En Israël, les communautés juives orthodoxes (Haredim) ne suivent pas
les règles pour freiner la propagation du coronavirus. En conséquence, ils sont
massivement infectés par le coronavirus
et infectent d'autres personnes. Cela a été rapporté
par le New York Times.
Le virus se propage
dans les communautés Haredi quatre à huit fois plus rapidement que la moyenne
d'Israël.
Cela est dû au fait que les orthodoxes refusent d'observer l'isolement, de ne
pas continuer tous les rites religieux, célébrer les mariages et d'assister aux
funérailles de masse. Les autorités israéliennes envisagent maintenant de
bloquer des communautés entières pour protéger le grand public.
La
part des haredim dans la population d'Israël est d'environ 12%, jusqu'à 60% de
leur nombre ont déjà été hospitalisés.
Plus
tôt, cédant aux Haredim, la Cour suprême israélienne a rejeté la législation
visant à ajouter un mois à la date du début de la Pâque (Pâque juive). Cela
retarderait la célébration pendant l'épidémie, mais maintenant elle se
déroulera comme prévu - du 8 au 16 avril, plutôt que le 8 mai proposé.
À
ce jour, 4 831 cas d'infection à coronavirus Covid-19 ont été enregistrés en
Israël. 17 personnes sont mortes, 136 ont été infectées en une journée.
Hannibal GENSERIC
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Une partie des juifs ultra-orthodoxes d'Israël n'ont pas
respecté les consignes sanitaires au début de l'épidémie et, pour
certains, continuent à ne pas les appliquer. Plusieurs quartiers ou
villes sont devenus des foyers infectieux quasiment hors de contrôle.
Reportage.
Le chiffre révélé dimanche soir au journal de 20h a stupéfié Israël : une personne hospitalisée pour coronavirus sur deux est issue de la communauté ultra-orthodoxe.
Pourtant, cette dernière ne représente que 10% de la population totale,
essentiellement à Beth Shemesh, dans certains quartiers de Jérusalem et
à Bnei Brak. Dans cette ville près de Tel-Aviv, un tiers des personnes testées sont positives au coronavirus. Parmi les malades du Covid-19, comment expliquer cette surreprésentation des ultra-orthodoxes ? Selon le journal Haaretz, ceux-ci se trouvent ainsi confrontés à leur plus grand défi depuis l'Holocauste.
Bnei Brak, première ville ultra-orthodoxe d'Israël
Aux antipodes de Tel-Aviv la méditerranéenne festive, Bnei Brak, située à moins de vingt minutes des plages, est un autre monde. Fondée en 1924 par des juifs hassidiques originaires de Pologne, la ville de près de 200 000 habitants est l'une des plus denses au monde et la première ville ultra-orthodoxe d'Israël.La religiosité saute aux yeux : des hommes en chapeau, redingote et manteau noirs, des femmes à perruques ou à foulard, une foule très dense et beaucoup d'enfants qui piaillent et traversent la rue sans regarder. Bien souvent, chaque famille compte cinq, six, sept enfants, voire plus. À Bnei Brak, le shabbat est scrupuleusement respecté, avec les commerces fermés et des barrières dans les rues pour empêcher la circulation automobile. Les personnes étrangères à la communauté ne sont pas les bienvenues.
Masque, gants, lunettes, charlotte sur la tête, protections
vestimentaires et blouse, Michael Attal, un kinésithérapeute de Tel-Aviv
réquisitionné à Bnei Brak, accueille les patients au centre de soins
pour les dépistages :
"34% des personnes testées sont positives. La majorité des gens respectent les consignes depuis quelques jours mais ça a eu du mal à se faire car les gens vivent en vase clos. Même si ceux que je vois sont gentils, coopératifs et attentifs, ils restent quelques irréductibles. Je ne sais pas si ceux-là viendront faire leurs examens."
Les ultra-orthodoxes vivent selon des codes et des traditions qui ont favorisé la diffusion du virus. Ils ne craignent que Dieu (d'où leur nom haredim signifiant "craignant Dieu" en hébreu), bien plus que n'importe quelle maladie. Dans chaque communauté, le rabbin est un référent bien plus écouté que les autorités israéliennes a fortiori chez certains fidèles anti sionistes qui ne reconnaissent pas l'Etat jugé "impie" puisqu'il n'a pas été fondé par le Messie.
Les ultra-orthodoxes vivent dans des appartements petits et surpeuplés. Enfin, la télévision, internet et les médias des "mécréants" leur étant interdits, leurs sources d'information sont limitées aux journaux communautaires ou bien aux affiches placardées dans les rues.
Pour pallier cette absence d'informations, le ministère de la Santé est donc obligé de proclamer les consignes sanitaires par haut-parleur.
Voilà pourquoi le 17 mars, alors que les autorités israéliennes avaient
déjà édicté leurs règles de confinement et de distanciation, au moins
150 hommes ont célébré un mariage à Beth Shemesh au mépris des règles
élémentaires. La police a dû intervenir pour disperser la noce.
Samedi 28 mars, des centaines d'hommes en noir, la plupart sans
masques et sans gants, ont assisté côte à côte aux funérailles d'un
grand rabbin à Bnei Brak. La police a préféré autoriser le cortège et
l'encadrer autant que faire se peut plutôt que risquer une émeute.
Depuis, les policiers ont renforcé les contrôles dans les quartiers concernés, se faisant parfois traiter de "nazis"
ou au prix de jets de pierre et de sacs en plastique remplis d'urine.
Des hélicoptères surveillent les rassemblements dans les rues et, au
sol, les agents verbalisent.
À présent, le ministre de la santé Yaacov Litzman, lui-même issu de
la communauté "ultra", envisage un couvre-feu à Bnei Brak. Ce que refuse le maire de la ville, lui-même testé positif au virus.
Mais le ministre est ambivalent depuis le début de la crise car, le
jeudi 19 mars, tout en martelant les mesures de précaution, il espérait
dans une interview à la radio que l'épidémie s'achèverait dès le 8 avril
avec... l'arrivée du Messie pour la Pâque juive :
"Nous prions et espérons que le messie arrivera avant Pessah car c'est le temps de la rédemption."
"Je suis sûr qu'il viendra d'ici Pessah et qu'il nous sauvera comme Dieu nous a sauvés et libérés pendant la fuite d'Egypte."
Les atermoiements sont les mêmes chez le chef de file spirituel des
ultra-orthodoxes ashkénazes qui a consenti à ordonner la fermeture des
yeshivot (les écoles religieuses) après s'y être longtemps refusé en
expliquant que "cesser l'étude même un seul jour est un risque plus grand pour la survie du peuple juif que le coronavirus."
Plusieurs rabbins ont fini par demander le respect des consignes,
effrayés par la contamination au sein des communautés et par les
nouvelles en provenance de New York où vivent beaucoup de haredim,
ville aussi très touchée par le virus. Mais il reste à savoir s'ils
seront écoutés et s'il n'est pas déjà trop tard. À Bnei Brak, Michael
Attal est préoccupé. Alors qu'à ce stade, Israël semble contenir
l'épidémie, il s'inquiète de voir "une frange extrémiste qui
continue encore à se réunir dans les synagogues. La grande crainte,
c'est que des quartiers ou des villes comme Bnei Brak soient eux-mêmes
le foyer de départ d'une nouvelle épidémie".
"On craint surtout qu'à Pessah, la religion ne reprenne le dessus. Que les personnes ressortent, se voient en famille, aillent faire leurs courses et qu'en fin de compte, les chiffres à peu près stables en Israël ne repartent en flèche vers le haut."
EUX KI NOUS TRAITENT D ESCLAVES A LEUR SERVICE --au kébec ils sont confinés ds leur ghetto.et tous contaminés ...AAAAAAAAAA LE FAMEUX PEUPLE ÉLU DE DIEU
RépondreSupprimeret si leur dieu n en voulait plus de ces gens stupides
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