lundi 29 janvier 2018

Israël a procédé à 2700 assassinats de leaders mondiaux



Dans ses 70 ans d'histoire, Israël a mené au moins 2.700 opérations d'assassinat, dont l'empoisonnement par irradiation du dirigeant palestinien Yasser Arafat en 2004, selon un nouveau livre. L’auteur, un correspondant  du Renseignement, Ronen Bergman, a eu accès aux agents du Mossad, au Shin Bet et au personnel militaire qui ont tous révélé leurs histoires choquantes sur les assassinats commandités par l'État sioniste.

Independent.co.uk rapporte: Basé sur 1000 entrevues et des milliers de documents et plus de 600 pages, Rise and Kill First fait valoir qu'Israël a utilisé l'assassinat au lieu de la guerre, tuant une demi-douzaine de scientifiques nucléaires iraniens, par exemple , plutôt que de lancer une attaque militaire. Cela suggère également fortement qu'Israël a utilisé l'empoisonnement par radiation pour tuer Yasser Arafat, le dirigeant palestinien de longue date.
M. Bergman écrit que la mort de M. Arafat en 2004 correspond à un modèle d’assassinat connu qui a ses partisans. Mais il s'abstient d'affirmer catégoriquement ce qui s'est passé, disant que la censure militaire israélienne l'empêche de révéler ce qu'il sait.
Le titre du livre vient de l'ancienne exhortation juive du Talmud: «Si quelqu'un vient vous tuer, lève-toi et tue-le en premierM. Bergman dit qu'un pourcentage énorme des personnes interrogées citaient ce passage comme justification de leur travail [1]. Il en va de même pour l'avocat de l'armée qui estime que de telles opérations sont des actes de guerre légitimes.
Nous avons vu que des dirigeants juifs (rabbins, politiques) ont toujours préconisé l'assassinat des non-juifs en Palestine (musulmans, chrétiens). Ainsi,  Ayelet Shaked avait déjà préconisé l’assassinat de masse de mères palestiniennes et de leurs enfants.
« Si Poutine veut survivre », il vaut mieux pour lui de faire ce qu’Israël lui dit.
Ce sont les mots d’Ayalet Shaked, la ministre israélienne de la Justice, connue pour avoir préconisé l’extermination des enfants palestiniens (qu’elle appelle les «petits serpents») ainsi que les mères qui les portent.
La Russie, la Syrie et l’Iran gagnent. Israël est le grand perdant. Pas étonnant que Shaked soit réduite à des menaces de mort contre Vladimir Poutine.
Bonne chance pour tenter de concrétiser ces menaces, Ayelet. Vous découvrirez bientôt que s’en prendre à Poutine est beaucoup plus difficile que d’abattre des femmes et des enfants non armés.
Malgré les nombreuses interviews, y compris avec les anciens premiers ministres Ehud Barak et Ehud Olmert, M. Bergman, l'auteur de plusieurs livres, dit que les services secrets israéliens ont cherché à interférer avec son travail, en organisant une réunion en 2010 pour perturber ses recherches et avertissant les anciens employés du Mossad de ne pas parler avec lui.
Il affirme que bien que les États-Unis aient eu des contraintes plus strictes sur ses agents qu'Israël, le président George W. Bush a adopté de nombreuses techniques israéliennes après les attaques sous faux drapeau du 11 septembre 2001 [2] et le président Barack Obama a lancé plusieurs centaines d'assassinats ciblés.
"Les systèmes de commandement et de contrôle, les salles de guerre, les méthodes de collecte d'informations et la technologie des avions sans pilote ou des drones, qui servent aujourd'hui les Américains et leurs alliés, ont été développés en Israël", écrit M. Bergman.
Le livre donne une histoire texturée des personnalités et des tactiques des différents services secrets. Dans les années 1970, un nouveau chef des opérations du Mossad a ouvert des centaines de sociétés commerciales à l'étranger avec l'idée qu'elles pourraient être utiles un jour. Par exemple, le Mossad a créé une entreprise de transport maritime au Moyen-Orient qui, des années plus tard, s'est avérée utile pour assurer la couverture d'une équipe dans les eaux au large du Yémen.
Il y a eu beaucoup d'échecs. Après qu'un groupe terroriste palestinien ait tué des athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972, Israël a envoyé ses agents pour tuer les auteurs - et a abattu plusieurs hommes mal identifiés. Il y a eu aussi des opérations réussies qui ont fait plus de mal que de bien aux objectifs politiques d'Israël, note M. Bergman.
M. Bergman soulève des préoccupations morales et juridiques provoquées par des meurtres parrainés par l'État, y compris l'existence de systèmes juridiques distincts pour les agents secrets et le reste d'Israël. Mais il présente les opérations, pour la plupart, comme atteignant leurs objectifs. Alors que beaucoup estiment que la barrière qu'Israël a construite en Cisjordanie et en Cisjordanie en stoppant les attaques contre les citoyens israéliens au début des années 2000, il soutient que ce qui a fait la différence, c'est «un nombre considérable d'assassinats ciblés d'activistes terroristes».
L'une des sources les plus importantes de Bergman était Meir Dagan, un chef du Mossad depuis huit ans, décédé début 2016. Vers la fin de sa carrière, M. Dagan s'est brouillé avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu en partie pour lancer une attaque militaire contre l'Iran. M. Netanyahu a déclaré que les techniques de renseignement telles que la vente aux Arabes de pièces défectueuses pour des réacteurs d’avions américains - qu'Israël et les États-Unis faisaient - n'étaient pas suffisantes [3].
-----------------------------------------------------------------------
NOTES


[3] L’Occident ne vend JAMAIS aux Arabes des armes sophistiquées (avions, missiles)  efficaces, de peur que ces derniers ne les utilisent contre Israël ou contre l’Occident. Les milliards de dollars dépensés par les émirs golfiques pour acheter des armes américaines, françaises ou britanniques sont une forme d’extorsion mafieuse. On se rappelle que, dans les années 1980, la France avait vendu à l’Irak des missiles Exocet piégés. Lorsque l’Irak avait voulu les lancer contre les envahisseurs américains (première guerre du Golfe) ces missiles sont tous tombés à l’eau de « façon inexplicable ». La France les télécommandait à distance.
C’est pour cela que les pays réellement indépendants se fournissent auprès de la Russie.
 Hannibal GENSERIC