En prévision de la
«Bataille de Deir ez-Zor», qui va décider du sort du monde entier, le Président
Poutine vient d’ordonner : a) à
toute la Flotte du Nord de se mettre en
mer et de se disperser dans ses zones d'alerte de combat; b) à plus de 2.000 soldats de la défense aérienne
de se préparer aux hostilités; c) aux forces
stratégiques de missiles nucléaires de se préparer à des frappes de
représailles contre toute attaque chimique, d) au vice-amiral Kulakov de la flotte du
Nord à se préparer à lancer des "opérations de
combat" anti-sous-marines dans la mer Rouge; et e) aux redoutables
et « furtifs » sous-marins de croisière en Méditerranée d'être
immédiatement prêts au « plein combat».
La «Bataille de deir ez-Zor»
se réfère au conflit imminent à Deir ez-Zor en Syrie, entre les forces militaires alignées avec la
Russie et celles alignées avec les États-Unis, qui se comptent actuellement en dizaines
de milliers de soldats de chaque côté, et qui continuent à inonder la région dans
l'attente de la guerre titanesque qui va se déclencher bientôt.
Deir ez-Zor, signifie
"monastère du bosquet" et c'est la ville la plus importante
dans toute la zone de guerre du Levant, étant donné que son emplacement est sur
la route
stratégique qui relie l'Iran à Bagdad et
à Damas, via la Badia, au Liban, et que, depuis 2005, la
Russie détient les droits exclusifs sur ses vastes et inexploitées réserves de
pétrole et de gaz.
En 2014, les
États-Unis, craignant le développement de l'axe russo-syrien-iranien au Levant,
ont créé l'organisation terroriste d'État islamique (ISIS / ISIL / IS / Daesh)
et qui les ont ensuite déchaînés, non seulement contre la Syrie et l’Irak, mais
aussi contre le monde entier.
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L'axe
russo-syro-iranien, est principalement composé de forces orthodoxes chrétiennes
et des forces musulmanes chiites, alors que ces forces alignées sous la
houlette des États-Unis sont principalement composées de forces juives et islamistes
sunnites (frérots, wahhabites, salafistes, etc.). La principale différence entre
ces forces musulmanes étant que les chiites sont tolérants envers d'autres
croyances religieuses [en Iran, les chrétiens, les juifs et les zoroastriens
sont protégés par la loi et ont les mêmes droits et devoirs que les musulmans,
et disposent de sièges dans le gouvernement], tandis que les islamistes sunnites
mettent à mort tous ceux qui ne croient pas comme eux [en Arabie Saoudite,
toute personne ayant une autre croyance religieuse est mise à mort]. Chez les
islamistes sunnites, tous les musulmans qui ne se conduisent pas comme eux
(barbe, callosité sur le front, hijab ou tchador pour les femmes, etc.) sont traités
d’apostats, c’est pour cela que les islamistes sont aussi appelés, chez la
majorité des autres musulmans, des takfiristes.
Selon Wikipédia : « Le
terme takfiri signifie littéralement
« excommunication » ce qui emporte le prononcé de la peine
de mort. Les takfiris considèrent les musulmans ne partageant pas
leur point de vue comme étant des apostats, ce
qui les autoriserait bien légitimement à verser leur sang. Pour mettre au pas
leurs coreligionnaires, ils font donc un recours systématique à l'arme du takfir.
Autrement dit, le takfirisme se définit comme un terrorisme intellectuel,
joignant la parole aux actes. »
Au Maghreb par exemple, lorsqu’une femme normale se convertit à l’islamisme
en adoptant ses accoutrements étranges et étrangers (voile, tchador, burka,
etc.) on dit qu’elle est « entrée en religion », مُتديٌنة,
sous-entendu que les autres femmes musulmanes normales sont restées « en
dehors de la religion », donc, par ce langage, on signifie bien que toute
femme non voilée est une apostate, donc susceptible de subir les foudres « légales
en religion » telles que définies par le takfirisme avec en plus, l’esclavage
sexuel des filles et des femmes non voilées, leur achat et vente comme pour du
bétail [Voir : DAECH
: au marché, une "esclave" vaut entre 35 et 138 Euros].
Dès que les États-Unis ont
relâchés leurs daé-chiens enragés du soi-disant État islamique sur le Levant, ces
derniers ont procédé au génocide des chrétiens orthodoxes et des musulmans
chiites, que le monde n'a pas vu depuis le
Moyen âge, et dont la férocité et la
barbarie n'ont pas trouvé d’égal depuis cette époque. Ce génocide est
accompagné de la destruction totale des sites religieux non musulmans et de
tous les monuments anciens. Ce dernier point est aussi important pour les islamistes
que pour les Américains. Pour les premiers, l’Histoire commence avec l’avènement
de Mahomet, vers 630 après J.C. ; et pour les seconds, l’Histoire n’existe
pas car les États-Unis, comme Israël, sont des états artificiels créés sur les
cadavres des autochtones, et sur le vol de leurs terres.
Avec l’entrée en guerre
des forces aériennes russes, les forces terrestres syriennes, libanaises (Hezbollah)
et iraniennes, ont détruit les terroristes de l'État islamique en Syrie, alors
que les forces irakiennes chiites les ont détruites dans leur pays aussi.
La dernière bataille
contre l'État islamique est donc celle de la ville stratégique et vitale de
Deir ez-Zor. En ce moment, pendant que les forces militaires de l'axe russo-syro-libano-iranien
approchent de cette ville, les États-Unis font tout pour empêcher que les
forces de leurs mercenaires islamistes terroristes soient totalement anéanties.
Ainsi, la Russie est en
train de
bloquer le flanc nord de cette bataille en envoyant des unités blindées pour
aider les forces kurdes pro-syriennes, ce qui a amené les Américains
à s'attaquer à leurs alliés turcs supposés (pour la première fois dans cette
guerre) en leur tirant dessus.
31/08. Les forces
syriennes ont pris le contrôle du mont Bishri, situé dans la campagne occidentale de Deir Ez Zour |
La milice du Pentagone pour la bataille de Deir Ez-Zor
Des
groupes tribaux, composés des membres de tribus originaires de Raqqa et
de Deir Ez-Zor, se présentent en tant que groupe indépendant qui agit sous le
commandement de la coalition internationale, c'est-à-dire des Etats-Unis. Mais
en réalité, ce groupe est affilié au parti politique d’al-Ghad (Syria’s
Tomorrow Movement), dirigé par l’opposant pro saoudien Ahmed Al-Jarba.
Lors
d’un entretien accordé à l’agence Reuters en février 2017, M. Jarba, l’un des
chefs de cette milice, avait affirmé que cette milice était constitué de 3.000
miliciens qui ont été formés et entrainé par la Coalition et qu’elle était
disposée à participer aux combats de Raqqa.
La
télévision libanaise Al-Mayadeen affirme que les États-Unis ont décidé de créer une force
terrestre ayant pour mission « d’occuper la province de Deir Ez-Zor ».
Ce serait Ahmad Jarba qui devra la diriger, et sera chargé de contrer
« les forces de l’armée syrienne et ses alliés ».
Al
Mayadeen, citant des sources locales à l’est de la Syrie, confirme aussi le
transfert d’armes et de munitions depuis la ville d’al-Ramilan à Hassaké dans
le nord-est de la Syrie vers la ville d’al-Chadadi dans le rif sud de cette
même province.
Il
s’agirait d’un vaste mouvement de troupes et de munitions en prévision d’une
vaste offensive contre les positions de l’armée à l’est syrien. Cette même source fait
également état de l’envoie d’officiers américains dans la région d’al-Chadadi.
Les Américains chercheraient ni plus ni
moins à s’emparer de la banlieue sud de Hassaké et de la banlieue est de Deir Ez-Zor,
frontalière avec l’Irak. C’est dans cette perspective que s’inscrit
l’escalade des raids américains meurtriers perpétrés contre les civils de
Deir Ez-Zor ces derniers jours. Un signe que ce champ d’action leur revient
exclusivement.
Les
États-Unis reconstruisent les terroristes le long de la frontière syrienne
Les officiers
américains réorganisent les terroristes dans les frontières partagées de la
Syrie avec l'Irak et la Jordanie après les récentes défaites du groupe
terroriste, a déclaré mercredi un expert sur le développement mondial arabe.
Hassan
Hanizadeh a souligné la libération de la région irakienne de Tal Afar près de
la Syrie et le contrôle des forces libanaises sur la région d'Arsal le long des
frontières entre la Syrie et le Liban et les victoires gagnées par l'armée
syrienne à Tadmor, Homs, Deir ez-Zor et Hama.
Il a souligné
que les efforts de six ans faits par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Arabie
saoudite et la Turquie pour changer la géopolitique militaire et
politique de la Syrie sont restés futiles.
"En
particulier, les États-Unis et l'Arabie saoudite sont très préoccupés par
l'augmentation de l'influence du front de résistance sur la région après une
série de défaites vécues par des groupes terroristes", a-t-il
noté.
Hannibal GENSERIC