mercredi 23 août 2017

Les Américains paniquent dans le Pacifique. Un 4ème destroyer US détruit

"La marine américaine contrôle tous les océans. Nous sommes d’un ordre de grandeur plus puissant que quiconque. Vouloir mettre en cause  ce pouvoir peut se produire, mais pour cela il faut des guerres, et cela prendra certainement des générations ". - George Friedman, fondateur et ancien chef de la direction, Stratfor

Rien ne permet de mieux comprendre combien M. Friedman se trompe sur la suprématie navale américaine que les récentes attaques réussies contre l'USS Fitzgerald et l'USS John S. McCain. Et ne vous méprenez pas, c'était une attaque furtive avec un grand objectif :  montrer au monde entier que chaque navire de guerre des États-Unis est maintenant une cible facile, "un canard assis, a sitting duck". Pour le moment, on ne sait pas qui est l'auteur des attaques, mais d'après la technologie utilisée, il y a quatre possibilités : la Russie, la Chine, la Corée du Nord. ou ...l’État Profond US qui cherche à provoquer la guerre mondiale .

Un rapport alarmant du ministère russe dela Défense (MoD) indique aujourd'hui (22/08/2017) que le Commandement du Pacifique des États-Unis (PACOM) a publié une "directive de menace de guerre" contre la flotte russe du Pacifique, en l’informant que des manœuvres  de combat anti-sous-marins ont commencé dans la Mer du Japon, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur les 22 sous-marins russes qui transitent dans cette région vers leurs ports d'attache à Petropavlovsk-Kamchatsky et Vilyuchinsk
Or,  48 heures auparavant,  le général des  Marines Joseph Dunford, président du Joint Chiefs of Staff, préparait les missiles américains d’Alaska pour frapper la Corée du Nord.
En effet, le PACOM a publié cette «directive de menace de guerre» à la flotte russe du Pacifique à peine 24 heures après que ses manœuvres de guerre à grande échelle avec la Corée du Sud ont commencé, manœuvres connues sous le nom de Ulchi-Freedom Guardian.  
La Corée du Nord a réagi contre ces manœuvres en menaçant la Corée du Sud et les USA de «représailles impitoyables». En réponse, les trois principaux commandants militaires américains ont déclaré qu'ils allaient, à leur tour, publier leur propre "message d'avertissement fort".
Cette montée des tensions se produit quelques jours après qu'un autre navire de guerre américain a été attaqué et détruit dans l'océan Pacifique. Il s’agit de l’USS John S. McCain (DDG-56), qui a «mystérieusement»  heurté le pétrolier libérien Alnic MC au large des côtes de Singapour dans le détroit de Malacca. Le chef américain des opérations navales, l'amiral John Richardson a d'abord affirmé qu’il n’y avait aucune indication que cette collision était intentionnelle ou le résultat d'une intrusion cybernétique ou le sabotage.

L'US Navy a par la suite ordonné «une pause opérationnelle» de TOUS ses navires dans le monde entier, pour tenter d'éviter de nouveaux accidents. 

Le vice-amiral et commandant de la 7ème Flotte de l’US Navy, Joseph Aucoin va être relevé de ses fonctions après cette collision meurtrière

ayant fait dix morts et cinq blessés.
 
uss_fitzgerald1
Cependant, dans les 48 heures qui ont suivi l’attaque destructrice contre l'USS John S. McCain, la marine américaine a annoncé que son navire de guerre avait été "victime d’une erreur de pilotage" et a perdu tout contrôle. Mais cette histoire abracadabrantesque a été rapidement contrée par l'expert de la cybersécurité internationalement respecté, Jeff Stutzman, de chez Wapack Labs (New Boston, New Hampshire, service de cyber intelligence) qui a déclaré: "Lorsque vous traversez le détroit de Malacca, vous ne pouvez pas me dire qu'un destroyer de la Navy n'a pas une équipe de navigation compétente, avec des surveillants complets sur chaque aile et des personnes supplémentaires au radar. Il y a quelque chose de plus qu'une simple erreur humaine,…. "
USS John S. McCain
gisant sur la côte de Singapour le 21 août 2017
D’autres faits confortent les assertions de Jeff Stutzman. En effet, depuis le 31 janvier, quatre navires de guerre américains ont été neutralisés :
1.                l'USS John S. McCain,
2.                le croiseur de missiles guidés USS Antietam (CG-54) qui a échoué mystérieusement au large des côtes du Japon,
3.                le croiseur de missiles guidés USS Lake Champlain (CG-57) qui est mystérieusement entré en collision avec un navire de pêche sud-coréen
4.                et le destroyer l’USS Fitzgerald (DDG-62) de la classe Arleigh Burke-Class (comme son navire sœur, USS John S. McCain, l'un des navires de guerre les plus avancés du monde) qui a, tout aussi mystérieusement, heurté un navire porte-conteneurs sur la côte japonaise le 17 juin 2017.

Soutenir que tous ces navires de guerre américains hautement avancés ont soudainement eu de «mystérieux problèmes de direction» est tout simplement incroyable, car rien de tel n’est jamais arrivé à une marine de guerre de toute l'Histoire.
Ainsi, le Professeur Todd Humphreys, de  l'Université du Texas, l'un des experts mondiaux dans les systèmes de navigation par satellite a déclaré: "Statistiquement, cela semble très suspect".
Il a été suivi par Salil Mehta, l'un des meilleurs statisticiens d'Amérique, qui disait hier qu’il allait aussi examiner cette question. Mais immédiatement après sa courte déclaration, il a été incroyablement banni par Google, qui a procédé à la destruction immédiate de tous ses documents de recherche stockés dans Internet et lui a coupé son accès email.
 
Alors que le Ministère de la Défense russe exprime sa grande inquiétude sur ce qui se passe avec ces navires de guerre américains qui entrent "mystérieusement en collision" avec des navires civils dans l'océan Pacifique, l’Administration Maritime américaine (MARAD) a émis, le 22 juin, un avertissement cryptique intitulé  “2017-005A-GPS Interference-Black Sea” disant:
"Un incident maritime a été signalé dans la mer Noire à proximité du poste 44-15.7N, 037-32.9E le 22 juin 2017 à 07h10 GMT. Cet incident n'a pas été confirmé. La nature de l'incident est signalée comme une interférence GPS. Faites preuve de prudence lors du transit dans cette zone. D'autres mises à jour peuvent suivre. "
À la suite de cet avertissement de la MARAD, les journaux occidentaux de propagande et de "fausses nouvelles" ont commencé à publier des histoires alléguant que la Russie pourrait être derrière sur ce qu'ils appellent le premier exemple connu de «piratage» GPS (GPS “spoofing” ou détournement de direction), et qui a laissé, par ailleurs, quelque 20 navires transitant par la mer Noire perdus en mer.  Certains de ces navires rapportent que, même si leur équipement de navigation semblait fonctionner correctement, leur GPS a montré que leur emplacement était à 20 milles à l'intérieur des terres, près d'un aéroport !
En effet, comme l'USS Fitzgerald, l'USS John S. McCain a également été attaqué par un navire civil dont les contrôles automatiques ont été piratés, comme en témoignent les graphiques ci-dessous dans lesquels on voit comment le MV ACX Crystal a attaqué l’USS Fitzgerald et comment l’Alnic MC a attaqué l'USS John S. McCain, avec des manœuvres aussi bizarres que mystérieuses.
Le journal de bord de MV ACX Crystal attaquant
l'USS Fitzgerald le 17 juin 2017
Le journal de bord d'Alnic MC attaquant
l'USS John S. McCain le 21 août 2017.
On ne sait pas encore si le PACOM utilise sa «directive d'avertissement de guerre» pour commencer à attaquer les navires de guerre ou les sous-marins russes de la flotte du Pacifique et allumer ainsi la troisième guerre mondiale.
Par contre, nous savons que le peuple américain est maintenant complètement conditionné pour croire que, sous le lit de chaque américain, se planque soit un Russe, soit un Musulman, avec un couteau entre les dents.  

Version AFP du 23/08/2017: Les accidents de navires de guerre américains réveillent le spectre d’une cyber attaque
Des navires de guerre américain ont été victimes d’une série d’incidents ces derniers temps en Asie, dont une collision meurtrière cette semaine au large de Singapour, ce qui oblige l’US Navy à se demander si elle pourrait être victime de cyberattaques.
Certains spécialistes jugent improbable que des personnes ou entités mal intentionnées puissent orchestrer un tel accident, compte tenu des systèmes de sécurité américains et de la logistique qu’il faudrait déployer pour faire converger deux navires. Mais pour d’autres, il n’est pas satisfaisant d’imputer la série noire à l’erreur humaine ou à la coïncidence.
Le destroyer USS John S. McCain est entré en collision avec un pétrolier lundi alors qu’il faisait route vers Singapour pour une halte de routine.
Dix marins ont été portés disparus et cinq ont été blessés avant que l’US Navy n’annonce mardi que les dépouilles de certains avaient été retrouvées par les plongeurs.
Le chef des opérations de la marine américaine, l’amiral John Ridcharson, n’a pas exclu lundi qu’un facteur extérieur ou une cyberattaque puissent expliquer l’accident, tout en soulignant qu’il ne voulait pas préjuger des résultats de l’enquête.
Nous envisageons toutes les possibilités”, a-t-il déclaré. “Comme nous l’avons fait avec le Fitzgerald”.
Deux mois auparavant, le 17 juin, sept marins avaient péri dans un accident entre le destroyer USS Fitzgerald et un porte-conteneurs au large du Japon. [Voir : Attaque destructrice contre le croiseur américain "'USS Fitzgerald": représailles russes ou Faux Drapeau ??].
Deux autres incidents, davantage passés inaperçus, sont survenus cette année dans le Pacifique. En janvier, l’USS Antietam s’est échoué près de sa base japonaise et en mai l’USS Lake Champlain est entré en collision avec un navire de pêche sud-coréen. Il n’y a pas eu de victimes.

Aucune piste écartée

L’amiral Scott Swift, commandant de la flotte Pacifique, s’est refusé à exclure un acte de sabotage s’agissant de l’accident de lundi, soulignant que toutes les hypothèses étaient à l’étude.
Nous n’écartons aucune piste”, a-t-il dit, comme on l’interrogeait sur la possibilité d’une cyberattaque.
Les analystes sont partagés à ce sujet. Certains estiment que les équipages pourraient tout simplement être surmenés à cause de la myriade de tâches qu’ils mènent dans la région. Ils soulignent aussi que la navigation est délicate dans ces mers sillonnées par  les navires marchands.
D’autres jugent que quelque chose de plus sinistre pourrait être à l’œuvre.
Itar Glick, chef de l’entreprise de cybersécurité Votiro, établie en Israël, estime possible que les systèmes GPS des bâtiments américains aient été sabotés en vue de provoquer des erreurs de calcul dans les positions.
Je crois que des pirates pourraient tenter de le faire. Et s’ils sont soutenus par un État, ils pourraient disposer des ressources nécessaires pour organiser ce type d’attaque”, dit-il à l’AFP.
M. Glick, qui indique avoir travaillé pour les renseignements israéliens, juge que la Chine et la Corée du Nord seraient alors les coupables les plus vraisemblables.
Les tensions entre Pyongyang et Washington sont à des sommets alors que la Corée du Nord avance à grand pas dans ses programmes nucléaire et balistique.
Le Nord a été soupçonné dans une série de cyberattaques récentes, y compris le piratage de Sony Pictures en 2014 et le vol de millions de dollars à la banque centrale du Bangladesh.

Brouillage

Les États-Unis ont maintes fois accusé Pékin de cyberattaques contre des entreprises américaines, en particulier à des fins d’espionnage industriel. La Chine se dit elle-même victime de telles opérations.
M. Glick évoque un incident apparent de brouillage GPS à grande échelle survenu en juin en mer Noire, durant lequel les systèmes d’une vingtaine de navires ont été perturbés.
Jeffery Stutzman, directeur des opérations de renseignement de la société américaine de cybersécurité Wapack Labs, explique à l’AFP qu’il pense “entièrement possible” qu’une cyberattaque ait provoqué la dernière collision.
Je serais très étonné s’il s’agissait d’un cas d’erreur humaine, pour la quatrième fois consécutive”.
Toutefois, d’autres doutent d’un tel scenario.
D’après Zachary Fryer-Biggs, du consultant Jane’s by IHS Markit, même si une anomalie survenait sur le système GPS d’un navire, d’autres mécanismes de sécurité sont là normalement pour prendre le relais, comme les tours de garde.
La collision ne peut survenir qu’en cas d’échec de plusieurs autres mécanismes”.
Daniel Paul Goetz, de la société américaine Lantium, renchérit, expliquant qu’il serait compliqué de provoquer un accident car cela supposerait de connaître la localisation et la vitesse exactes des deux vaisseaux en cause.
M. Goetz met aussi en exergue la sophistication des équipements américains. “L’armée US se sert d’un système GPS hautement sécurisé, hautement codé. Les risques de voir quelqu’un s’emparer du contrôle d’un bâtiment de guerre sont proches de zéro”.
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Hannibal GENSERIC