jeudi 21 septembre 2017

Syrie. Les Spetsnaz russes "bottent le cul" à al-Qaïda et aux Services secrets US

En essayant de capturer 29 soldats russes dans le nord de la Syrie,  les terroristes islamistes d’Al-Qaïda et leurs chefs des services secrets des États-Unis se font « botter le cul ». C'est une vraie guerre là-bas ... et les Russes et les Américains sont pratiquement face à face au combat.
Le général Sergei Rudskoi explique que la CIA et leurs harkis d'Al-Qaïda ont eu une très, très mauvaise journée hier, lors d'une offensive contre l'armée syrienne à la frontière des provinces de Hama et d’Idlib.
Les Américains aiment bombarder les petits pays sans défense et pratiquement à l'âge de pierre, cela fait partie de leur culture comme le baseball, la tarte aux pommes et l'obésité morbide. Une des choses qu'ils ne font jamais, cependant, est de choisir un pays qui a la capacité de se battre [Voir : Comment les Américains font vraiment la guerre].
Dans cette vidéo, le général Rudskoi rapporte juste les faits, et rien que les faits
Eh bien, cette fois l'ours russe lui-même a malmené ses adversaires comme il l’avait fait avec Napoléon et Hitler il y a quelques temps, et la réalité s'ensuivit.
Hier, selon le général Rudskoi, une armée de « coupeurs de têtes modérés», dirigés par leurs patrons américains des «Services secrets», en violation flagrante d’un accord de cessez-le-feu, ont lancé une attaque avec des chars et de l'artillerie contre les forces syriennes au nord de Hama dans la zone de désescalade, dans le but d'arrêter l'avance réussie de l'armée syrienne.
Une partie clé de plan américano-qaïdiste était de capturer 29 soldats russes, ce qui constituerait un embarras majeur pour la Russie.
Mais c’est ici que cette histoire dérape.
Les 29 Russes ont été piégés pendant plusieurs heures par les harkis islamistes, engagés dans un combat de feu lourd pour leur survie même.
Enfin, une unité de Spetsnaz (soldats d’élite des Opérations spéciales), partiellement composée de «militaires du Nord Caucase» (probablement les Tchétchènes, les Russes les plus féroces de la Russie) ont franchi la ligne des terroristes.
Puis, comme illuminant le ciel Syrien, les jets Sukhoi russes ont mené des attaques ponctuelles contre les terroristes, qui ont ensuite été bombardés avec une salve d'artillerie, couvrant l'équipe russe de sauvetage.
Ils ont réussi à atteindre leurs camarades, et bien que trois opérateurs fussent blessés, la Russie n'a subi aucune victime.
AL-Qaïda et les «Services secrets» des États-Unis ont toutefois eu une très, très, mauvaise journée.
"187 objets, environ 850 terroristes, 11 chars, quatre véhicules blindés, 46 pickups, cinq mortiers, 20 camions et 38 entrepôts d'armes ont été détruits dans une période de 24 heures par la contre-attaque russe".
Le commentaire de fin du général russe était classique:
"L'opération de destruction des terroristes se poursuivra".
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Voici la transcription complète des remarques du général: (Pièces clés en gras)
Une offensive à grande échelle sur les positions des troupes du gouvernement syrien dans la zone d'escalade d'Idlib, qui a violé un accord de cessez-le-feu, a été "initiée par les services secrets américains pour empêcher l'avance réussie des troupes gouvernementales [syriennes] à l'est de Deir ez-Zor, " a déclaré le chef du Département opérationnel principal de l'état-major général russe Sergei Rudskoi a déclaré lors d'une séance d'information à Moscou, mercredi.
Sergei Rudskoi, chef du Département opérationnel principal de l'état-major général russe (russe):
"Malgré les accords signés le 15 novembre à Astana, les militants de Jabhat Al-Nosra se sont joints à des groupes qui ne voulaient pas se conformer aux termes du cessez-le-feu, à 8h00 (heure locale) (06h00 GMT) le 19 septembre ont lancé une grande échelle offensant sur les positions des troupes gouvernementales au nord et au nord-est de Hama dans la zone d'escalade Idlib.
L'attaque a été menée avec le soutien des chars et des véhicules de combat d'infanterie, elle a été précédée d'un barrage d'artillerie.
Au cours de la journée, les militants ont réussi à pénétrer à 12 kilomètres à travers la ligne de défense des troupes du gouvernement et à l'avant jusqu'à 20 kilomètres [12,4 miles].
Selon les informations actuelles, l'attaque a été lancée par les services secrets américains pour empêcher l'avance réussie des troupes gouvernementales [syriennes] à l'est de Deir ez-Zor.
L'un des principaux objectifs des actions des militants était de tenter de capturer 29 membres des unités de la police militaire russe, qui effectuaient des tâches dans un point d'observation déployé dans la région pour contrôler les forces de désescalade.
Dans l'attaque des militants, un peloton (russe) de la police militaire de 29 personnes a été piégé et, pendant plusieurs heures, a repoussé les attaques de l'ennemi main dans la main  avec la tribu Mwali, qui a signé l'accord de cessation des hostilités.
Dans ces conditions extrêmes, le commandant des forces russes en Syrie, le général-colonel Surovkin, a formé un groupe de sauvetage.
Il était composé d'unités de forces d'opérations spéciales, de la police militaire, auxquelles se sont joints les militaires  tchétchènes et les Forces spéciales syriennes.
L'équipe était dirigée par le chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation de la guerre  et Héro de la Russia, le major-général Victor Shuliak.
 L'intervention a mené des frappes sur les positions des terroristes. Les actions de l'équipe de sauvetage ont été constamment soutenues par une paire de Sukhoï Su-25, frappant les militants et les véhicules blindés d'altitudes extrêmement faibles. En conséquence, l'encerclement a été brisé et des unités des forces armées de la Fédération de Russie, sans une perte, a atteint la zone contrôlée par les troupes gouvernementales [syriennes].  
Pendant l'opération, trois soldats des forces d'opérations spéciales ont été blessés. Tous les participants à cette opération unique ont reçu des récompenses de l'État. Une attaque terroriste a été arrêtée et les terroristes ont subi de lourdes pertes en raison des mesures prises par le commandement russe avec l'état-major général de la Syrie.
Les frappes aériennes et d’artillerie ont détruit 187 objets, environ 850 terroristes, 11 chars, quatre véhicules blindés, 46 camionnettes, cinq mortiers, 20 camions et 38 entrepôts d'armes ont été détruits pendant une période de 24 heures.
Des escouades de gouvernement avec le soutien des avions russes, ont contre-attaqué et ont presque totalement recouvré le terrain perdu. L'opération de destruction des terroristes se poursuivra. 
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Moscou avertit Washington après des tirs de rebelles soutenus par les USA contre les forces du régime
La Russie a accusé, jeudi 21 septembre, les rebelles syriens appuyés par Washington d'avoir ouvert le feu contre les troupes gouvernementales près de Deir ez-Zhor et averti les militaires américains qu'un nouvel incident du même type entraînerait une riposte.
"Les troupes syriennes ont été victimes à deux reprises de tirs nourris d'artillerie et de mortier depuis des positions situées sur la rive orientale de l'Euphrate, où se trouvent des combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) et des forces spéciales américaines", a déclaré le général Igor Konachenkov de l'armée russe, cité dans un communiqué.
Selon le général, des militaires des forces spéciales russes se trouvent actuellement aux côtés des troupes de Bachar el-Assad dans les zones qui ont été prises pour cible.
Les endroits d'où proviennent les tirs seront frappés immédiatement, avertit Moscou
Moscou a informé un haut représentant de l'armée américaine via un canal de communication au Qatar que, désormais, "les tentatives de tirs provenant des zones où se trouvent les combattants des FDS seront stoppées immédiatement". "Les endroits d'où proviennent les tirs dans ces zones seront immédiatement frappés à l'aide de tout l'équipement militaire disponible", a-t-il averti.
La Russie avait déjà accusé mardi les groupes rebelles syriens soutenus par les Etats-Unis de prendre pour cible les forces de Bachar el-Assad et de gêner leur progression face aux jihadistes de l'Etat islamique (Daech) sur l'Euphrate.
Selon l'armée russe, les rebelles ont également ouvert des barrages situés en amont de l'Euphrate pour gêner la traversée du fleuve par l'armée du régime, qui mène une offensive contre les jihadistes de l'EI à Deir ez-Zhor,.
En franchissant l'Euphrate, l'armée gouvernementale s'est rapprochée du théâtre d'opération des rebelles appuyés par Washington.  
Plus de 85% du territoire de Deir ez-Zhor libérés par les forces syriennes
"Plus de 85% du territoire de Deir ez-Zhor se trouve sous le contrôle des troupes syriennes. La ville sera entièrement libérée la semaine prochaine", a indiqué Igor Konachenkov.
 

Hannibal GENSERIC