goyim
certaines parties dans notre propre intérêt, sinon pour obtenir par un détour
ce que nous ne pouvions gagner par une voie directe ? La politique a été la base
de notre organisation. Actuellement, il ne nous reste plus qu'à travailler à
son achèvement, afin d'installer notre trône sur une base commode et solide.