La reconfiguration des forces US en Irak, soldée par le départ des GI's de toutes les bases militaires d'importance minime pour deux des plus grosses à savoir Aïn al-Asad et la base d'Erbil
se précise : Au fait, l’armée américaine, depuis qu'elle a envahi
l'Irak, n’a jamais installé de troupes et d’équipements importants sur
des bases dont elle vient de se retirer. K-1, à Kirkouk, ou encore
Balad, située dans la province de Salaheddine ont depuis toujours été
des "sites" consacrés à la formation du personnel de l'armée de l'air
irakienne, une armée de l'air qui rappelons-le, a été avant l'invasion
de 2003 l'une des meilleures de la région et qui n'a donc jamais eu
vraiment besoin de la formation US.
La reconfiguration des forces américaines étant presque complète, les
forces américaines se concentrent donc désormais sur les camps
d’al-Taji (dans le nord de Bagdad) et d’Aïn al-Asad (à al-Anbar) mais
aussi Harir à Erbil. Et c'est là que le facteur russe entre en jeu.
Une
récente vidéo diffusée par les réseaux sociaux mettent en scène des
images particulièrement intéressantes des concentrations de troupes et
d'armement sur la base de Harir. Parallèlement au déploiement d'une
batterie de Patriot à Aïn al-Asad, Harir se consolide donc : des
hélicoptères de combat et de transport de troupes, une batterie de
Patriot, des avions cargo et d'espionnage, largement plus avancés que
ceux, déployés à Aïn al-Asad. Suivant les images diffusées, harir
abriterait au moins 16 Apache AH64, 3 UH60 Black Hawk, 6 CH47 Chinook,
un C-130, 4 avions cargo King Air... Les images les plus inattendues
sont celles qui mettent en scène au moins deux emplacements pour les
F-35... Contre qui sont déployées autant d'armements?
Source des photos : Mashregh News
Certains observateurs n'écartent pas un plan américain visant à
contrer la Russie qui depuis fin 2019 possède une base aérienne
d'envergure à Qamichli, soit à quelques kilomètres des frontières du
Kurdistan irakien. Sur cette base, la Russie a effectivement déployé
outre des unités d'hélicoptère, ses batteries de missiles S-400, plaçant
ainsi et de facto non seulement le sud de la Turquie mais aussi le nord
de l'Irak sur sa surveillance. Pour les analystes qui commentent ces
images, les emplacement destinés à accueillir les F-35 en disent long
sur les intentions évidemment anti-Résistance mais aussi anti-russe des
Etats-Unis en Irak. Après avoir bloqué de facto un accord de la vente
des S-400 russes à l'Etat irakien,
en implantant sans avoir l'aval de Bagdad ses batteries de Patriot à
al-Anbar et à Erbil, la voilà l'Amérique déterminée à contrer la Russie
en Syrie via le territoire irakien.
L'hebdomadaire russe affirme dans l'un de ses récents numéros : "la Russie a l'intention d'utiliser ses systèmes de défense aérienne et ses radars les plus puissants pour détruire l'avion américain F-35,
afin de démontrer son potentiel et sa volonté de répondre à toute
menace américaine. Les USA prétendent que le F-35 est capable de vaincre
le système de défense aérienne russe, mais jusqu'à présent, aucune
preuve n'a été fournie à ce dire. Quant à la supposée furtivité du F-35,
les propos notoires du ministre russe des Affaires étrangères, tenus
peu après la destruction en pleine ciel de Téhéran, la capitale
iranienne d'un Boeing 737 ukrainien sont bien révélateurs. Sergueï Lavrov
a littéralement affirmé que les radars The Container russe avaient, au
moment de l'incident enregistré le vol d'un groupe de F-35 «dit furtifs»
à une distance d'environ mille mille kilomètres - près de la frontière avec l'Iran. Mais ce n'est pas tout. Les déboires des F-35 israéliens dans le ciel syrien ont brisé le mythe de F-35 comme «super-avion»!»
Et le journal de poursuivre : "Les agissements américains dans le
nord irakien, tout près de la base aérienne russe à Qamichli n'échappent
pas à la Russie. De plus en plus l'Irak semble devenir une partie
intégrante du front qui oppose la Russie et ses alliés aux Etats-Unis".
Le pré-coup d'État US est déjà un échec
Que cherchent les Américains en abandonnant de petites bases militaires pour aller s’installer dans des bases plus grandes ?
Appuyés par le président irakien Barham Saleh et certains partis
politiques irakiens, les Américains tentent, depuis une semaine, de
faire monter au pouvoir Adnan al-Zourfi, leur Premier ministre favori. Dans le même temps, d’autres tentatives sont à l’ordre du jour des Américains : une tentative de coup d’État en Irak, un plan d’attaque contre les bases des Hachd al-Chaabi, l’évacuation des lieux diplomatiques et le retrait des forces US de certains camps et bases militaires.
Il paraît que l’évacuation de petites bases militaires en Irak par
les militaires américains et leur redéploiement dans des bases plus
grandes pourrait s’inscrire dans le cadre d’un plan de coup d’État, afin
de réduire le nombre des éventuelles victimes, par crainte des attaques de représailles des Hachd al-Chaabi.
Les Américains savent bel et bien que leurs bases militaires seront
prises pour cible par les Hachd al-Chaabi en cas de leur aventurisme en
Irak. D’où l’évacuation de leurs petites bases militaires. Les
Américains chercheraient donc à redéployer leurs soldats dans des bases
plus grandes telles que celle d’Erbil et d’Aïn al-Asad afin d’épargner leur vie en cas d’une éventuelle confrontation avec les combattants des Hachd al-Chaabi.
Sous prétexte du rétablissement de la sécurité et de la lutte contre
les groupes terroristes en Irak, les Américains y disposent actuellement
de 17 bases militaires et des camps militaires et d’entraînement qu’ils
en ont évacués pendant les derniers jours.
Les États-Unis ont jusqu’ici retiré leurs forces des bases militaires
d’al-Ramaneh à al-Qaëm, d’al-Qayyarah, de K-1, d’al-Habbaniyah et de
Ninive avant de les remettre à l’armée irakienne. Les Américains sont
également en train d’évacuer les bases militaires d’Abou Ghraib, à l’est
de la province d’al-Anbar, de Spiker, au nord de la province de Salah
ad-Din et de Bismayah, au sud de Bagdad.
La base militaire d’al-Ramaneh se trouve dans le district
d’al-Ramaneh et non loin du poste-frontière d’al-Qaëm et des frontières
entre la Syrie et le nord-ouest de la province d’al-Anbar. La localité
d’al-Ramaneh est reliée à la Syrie par l’ouest et à la province de
Ninive par le nord.
La base militaire d’al-Qayyarah : elle se situe dans le sud-est de la
province de Ninive et près des frontières des provinces d’Erbil et de
Salah ad-Din. La route stratégique reliant Bagdad à Dohuk et à la
Turquie passe par la base militaire d’al-Qayyarah. Les militaires
américains qui y stationnaient, supervisaient le sud-est de Ninive, le
sud-ouest d’Erbil et le nord de Salah ad-Din.
La base militaire de K-1 : elle se trouve à 14 kilomètres du
nord-ouest de la ville de Kirkouk et à proximité de l’aéroport de cette
ville. Cette base accueillait auparavant les soldats américains et les
forces de la police fédérale et de l’unité antiterroriste de l’Irak.
La base militaire d’al-Habbaniyah se trouve entre Falloujah et
Ramadi, dans le nord de la province d’al-Anbar et elle comprend des
facultés militaires destinées à l’entraînement des soldats. La localité
d’al-Habbaniyah assure la liaison entre Bagdad et le poste-frontière
d’al-Qaëm ainsi que la Syrie.
Les militaires américains sont actuellement présents dans une dizaine
de bases militaires en Irak dont Aïn al-Asad, al-Rutbah, al-Taji,
al-Nasr, Balad, Atroush, Bachour, Erbil, Harir et Makhmour. Aucune de
ces bases n’a été encore évacuée.
Source : Presstv
detruisez les usa en cendre , pour la paix en ce monde
RépondreSupprimersatan est le maitre des americains et juifs
reveillez vous
refusez de vous soumettre a ces 2 pays sataniques
C est la seule solution pour avoir un monde avec plus de justice et de paix .
Supprimerla vassalité est la pire forme de bassesse ...
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