Selon le site http://www.whatdoesitmean.com/index2366.htm, le président Donald Trump a ordonné la mise en place d'une action pour
trancher le "Nœud
Gordien " [1] concernant l’Afghanistan. Cette action se fonde sur deux
décisions (a) appliquer le plan de paix de la Russie pour ce pays en déconfiture,
et (b) permettre à la CIA de continuer
indéfiniment ses activités illégales de trafic d'héroïne d'opium qui lui
rapportent plusieurs milliards de dollars par an.
US Marines protégeant les champs de pavot de la CIA en Afghanistan en 2017 |
En effet, le 27 décembre 2016, le troisième cycle de consultations
trilatérales concernant l'Afghanistan, tenu à Moscou parmi les hauts représentants
de la Russie, de la Chine et du Pakistan, a déterminé que le
seul moyen de ramener cette nation à la «vie pacifique» était de lancer un
dialogue pour cesser les hostilités entre Kaboul (gouvernement afghan soutenu
par les États-Unis) et le mouvement des Talibans.
La plupart des experts mondiaux connaissant bien cette région ont convenu que
c'était "le
dernier espoir pour l'Afghanistan".
Donc, la semaine dernière, le président Trump (avec son secrétaire
d'État, Rex Tillerson) a accepté cette politique dirigée par la Russie
pour l'Afghanistan dans son intégralité. Il a reconnu publiquement que la
seule solution à cette guerre de 16 ans était des pourparlers de paix entre
Kaboul et les talibans, en insistant
sur le fait que les talibans viennent à la «table pour la paix» en leur
disant: «Vous
ne gagnerez pas une victoire sur le champ de bataille, et nous non plus. ».
Voici le
discours de Trump.
Il n’est pas différent de celui qu’Obama avait tenu en
2009 : objectifs non définis, nombres de troupes indéfinis, limites de
temps indéfinies – bashing du Pakistan (qui rétorquera de même) et pas la
moindre idée nouvelle.
En réponse à l’annonce du président
américain, les Talibans affirment qu’ils continueront à se battre
"tant que les troupes américaines resteront en Afghanistan ".
Mais personne n’explique aux Américains ce qui a conduit le président Trump à prendre pareille
décision.
Bien que le président Trump ait
fourni quelques détails publics sur la manière dont il instaurera
pleinement la politique de paix de la Russie en Afghanistan, il a déclaré qu'il
inclurait l'envoi de milliers de soldats américains supplémentaires à un coût
estimé à plus
de 1 billion (mille milliards) de dollars, tous destinés à protéger
la vaste culture d'opium de la CIA, car les talibans détruisent systématiquement
tous les champs de pavot dès qu’ils contrôlent une région.
Rappelons que, dans les années 1990, la CIA a
volontairement et fermement fermé les yeux sur la culture et le commerce de
l'opium en Afghanistan jusqu'à ce que les talibans aient pris le contrôle du
pays et tenté de mettre fin à cette production. Et comme l'industrie de
l'opium en Afghanistan représentait 90%
de la production mondiale d'opium, les actions des Taliban ont entraîné une
chute de la production mondiale d'opium.
La production fut miraculeusement rétablie à son ancien niveau en 2001, car les attentats (sous faux drapeau [2]) du 11 septembre ont donné aux États-Unis un
«prétexte
parfait» pour envahir l'Afghanistan. Après quoi, la
CIA a saisi tous les champs d'opium et en a pris le contrôle pour ses propres
besoins, ce qui a permis à la production d'opium de remonter en flèche.
Les principales victimes de cette opération massive d'opium de la
CIA en Afghanistan sont les Américains eux-mêmes. En
2001, avant l'invasion de l'Afghanistan, il y avait à peine 189.000
utilisateurs d'héroïne en Amérique, et en 2016, ce nombre avait grimpé à
4.500.000.
D’ailleurs, en 2010, la Russie était furieuse après l’envoi
de Marines par le régime d'Obama pour protéger les champs d'opium de la CIA dans
la province d'Helmand.
Le 23 mai, cependant, l'Agence de renseignement de la Défense (DIA) du président Trump lui a présenté un sombre rapport sur
l'Afghanistan qui disait: «En
2017, nous pensons que l'ANSF (Afghan National Security Forces) améliorera progressivement ses capacités à combattre
efficacement les talibans, mais ses opérations militaires ne seront pas décisives.
Nous nous attendons à ce que les talibans continuent de consolider leur
contrôle principalement dans les zones rurales et continuent de faire pression
sur les capitales provinciales dans les provinces de Helmand, Uruzgan et Kunduz
».
Lorsqu’elles ont été prises en charge par les talibans, ces
derniers ont détruit systématiquement les champs d'opium financés par la CIA
dans ces régions.
Coïncidant avec ce sombre rapport de la DIA , la CIA a commencé
un coup d'État contre Trump en utilisant son appareil «Deep
State», qui comprenait, entre autres, la nomination du procureur spécial Robert
Mueller en mai 2017 pour enquêter sur l’histoire inventée de la
collusion entre Trump et la Russie pour gagner l’élection contre Hillary
Clinton.
Afin de faire accuser la Russie aussi, la CIA a également commencé
à diffuser des "fausses nouvelles" dans les médias occidentaux
de propagande, affirmant absurdement
que Moscou soutenait les talibans en leur fournissant des armes. Et,
naturellement, tous ces propagandistes ont oublié d’informer leurs lecteurs américains
que le lieutenant-général des Marines, et directeur de la DIA, Vincent Stewart, avait
déclaré précédemment que «rien
ne prouve que la Russie ait transféré des armes ou de l'argent aux talibans en
Afghanistan».
De son côté, le ministère russe de la Défense prévoit maintenant de
faire des manœuvres
militaires avec d'autres pays d'Asie centrale afin de s'opposer à la prise en
main totale par la CIA de la culture de la drogue en Afghanistan. De
nouveaux avertissements sont également publiés par la Russie, disant que cette guerre risque d'être étendue au-delà
de l'Afghanistan et pourrait atteindre la Russie aussi.
Par ailleurs, le ministre russe de la Défense, Sergeï
Shoïgou, déclara que la guerre en Syrie est «de facto
terminée», et qu’un mouvement massif des troupes russes sera effectué dans
cette région très instable d’Asie Centrale.
Si, sous le régime d'Obama, la CIA est devenue si puissante qu’elle est devenue
capable de renverser le président élu par les Américains, cela est dû à deux principaux
facteurs.
(a) le trafic colossal de drogue, et
(b) le chantage qui lui permet
de tenir en laisse la quasi-totalité des élus américains [3], comme cela a d'abord été révélé en 2014
lorsqu'elle a été forcée
d'admettre qu'elle espionnait le Sénat des États-Unis. D’ailleurs, de
nouvelles révélations ont révélé aujourd'hui que cela continue : la CIA espionne
tout le monde, y compris au sein de la NSA, du FBI et du DHS
(Département de la Sécurité intérieure).
En conclusion, si le président Trump protège l'opération opium de
la CIA en Afghanistan, cela signifie qu'il est maintenant "complètement
encerclé" par les bellicistes néocons du "Deep State" de la
CIA.
La décision de Trump signifie que l’histoire de l’occupation américaine de l’Afghanistan se poursuivra au cours des prochaines années exactement de la même manière qu’au cours des 16 dernières années. La décision, une fois prise, est peu susceptible de changer avant la prochaine élection présidentielle. Les 16 guerres d’un an en Afghanistan deviendront 20 guerres d’un an, sans gain perceptible. Le secrétaire à la Défense [Mattis] a utilisé cet argument pendant les réunions : « Monsieur le Président, nous n’avons pas fait une guerre de 16 ans, nous avons plutôt fait une guerre d’un an, 16 fois ».
Le seul événement concevable qui pourrait changer la situation est un
grand nombre de victimes militaires américaines. Cela pourrait conduire à un
vague de sentiment anti-guerre qui pourrait obliger le Congrès à voter la fin
de la guerre.
La décision de Trump signifie que l’histoire de l’occupation américaine de l’Afghanistan se poursuivra au cours des prochaines années exactement de la même manière qu’au cours des 16 dernières années. La décision, une fois prise, est peu susceptible de changer avant la prochaine élection présidentielle. Les 16 guerres d’un an en Afghanistan deviendront 20 guerres d’un an, sans gain perceptible. Le secrétaire à la Défense [Mattis] a utilisé cet argument pendant les réunions : « Monsieur le Président, nous n’avons pas fait une guerre de 16 ans, nous avons plutôt fait une guerre d’un an, 16 fois ».
NOTES
[1] L'expression « nœud gordien » désigne, par métaphore, un
problème compliqué finalement résolu par une action brutale.
- Général DELAWARDE : Voici comment Israël contrôle les USA, la France, et les autres pays occidentaux
Hannibal GENSERIC