Dimanche matin à Tripoli, est arrivée un cargo en provenance de
Sfax pour décharger, sous haute surveillance des miliciens et 134
conteneurs de matériel militaires et médical d’origine turque. La
Tunisie s’enlise dangereusement dans le conflit inter-libyen. Silence
des médias tunisiens, seule militante à dénoncer cette ingérence
tunisienne, l’avocate Wafa Chedly.
Deux jours après l’annonce publique du ministre tunisien du
Transport, Mohamed Anouar Maarouf, de l’ouverture d’une ligne maritime
entre Sfax et Tripoli, le gouvernement tunisien est passé à l’acte en
franchissant un pas supplémentaire et dangereux dans le conflit
inter-libyen. Hier matin (dimanche), en effet, est arrivé à Tripoli et
en provenance du port de Sfax un grand cargo avec à son bord 134
conteneurs. Selon une source proche du Maréchal Haftar, il s’agit
d’armes lourdes et légères, de munitions et de produits médicaux.
Le gouvernement tunisien viole l’embargo décrété par l’Europe
Nos lecteurs pourraient à juste titre se demander pourquoi ce détour
par le port de Sfax, alors que la Turquie peut tout à fait livrer
directement ses armes à ses miliciens islamistes qui maintiennent au
pouvoir Fayez al-Sarraj ? La réponse est évidente : jusqu’au mois de
mars dernier, violant l’embargo sur les armes imposé par les
Nations-Unies à la Libye, Erdogan acheminait effectivement des drones et
des armes lourdes et légères directement du port de Mersin et celui
d’Ambarli situés en Turquie. Mais depuis le 31 mars dernier, pour
renforcer la surveillance de l’embargo, l’Union européenne a lancé -dans
le cadre d’une nouvelle opération militaire PSDC (politique de sécurité
et de défense commune) en Méditerranée- l’opération EUNAVFOR MED IRINI.
Celle-ci aura pour mission de « mettre en œuvre l'embargo sur les armes
imposé par les Nations-Unies à l'aide de
moyens aériens, satellites et maritimes ».
Au service d’Erdogan, Ennahdha met en péril la sécurité de la Tunisie
C’est pour contourner l’embargo et échapper à ce dispositif mis en
place par l’Union européenne et la communauté internationale qu’Erdogan
-qui profite de la crise du Corona virus- a exigé de ses mercenaires
islamistes, qui détiennent la réalité du pouvoir en Tunisie, de prêter
main forte aux militaires turcs engagés en Libye. Comme nous l’avons
déjà révélé dans un précédent article (lien ci-dessous), Rached
Ghannouchi a répondu présent aux exigences d’Erdogan, en impliquant
quatre ministères : celui de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires
étrangères et du Transport. C’est la raison pour laquelle nous parlons
bien de l’implication du « gouvernement tunisien » et non guère d’une
action discrète et solitaire d’Ennahdha. Seule militante à dénoncer
cette ingérence tunisienne dans les affaires libyennes, l’avocate Wafa
Chedly.
Contrairement à ce qui a été affiché officiellement et diffusé par certains médias locaux, l ’entretien entre le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu et son homologue tunisien Noureddine Erray, le 17 avril dernier, n’avait pas pour objet le rapatriement des Tunisiens bloqués en Turquie mais la collaboration de certains secteurs tunisiens dans la guerre turque contre le peuple libyen. Cette collaboration du gouvernement tunisien n’est pas récente, mais elle est constante depuis le début du conflit entre le Maréchal Khalifat Haftar et Fayez al-Sarraj. Outre les centaines de terroristes tunisiens déjà présents en Libye depuis 2011, les gouvernements successifs tunisiens ont mis à la disposition de la Turquie trois aéroports pour rapatrier en Libye des milliers de djihadistes Tunisiens et Syriens. Il s’agit des aéroports de Burma, Tozeur et Remada, qui servent principalement à transporter des munitions et surtout des mercenaires Syriens.
Plusieurs milliers de djihadistes présents en Libye
Selon l’OSDH, le nombre des mercenaires Syriens récemment transférés en Libye serait 7400 individus. Entre les terroristes mobilisés en Libye depuis 2011 et récemment déplacés de Syrie vers Tripoli, le nombre des Tunisiens atteindrait les 6200 individus. Face à la dernière offensive de l’ANL, Erdogan a récemment ordonné à l’ensemble de ses relais en Syrie la mise à disposition immédiate de la totalité des effectifs de djihadistes disponibles pour un déploiement en urgence en Libye. Cet ordre a engendré les foucades et enchères sur les salaires, et certaines informations indiquent que plusieurs djihadistes ont préféré déserter plutôt que de s’engager en Libye. D’ailleurs, au sujet des Tunisiens qui ont illégalement franchi, il y a une semaine, le poste frontalier de Ras Jedir, l’essentiel n’a pas été dit par certains médias. En réalité, ces travailleurs Tunisiens ont précipitamment quitté Tripoli pour échapper à leur enrôlement forcé au sein des diverses unités de mercenaires islamistes au service d’Erdogan et d’Al-Sarraj. Sur une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux, on a entendu certains de ces Tunisiens scander « vive Ben Ali » !
Contrairement à ce qui a été affiché officiellement et diffusé par certains médias locaux, l ’entretien entre le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu et son homologue tunisien Noureddine Erray, le 17 avril dernier, n’avait pas pour objet le rapatriement des Tunisiens bloqués en Turquie mais la collaboration de certains secteurs tunisiens dans la guerre turque contre le peuple libyen. Cette collaboration du gouvernement tunisien n’est pas récente, mais elle est constante depuis le début du conflit entre le Maréchal Khalifat Haftar et Fayez al-Sarraj. Outre les centaines de terroristes tunisiens déjà présents en Libye depuis 2011, les gouvernements successifs tunisiens ont mis à la disposition de la Turquie trois aéroports pour rapatrier en Libye des milliers de djihadistes Tunisiens et Syriens. Il s’agit des aéroports de Burma, Tozeur et Remada, qui servent principalement à transporter des munitions et surtout des mercenaires Syriens.
Plusieurs milliers de djihadistes présents en Libye
Selon l’OSDH, le nombre des mercenaires Syriens récemment transférés en Libye serait 7400 individus. Entre les terroristes mobilisés en Libye depuis 2011 et récemment déplacés de Syrie vers Tripoli, le nombre des Tunisiens atteindrait les 6200 individus. Face à la dernière offensive de l’ANL, Erdogan a récemment ordonné à l’ensemble de ses relais en Syrie la mise à disposition immédiate de la totalité des effectifs de djihadistes disponibles pour un déploiement en urgence en Libye. Cet ordre a engendré les foucades et enchères sur les salaires, et certaines informations indiquent que plusieurs djihadistes ont préféré déserter plutôt que de s’engager en Libye. D’ailleurs, au sujet des Tunisiens qui ont illégalement franchi, il y a une semaine, le poste frontalier de Ras Jedir, l’essentiel n’a pas été dit par certains médias. En réalité, ces travailleurs Tunisiens ont précipitamment quitté Tripoli pour échapper à leur enrôlement forcé au sein des diverses unités de mercenaires islamistes au service d’Erdogan et d’Al-Sarraj. Sur une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux, on a entendu certains de ces Tunisiens scander « vive Ben Ali » !
Réaction du gouvernement provisoire libyen Réaction diplomatique, dans un communiqué publié jeudi 16 avril 2020, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement provisoire libyen a indiqué avoir « demandé des explications au ministère des Affaires étrangères tunisien quant aux informations faisant état de l’implication de certaines parties tunisiennes avec le gouvernement turc d'Erdogan contre la Libye ». Le ministère libyen a précisé qu’« il s’agit de Tunisiens qui seraient transférés pour combattre parmi les milices et les terroristes bénéficiant du soutien turc ». Le même communiqué a ajouté que la correspondance a été adressée par le ministre libyen des Affaires étrangères, Abdelhédi Houij, à son homologue tunisien Noureddine Erray à propos de ce sujet « touchant dangereusement la sécurité et la stabilité des deux pays à cause de l’ingérence directe de la Turquie dans les affaires internes de la Libye ».
Réaction militaire, l'aviation de l'ANL a détruit des conteneurs dans la région de Zuwara, conteneurs qui auraient été déchargés dans le port de cette ville libyenne. Cette escale n'apparaît apparemment pas sur l'itinéraire prévu, ce qui confirme bien le fait que la ligne maritime Sfax-Tripoli a bien vocation à ravitailler en armes, en munitions et en djihadistes les villes de la côte ouest libyenne. Dans une déclaration sur IRM News, l'officier de l'ANL Mahmoud Werchefani, a affirmé que la cargaison a été entièrement détruite et que sa provenance était le port de Sfax.
https://www.tunisie-secret.com/Rached-Ghannouchi-implique-la-Tunisie-dans-la-guerre-en-Libye_a1787.html
Depuis le chute de ben Ali, les Frères Musulmans dirigent la Tunisie avec le parrain Turc Erdogan. La France, elle donne de l'argent en fermant les yeux sur les poches de ces voyous.
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