En décembre 2019, Donald Trump a proposé
d’intervenir au Mexique, c’est-à-dire de « s’attaquer aux cartels de la drogue ».
Le Président mexicain a décliné l’offre généreuse de Trump.
Puis le Président Trump a confirmé que
son administration envisageait de qualifier les « cartels de la
drogue » de « terroristes », à l’instar d’Al-Qaïda – avec la
différence qu’il s’agit de « terroristes catholiques ». Ils seraient désormais désignés par
Washington comme des « organisations terroristes étrangères ». Quelle est la véritable intention ?
Créer une justification pour les opérations militaires
de « contre-terrorisme » dirigées par les États-Unis contre
les pays d’Amérique latine ?
Étendre la « guerre contre le
terrorisme » à l’Amérique latine ?
Doctrine de la « Responsabilité de
protéger » [R2P] ?
S’attaquer aux « narco-terroristes » ?
Et maintenant, les procureurs
fédéraux américains accusent le Président
du Venezuela Nicolas Maduro de participer – selon le New York Times – « à une conspiration de
narco-terrorisme, à une escalade majeure des efforts de l’administration Trump
pour le pousser à quitter ses fonctions ».
Voilà la vérité non dite, ou ce que le New York Times omet de
mentionner :
1. Al-Qaïda [1] et les organisations terroristes qui lui sont liées –
dont ISIS [2]– au Moyen-Orient,
en Afrique et en Asie du Sud-Est sont des créations de la CIA.
2. La CIA protège le commerce mondial
de la drogue, qui représente plusieurs milliards de dollars, ainsi que les
cartels de la drogue mexicains et colombiens [3].
De plus, on estime que 300 milliards de dollars d’argent de la drogue sont
régulièrement blanchis, chaque années, dans des casinos à travers l’Amérique,
notamment à Las Vegas et à Atlantic City… ainsi qu’à Macao et à Singapour.
Devinez qui sont les plus riches propriétaires de casinos au monde.[4]
3. Les politiciens américains et
latino-américains sont connus pour avoir des liens avec le commerce de la
drogue.
Revenons aux années 90 :
George H. W. Bush, le père de Bush
Junior, avait
développé des liens personnels étroits avec Carlos Salinas de Gortari, un ancien
président du Mexique, et son père Raul
Salinas Lozano qui, selon le Dallas
Morning News du 27 février 1997 était « une figure de proue dans les
affaires de stupéfiants qui impliquaient également son fils, Raul Salinas de Gortari… Et Raul était un « intimo amigo » de Jeb Bush, (ancien gouverneur de Floride) et frère de George W,
Bush. » [5]
La famille Bush a des liens avec la
famille Ben Laden ainsi qu’avec la famille Salinas de Gortiari. Est-ce
approprié ?
En
savoir plus (en anglais) : « Jeb
Bush, le cartel de la drogue mexicain et le ‘libre-échange’. La
famille Bush et le crime organisé. » L’article documente
également la signature de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) par
un chef d’État mexicain ayant des liens avec les cartels de la drogue.
Par le Pr Michel Chossudovsky-
Le 2 avril 2020 – Source Global
Research
Via le Saker
Francophone
NOTES de H. G.
Hannibal GENSÉRIC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.