mardi 28 novembre 2017

L'occupation américaine a transformé l'Afghanistan en un paradis ... pour les violeurs d'enfants



Les Talibans sévissaient sévèrement contre l'abus sexuel des enfants qui fleurit à nouveau sous la tolérance protectrice américaine. Le mollah Omar a dit à ses hommes de punir le viol des "bacha bazi" [1]  de mort. Les Américains ont dit à leurs troupes d'apprendre à vivre avec, en fermant les yeux et les oreilles. Venus pour « installer la démocratie », les Américains ont en fait réimplanté deux traditions calamiteuses que les Talibans « obscurantistes » étaient sur le point d’éradiquer : la culture de l’opium et le viol des petits garçons.

Préambule.
En 2000-2001, le gouvernement des Taliban, en collaboration avec les Nations Unies, a imposé une interdiction de la culture du pavot. En 2001, la production d’opium a diminué de plus de 90%. En fait, l’explosion de la production d’opium a coïncidé avec l’assaut de l’opération militaire dirigée par les États-Unis et la chute du régime des Taliban.
L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), basé à Vienne, révèle que la culture du pavot s’étendait sur plus de 154,000 hectares en 2012, soit une augmentation de 18% par rapport à 2011. En 2013, un porte-parole de l’UNODC a confirmé que la production d’opium était montée à des niveaux jamais atteints.
En 2014, la culture de l’opium en Afghanistan a atteint un niveau record, selon l’enquête sur l’opium afghan de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime. Une légère baisse s’est produite en 2015-2016.
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Il y a une histoire qui circule le long du circuit des médias grand public américain: on a dit aux soldats américains en Afghanistan que la pratique pédophile des «garçons danseurs» était culturellement acceptée en Afghanistan et qu'il ne faut pas s'en préoccupait. 
Selon Marine Times:
Selon un rapport publié jeudi par l'inspecteur général du Pentagone, les troupes américaines ont été priées d'ignorer le viol et les abus sexuels commis par les forces de sécurité afghanes qui sont partenaires des Américains.
Bien que le rapport ait trouvé qu'il n'y avait pas d'instructions écrites indiquant aux troupes américaines d'ignorer les allégations d'abus, une formation de sensibilisation culturelle pour le personnel américain déployé en Afghanistan a identifié l'abus sexuel d'enfant comme une pratique culturellement acceptée en Afghanistan.
En fait ce n'est pas une nouvelle. Ce qui est nouveau, c’est que cela a maintenant été confirmé par l'inspecteur général du Ministère de la Défense américain. Cependant, pendant de nombreuses années, de nombreux vétérans américains de l'occupation afghane ont raconté cette histoire. Une fois dans le pays, les supérieurs leur ont dit de fermer les yeux sur les agissements pervers des troupes, de la police et des fonctionnaires afghans alliés des États-Unis. Et un certain nombre des soldats américains qui ont tenté d’intervenir ont eu des problèmes avec leurs supérieurs.
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La police parrainée par les États-Unis est particulièrement célèbre pour ces agissements pervers :
Pratiquement tous les 370 postes de contrôle de la police locale et nationale d'Uruzgan ont des bachas [1]- certains jusqu'à quatre - qui sont illégalement recrutés non seulement pour la compagnie sexuelle, mais aussi pour porter les armes, ont déclaré plusieurs responsables.
Certains policiers, disent-ils, exigent des bachas comme un avantage du travail, refusant de rejoindre des avant-postes où ils ne sont pas disponibles.
Cependant, ce que la plupart de ces rapports ne disent pas, c'est que, contrairement aux Américains, les talibans ne toléraient pas cette pratique et la punissaient par la mort:
Sous les talibans, bacha bazi a été déclaré homosexuel dans la nature, et donc interdit. L'opposition des talibans aux bacha bazi était qu'ils les considéraient comme incompatibles avec la charia et interdisaient cette pratique après leur arrivée au pouvoir en 1996. Comme pour les autres activités homosexuelles, l'accusation entrainait la peine de mort.
En fait, même aujourd'hui, les « garçons danseurs » sont enclins à chercher refuge et vengeance chez les talibans:
Les abus horribles aux points de contrôle font que ces garçons, souvent non payés et non enregistrés, ont soif de vengeance et deviennent proie facile pour le recrutement des talibans - souvent parce qu'il n'y a pas d'autre échappatoire aux commandants exploiteurs.
Gardez cela à l'esprit la prochaine fois que vous entendrez comment les États-Unis doivent continuer à diriger l'Afghanistan pour que «les filles puissent aller à l'école» et ainsi de suite.
Les talibans avaient réprimé cette infâme pratique jusqu'à ce que les Américains renversent les talibans et ont permis, de nouveau, le viol des garçons esclaves, parfois aussi jeunes que 10 ans.
Dans ce cas, les États-Unis se battent littéralement du côté des pédophiles violeurs contre ceux qui les arrêteraient.
Oui, les talibans ont dirigé un régime dur et oppressif (il serait étonnant qu'un régime issu de 15 ans de guerre soit libéral). Mais le régime américain qui l'a remplacé a réussi à être si lâche et si dégoûtant qu'il ne peut pas revendiquer une plus haute morale que des talibans médiévaux.

NOTES

[1] Le "bacha bazi", qui signifie "jouer avec les garçons" en dari, revient à un viol d'adolescents réduits à l'état d'esclaves sexuels. Sans soutien ni législation pour les protéger, les rescapés de cette redoutable tradition afghane sont souvent contraints de vivre cachés s'ils ont échappé à leurs maîtres. Ou de se prostituer pour survivre.
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Dans la société afghane conservatrice et ségréguée entre genres, le bacha bazi n'est pas associé à l'homosexualité, interdite par l'Islam, ni même à la pédophilie. Posséder de jeunes garçons est dans certains milieux une façon d'assoir son pouvoir, comme ailleurs le fait d'exhiber une belle épouse.
Parfois, la seule solution pour les jeunes victimes consiste à passer un accord avec les talibans, qui ont par le passé recruté ces garçons avides de revanche pour monter des attaques suicides contre des postes de police.
Même les parents les mieux intentionnés sont consumés par la honte quand ils amènent leur enfant blessé chez le médecin.
"De plus en plus de parents amènent leurs fils en bredouillant qu'ils ont des problèmes intestinaux", raconte un chirurgien du Helmand, province dans laquelle le phénomène des bachas bazi est largement répandu.
"Mais l'examen montre que ces enfants ont été violés et qu'ils ont besoin d'être recousus. Les parents éclatent alors en sanglots et supplient « Nous ne voulons pas que ça se sache, mais sauvez notre fils », assurent-il.

Hannibal GENSERIC