mardi 18 juillet 2017

Protocoles X XI XII des sages de Sion



Protocole 10 - Nécessité du camouflage
Protocole 11 - Fondements de la nouvelle Constitution
Protocole 12 - La liberté

Protocole X
01
Quel genre de gouvernement peut-on donner aux sociétés pénétrées de toutes parts par la corruption, au milieu desquelles les richesses ne s'acquièrent que par les surprises que provoquent des tricheries astucieuses, où règne la licence des mœurs, où la moralité est maintenue par des châtiments et non par des principes acquis, où les sentiments patriotiques et religieux sont remplacés par des idées cosmopolites ? Quelle autre  forme de gouvernement peut-on donner à de telles sociétés, si ce n'est la forme despotique que je vais vous décrire. Il faut que nous créions une centralisation très ferme du gouvernement, de façon à tenir entre nos mains toutes les forces sociales. Ensuite nous réglerons automatiquement, par de nouvelles lois, toutes les fonctions de la vie politique que de nos sujets. Ces lois aboliront les uns après les autres tous les privilèges et toutes les franchises, et notre règne sera marqué par un despotisme si majestueux qu'il sera en état d'écraser, en tout temps et en tout lieu, les récalcitrants et les mécontents. D. J. affirme que le despotisme dont je parle ne s'accorde pas avec le progrès moderne, mais je vais prouver le contraire.
02
Au temps où les peuples considéraient leurs souverains comme une pure manifestation de la volonté divine, ils se soumettaient sans murmurer à l'autorité des monarques, mais du jour où nous leur avons suggéré la notion de leurs propres droits, ils commencèrent à considérer leurs souverains comme de simples mortels, l'onction sacrée cessa d'être regardée comme divine par le peuple auquel nous avons enlevé sa foi; dès que nous eûmes ébranlé la croyance en Dieu, le pouvoir fut jeté au ruisseau, il devint la propriété publique dont nous nous emparâmes. De plus, l'art de gouverner les masses et les individus au moyen de théories, de grandes phrases, de soi-disant préceptes de vie sociale, d'étiquettes et de toutes sortes d'artifices dont les goyim ne peuvent saisir ni comprendre le but, cet art est une des particularités de notre génie administratif nourri d'analyse, d'observation et de telles subtilités de raisonnement que, dans ce domaine, nous ne pouvons avoir de rivaux, non plus que dans celui de l'élaboration des plans d'activité politique et de solidarité.
03
Une coalition universelle des goyim aurait pu, à un moment donné, avoir raison de nous, mais nous sommes désormais protégés de ce côté par des dissensions si profondément enracinées chez eux, qu'on ne peut plus les extirper. Nous avons mis en conflit leurs intérêts personnels et nationaux et aussi leurs haines de religion et de race, tous sentiments entretenus par nous dans leurs cœurs depuis de longs siècles. Grâce à cela, aucun État n'obtiendra nulle part de secours pour nous combattre, parce que chaque État croira qu'une coalition contre nous lui sera personnellement désavantageuse. Nous sommes trop puissants, il faut compter avec nous. Les puissances ne peuvent conclure le moindre traité sans que nous n'y participions secrètement.
04
Le Seigneur a dit : « Par moi règnent les rois ». Nos prophètes nous ont dit que nous avons été choisis par Dieu Lui-même pour régner sur toute la terre. C'est pourquoi Dieu nous a doués de génie ; il faut que nous puissions mener à bonne fin notre tâche qui est la conquête du monde par des moyens pacifiques.
05
Actuellement, tous les rouages des mécanismes gouvernementaux sont mis en mouvement par un moteur qui est entre nos mains ; ce moteur, c'est l'or. La science et l'économie politique inventée par nos Sages rend depuis longtemps hommage au prestige royal du capital.
06
Le capital, pour avoir sa liberté d'action, doit créer la liberté d'un monopole industriel dont on se servira pour assujettir le peuple. De nos jours, il importe plus de désarmer complètement les peuples que de les mener à la guerre, d'utiliser à notre profit les passions qui s'éveillent que de les éteindre, de saisir et d'interpréter les idées des autres dans le sens voulu par nous plutôt que de les supprimer.
07
Le problème essentiel et secret de notre gouvernement est d'affaiblir l'esprit public par la critique, de lui faire perdre l'habitude de la réflexion qui détermine une opposition à surmonter, d'orienter ses forces vers la vaine éloquence.
08
De tout temps, les peuples, comme les individus, ont pris les paroles pour des actes. Ils se contentent des apparences et font rarement attention si les promesses touchant la vie sociale ont été tenues. C'est pourquoi nous avons organisé des institutions présentant une belle façade, c'est-à-dire des loges maçonniques qui démontreront éloquemment leur contribution au progrès. Nous nous sommes appropriés la physionomie de tous les partis à tendances libérales et nous leur avons fourni des orateurs qui ont tant parlé qu'ils ont fatigué leurs auditeurs et les ont dégoûtés d'eux.
09
Afin de prendre en main l'opinion publique, il faut la rendre perplexe et exprimer de toutes paru tant d'opinions contradictoires que les goyim non initiés soient perdus dans leur labyrinthe et finissent par conclure qu'il vaut mieux ne pas avoir d'opinion politique, que les questions politiques ne doivent pas être connues du public sous leur vrai jour, que cela appartient à celui-là seul qui dirige. Le second moyen de réussir à gouverner est de multiplier les coutumes, habitudes, passions, conventions populaires, de telle façon que personne ne puisse plus rien démêler dans ce chaos et que, par suite, les hommes, voyant tout sous un aspect différent et donnant à toute chose une interprétation personnelle, cessent de se comprendre les uns les autres. Sur un tel terrain, l'inimitié des goyim les amènera à se trahir entre eux à noue profit La différence des points de vue est la meilleure créatrice des malentendus et des haines. Par ce moyen, nous sèmerons les dissensions dans tous les partis ; nous désagrégerons toutes les forces collectives qui refusent de nous obéir et de se soumettre à nous, et nous découragerons toute initiative personnelle, susceptible d'entraver notre Oeuvre.
10
Il n'y a rien de plus dangereux que l'initiative personnelle ; si elle est géniale en quoi que ce soit, elle peut avoir plus d'action que n'en auraient des millions d'individus parmi lesquels nous avons jeté la dissension. Nous devons éduquer les goyim de telle façon que, devant toute tâche qui exigerait une initiative personnelle, les bras leur tombent de découragement. La liberté d'action, que nous avons inculquée aux goyim, affaiblit les forces quand elle se heurte à la liberté d'autrui ; il en résulte des échecs, des déceptions et des secousses morales.
11
Tout cela, à la fin des fins, nous servira à lasser les goyim à ce point que nous les obligerons à nous offrir le pouvoir international, pouvoir qui, par ses tendances et sa préparation, est susceptible d'englober sans heurts toutes les forces gouvernementales du monde et de former un Super gouvernement. Alors, à la place des souverains régnants, nous mettrons un monstre que tous considéreront comme l'Administration super gouvernementale : ses mains s'étendront dans toutes les directions, comme des tenailles, et son organisation sera si colossale qu'elle ne pourra manquer de dominer les peuples.
Protocole XI
01
Le plan du gouvernement doit résider dans un seul cerveau; si l'on admettait son fractionnement dans divers esprits, on ne parviendrait pas à le consolider. Seul le souverain doit le connaître, ses administrateurs doivent, sans les discuter, exécuter les parties qui leur en sont communiquées quand il est besoin, ceci afin de ne pas le détruire ou de ne pas nuire à sa conception géniale et à l'harmonie de son ensemble, surtout, enfin, à la force pratique de l'importance secrète de chacun de ses points. Si une telle œuvre devait être discutée ou transformée par des opinions multiples en étant soumise au vote de voix nombreuses, elle porterait l'empreinte de toutes les conceptions erronées qui n'auraient pas pénétré toute la profondeur et l'harmonie de ses desseins. II faut que nos plans soient puissamment et logiquement .conçus ; c'est pourquoi nous ne pouvons pas les rendre publics et livrer cette Oeuvre géniale de notre chef à la foule ou à de nombreux groupes qui les disloqueraient. Tant que l'époque dé notre avènement à un règne manifeste et reconnu par tous n'est pas arrivée, nous n'entreprendrons pas de fond en comble la transformation des institutions existantes ; nous modifierons seulement leur base économique, et, par conséquent, tout l'ensemble de leur fonctionnement, en l'orientant vers la voie tracée dans nos plans.
02
A peu de chose près, les mêmes institutions existent dans tous les pays, sous des noms différents : les corps représentatifs, les ministères, le sénat, le conseil d'État, le corps législatif et exécutif. Je n'ai pas à vous expliquer le mécanisme des relations de ces institutions entre elles, puisque vous le connaissez fort bien vous-mêmes, mais je vous ferai remarquer que chacune d'elles remplit une fonction gouvernementale importante notez que j'applique le mot « importante » non pas à l’institution, mais bien à la fonction ; dès lors, ce ne sont plus les institutions qui sont importantes, les institutions se sont partagé toutes les fonctions gouvernementales : les pouvoirs administratif, exécutif, législatif, judiciaire et le pouvoir de contrôle. C'est pourquoi ces fonctions de l'organisme gouvernemental sont devenues semblables aux organes du corps humain ; il en résulte que si l'on détériore un de ces organes de la machine gouvernementale, l'État tombe malade, comme le fait un corps humain, et il meurt.
03
Quand nous eûmes contaminé l'organisme gouvernemental par le libéralisme, ce poison mortel, tout l'ensemble de la vie politique des États fut modifié ; tous furent atteints d'une maladie mortelle : la décomposition du sang. II ne reste plus qu'à attendre la fin de leur agonie.
04
Le libéralisme engendra des gouvernements constitutionnels qui remplacèrent les autocraties. Une constitution n'est guère autre chose qu'une école de discordes, de querelles, de mésintelligence, de dissentiments, d'agitations stériles, de tendances de partis, de tout ce qui sert à affaiblir l'activité des États. La tribune, comme ta presse, a condamné les gouvernements à l'inaction et à l'impuissance ; par là même, ils devinrent inutiles ; c'est ce qui, dans beaucoup de pays, détermina leur chute. Il devint alors possible d'inaugurer l'ère républicaine ; nous remplaçâmes le représentant de la nation par sa propre caricature un président de la République, pris dans la foule, au milieu de nos créatures, de nos esclaves. Telle fut la première mine posée par nous sous les États des peuples goyim.
05
Dans un avenir prochain, nous instituerons la responsabilité des présidents; alors, nous n'aurons plus à nous gêner pour appliquer notre plan; les présidents en auront toute la responsabilité. Le fait de cette responsabilité va éclaircir les rangs des assoiffés du pouvoir, et ainsi naîtront la confusion et la désorganisation du pays qui ne pourra pas trouver de président. C'est alors que nous entrerons de plain-pied dans les rangs du gouvernement.
06
Mais, auparavant, nous machinerons l'élection de présidents ayant dans leur vie un Panama quelconque. Avec ces tares dans leur passé, ils seront de fidèles exécuteurs de nos ordres, redoutant la révélation des dites tares et intéressés à conserver les avantages et les privilèges du poste de président. La Chambre des députés aura à élire, à protéger et à défendre les présidents, mais nous la priverons du droit de proposer des lois et de les modifier, car ce droit sera la prérogative du président responsable, dont le pouvoir deviendra, bien entendu, la cible de toutes les attaques ; mais nous lui accorderons, pour se défendre, le droit d'en appeler directement à la décision du peuple, c'est-à-dire d'avoir recours à un plébiscite, sans passer par l’intermédiaire de ses représentants, car le peuple, c'est-à-dire la majorité de la foule, est notre serviteur aveugle. Nous accorderons au président le droit de proclamer la loi martiale ; nous motiverons ce droit par le fait que le président, en tant que chef de toutes les armées du pays, en peut disposer pour défendre la constitution républicaine, dont la protection lui incombe, puisqu'il en est le représentant responsable.
07
II est évident que sous un pareil régime, la clef du saint des saints sera entre nos mains ; sauf nous-mêmes, personne ne pourra diriger le pouvoir législatif.
08
De plus, on retirera à la Chambre le droit d'interpellation sur les mesures gouvernementales à prendre, sous prétexte de sauvegarder le secret politique, secret dont le président aura la responsabilité. Le nombre des représentants du peuple sera réduit, par la nouvelle constitution, au plus strict minimum, ce qui réduira du même coup l'expansion des passions politiques; mais si, malgré tout, celles-ci venaient à s'enflammer même dans une Chambre ainsi réduite au minimum, nous en aurions toujours raison en faisant appel à la majorité du peuple. Le président de la République aura la prérogative de nommer les présidents et vice-présidents de la Chambre et du sénat. Nous obligerons de réduire à quelques mois la durée des sessions parlementaires permanentes. En outre, le président de la République, en sa qualité de chef du pouvoir exécutif, aura le droit de convoquer ou de dissoudre les assemblées parlementaires, et, en cas de dissolution, d'ajourner la convocation d'un nouveau parlement. Afin de ne pas trop surcharger la responsabilité du président, nous insinuerons à ceux qui l'entourent- ses ministres et ses hauts fonctionnaires – de passer outre les ordres du président et d'y substituer leurs propres mesures personnelles. Ils assumeront aussi parfois la responsabilité à sa place. Nous recommanderons tout particulièrement ce rôle au sénat, au Conseil d'État et aux Cabinets des ministres. Le président de la République interprétera à notre gré celles des lois existantes qui peuvent être interprétées de différentes façons. Il pourra aussi les annuler en cas de nécessité. Il proposera des lois provisoires et des modifications de la constitution, pourvu qu'il motive ces mesures en disant qu'elles sont exigées pour le plus grand bien de l'État.
09
Par ces moyens, nous annulerons, petit à petit, tout ce que nous avons été contraints d'instituer jusqu'à présent, et nous procéderons, lorsque sonnera l'heure de remplacer les gouvernements par notre pouvoir autocrate, à l'abrogation imperceptible de toute constitution.
10
Il est possible que notre Souverain autocrate soit reconnu Souverain de l'Univers – même avant l'abrogation des constitutions. Cette reconnaissance peut avoir lieu au moment où les peuples, exaspérés par les désordres et la faillite morale de leurs gouvernements quels qu'ils soient, s'écrieront : « Déposez-les tous, et donnez-nous un seul chef, un Roi de l'Univers, fût-il du sang de Sion, qui saura nous unir et abolira les causes de nos discordes, à savoir : les frontières, les nationalités, les religions et les dettes nationales ; un roi, enfin, qui nous ramènera le calme et la paix que nous ne pouvons obtenir avec nos gouvernants et nos représentants, qui nous sacrifient toujours à leurs intérêts personnels.
11
Vous vous rendez bien compte qu'afin de pouvoir exprimer de tels désirs, il faut troubler sans cesse les rapports des peuples entre eux et avec leurs autorités gouvernementales. Tout le monde sera ainsi épuisé par les discordes, l'hostilité réciproque, les luttes, les rivalités et même par le martyre et par l'extermination des peuples connus par leur longanimité (par exemple les Russes, les Indiens et autres), par la famine, par l'inoculation de maladies contagieuses, dont le contrepoison n'est connu que de nos savants, par la misère, afin que les goyim n'entrevoyant pas d'autre issue, se rendent à notre domination financière et à celle de nos monopoles. Il ne faut pas leur laisser de répit, car, autrement, le résultat de tout notre travail préalable se ferait attendre, ce qui n'est pas à souhaiter.
Protocole XII
01
Voici donc le programme de notre constitution transitoire
1.Nous créerons les lois, le droit et la justice ;
2.Par les édits d'un président responsable ;
3.Sous forme d'ordres généraux ;
4.Sous forme d'ordonnances sénatoriales et de décrets du conseil d'État ;
5.Sous forme de circulaires ministérielles, et ;
6.Si le moment est opportun, sous forme de coup d'État.
02
Étant fixés sur ces points, nous nous occuperons des détails du plan, ce qui est indispensable pour effectuer, dans le sens qui nous est favorable, le changement du mécanisme des machines gouvernementales. Éclaircissons les questions qui concernent la liberté de la presse, le droit des associations, la liberté de conscience, les droits électoraux et tant d'autres questions qui devront disparaître du répertoire humain ou bien être radicalement modifiées dès le lendemain de l'avènement au pouvoir du Souverain international. C'est à ce moment-là que, d'un seul coup il faudra promulguer tous nos décrets et les appliquer rigoureusement, car toute modification postérieure n'aurait plus sa raison d'être tout changement fait après coup avec fermeté ne ferait qu'exaspérer le peuple; d'autre part, s'il s'opérait sans fermeté, le peuple dirait. « Ils ont reconnu leur erreur », et cela nuirait à l'auréole d'infaillibilité du nouveau pouvoir, les deux cas étant également compromettants pour le prestige de la nouvelle force. Il nous est nécessaire qu'au moment de son avènement, à l'heure même de sa proclamation, les peuples, encore ahuris par le coup d'État et saisis par la stupéfaction et la terreur, comprennent que notre puissance est si invulnérable et si forte qu'en aucun cas nous ne compterons avec eux et ne prendrons en considération leurs protestations ou leurs avis, dont nous réprimerons les manifestations en tout temps et en tout lieu, s'il est nécessaire. II faut qu'ils sachent que nous avons pris d'un seul coup ce qu'il nous fallait du pouvoir, que nous ne partageons avec personne. Alors, de crainte et de terreur, ils fermeront volontairement les yeux et attendront les événements, espérant qu'il en sortira quelque chose, une amélioration, peut-être... D'autant plus que nous promettrons de leur restituer toutes leurs libertés et tous leurs privilèges, après avoir pacifié les partis et vaincu les ennemis de la paix. L'avenir dira combien de temps ils devront attendre...
03
Pourquoi avons-nous conçu pour nous cette politique et en avons-nous enseigné aux goyim certaines parties dans notre propre intérêt, sinon pour obtenir par un détour ce que nous ne pouvions gagner par une voie directe ? La politique a été la base de notre organisation. Actuellement, il ne nous reste plus qu'à travailler à son achèvement, afin d'installer notre trône sur une base commode et solide.

Introduction aux Protocoles des sages de Sion