Dans une interview avec l’agence de
presse Tasnim, un colonel en retraite de l’armée syrienne, Mohammed Abbas,
explique pourquoi le régime israélien a procédé à des attaques consécutives
contre la Syrie. On constate que les attaques turques, israéliennes et
américaines sont coordonnées avec celles des terroristes des Frères Musulmans
en Irak, en Syrie et en Libye.
« Le régime israélien frappe
consécutivement la Syrie, sous prétexte que ces attaques visent des combattants
du mouvement de résistance libanais, Hezbollah, ou encore, des conseillers
militaires iraniens.
Le Premier ministre sortant israélien Benjamin Netanyahu abuse
constamment de ce prétexte afin de transmettre, aux parties différentes,
dont et surtout le front intérieur du régime israélien, un message en
ce sens qu’il est l’homme le plus puissant et donc le plus qualifié pour
diriger ce régime, faisant miroiter la promesse d’en assurer
parfaitement la sécurité à l’avenir. En outre, à ses partisans, et à
ceux qui restent toujours hésitants quant à leur choix aux futures
élections, Netanyahu entend transmettre un message en ce sens qu’ils
devront voter pour sa coalition, car “le parti Bleu Blanc de Benny Gantz
ne leur apportera pas la sécurité.
D’autre part, des zones au Nord, au Sud et à l’Est syrien sont
toujours la scène d’affrontements. Nous avons affaire aux occupants
turcs au nord, aux Américains à l’est et aux sionistes au sud, tandis
qu’une cellule d’opération conjointe mène la guerre contre la Syrie. Et
cette cellule d’opération est certes américaine, avec pour premier souci
d’assurer la mainmise des États-Unis sur les ressources géostatiques de
la Syrie. D’importants itinéraires de transit d’énergie passent par la
Syrie qui, à cause de son emplacement à l’est de la Méditerranée, sert
de porte d’entrée aux Chinois, Russes et Iraniens, pour accéder aux eaux
chaudes de cette mer. En plus, la Syrie est un support de la Résistance
contre le terrorisme d’État américain, un pilier de la résistance face
au régime israélien, grâce à sa capacité à interagir avec le Hezbollah
libanais. Bref, la Syrie est la ligne de front de la bataille contre les
agressions américano-israéliennes dans la région.
On peut donc dire que la cellule d’opération conjointe
américano-turco-israélienne est piloté depuis Washington et gérée par
l’ennemi sioniste, tandis que la Turquie est responsable d’en réaliser
les directives. La Turquie est le bout de la flèche
américano-israélienne dans les agressions contre le territoire syrien,
d’où la simultanéité souvent constatée entre les attaques au missile
israéliennes contre le Sud syrien et les agressions américaines et
turques, respectivement, à l’est et au nord de la Syrie.
L’objectif stratégique des agressions israéliennes contre la Syrie
consiste à mettre en échec le gouvernement syrien, éroder le pouvoir
opérationnel de l’armée syrienne et détruire les infrastructures de la
Syrie, jusqu’à ce que les conditions soient réunies afin que le régime
israélien puisse y asseoir sa mainmise. Une Syrie en proie à
l’effondrement et au démembrement, ne pourra jamais se débarrasser de
petits conflits et cela permettra de redessiner une nouvelle structure
pour le Levant et cette fois-ci, au goût de la Turquie.
Le nouvel Empire ottomano-seldjoukide qu’Ankara cherche à créer dans
cette région devrait être à la fois à la Confrérie et à la pensée
talmudique. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du plan américain dit
le Nouveau ou le Grand Moyen-Orient profitera des consignes des services
de renseignement américains et devra garantir la mainmise d’Israël sur
une très grande région, depuis le Maroc jusqu’à Singapour. »
Dans l’optique de cet expert militaire syrien, les affrontements
armés qui servent d’arrière-plan à la guerre en Syrie pourraient
impliquer de vastes zones depuis la Syrie, jusqu’à Gaza, Bagdad,
Beyrouth, Téhéran et Sanaa. Les attaques parallèles israéliennes,
turques et américaines en Syrie révèlent en effet les efforts de la même
cellule d’opération conjointe en vue d’affaiblir la puissance militaire
de l’armée syrienne et rendre le terrain propice aux attaques contre
les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi d’Irak), mais
aussi contre des zones syriennes où se trouveraient des conseillers
iraniens.
‘Il s’agirait donc d’une vaste attaque se faisant en parfaite
coordination entre Israël, les États-Unis et la Turquie, une attaque qui
devra leur garantir la faisabilité de futures opérations révélant,
cette fois-ci, une beaucoup plus grande bêtise côté américain.’
ISIS = Israeli Secret Intelligence Service
RépondreSupprimerÉvidemment sans les armes des USA et les petros dollars ils n'existeraient pas.
Erdogan fait construire des mosquées bourrées de symbolique maçonnique, à la manière des Saouds qui ont défiguré la Mecque...
Pourquoi pas Saudienne aussi?
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