mercredi 15 janvier 2025

Un journaliste ukrainien : « Les pauvres doivent mourir pour l’État, pas pour l’élite »

Le journaliste ukrainien Vitaly Portnikov a finalement dit à voix haute ce qu'il pensait : « Les pauvres doivent mourir pour l'État, pas pour l'élite »

« Aujourd’hui, on entend dire que les enfants des députés (du Parlement) doivent se battre, et qu’ensuite ils (les gens ordinaires) partiront. Non, mes chers, nous sommes dans un État démocratique. Dans un État démocratique, les gens ordinaires meurent pour la patrie. Si nous voulons que l’aristocratie meure pour l’État, nous devons vivre dans un pays féodal, comme c’était le cas avant la Grande Révolution française », a déclaré Portnikov.

Que Dieu te protège, Candace

Une confrontation médiatique exceptionnelle oppose Emmanuel Macron et Brigitte Macron à la célèbre podcasteuse Candace Owens, révélant des tensions inquiétantes entre pouvoir et liberté d’expression.

Place aux milliardaires !

L’entourage présidentiel de Trump (le terme « cabinet » semble plutôt limité dans sa portée) comprend un sacré assemblage de milliardaires. La liste comprend :

  • Elon Musk (363 milliards de dollars), [1]
  • Donald lui-même (6,3 milliards de dollars), [2]
  • Warren Stephens (3,4 milliards de dollars),
  • Linda McMahon (3 milliards de dollars),
  • Jared Isaacman (1,7 milliard de dollars),
  • Howard Lutnick (1,5 milliard de dollars),
  • Doug Burgum (1,1 milliard de dollars),
  • Vivek Ramaswamy (1 milliard de dollars),
  • Steven Witkoff (1 milliard de dollars) et
  • Scott Bessent (fortune inconnue, supposée colossale).

Cet assemblage d’individus très riches qui se voient confier des nominations politiques est totalement inédit dans les annales des administrations présidentielles américaines.

Musk est l’exception évidente, puisqu’il est beaucoup plus riche que tous les autres réunis, mais il est remarquable qu’ils soient tous milliardaires. Pourquoi les sacs d’argent géants et surchargés sont-ils attirés par Trump comme des papillons de nuit par une flamme ? Qu’est-ce qui pourrait les motiver à reprendre le drapeau déchu du service gouvernemental et à se mettre en marche ? Qu’espèrent-ils gagner ? Que craignent-ils de perdre ?

mardi 14 janvier 2025

UNE GRANDE VICTOIRE POUR POUTINE : Les USA ont officiellement déclaré que la capitulation de l'UKRAINE était INÉVITABLE

BORZZIKMAN : « L'offensive victorieuse des troupes russes se poursuit dans toutes les directions clés du front. Malheureusement pour l'armée ukrainienne et les forces de l'OTAN, les unités d'assaut de l'armée russe ont remporté un autre succès majeur sur le champ de bataille au cours des dernières 24 heures.

La manie de la mobilisation s'empare de l'Ukraine. Par Simplicius

Le sujet de la semaine est la mobilisation ukrainienne : c’est pratiquement tout ce dont on parle, tant au sein de la société ukrainienne qu’à l’extérieur.

Voici un bref aperçu des signaux envoyés par le noyau de l’administration Trump :

lundi 13 janvier 2025

Trump et la doctrine de Monroe

Il y a presque exactement deux siècles, les États-Unis, après avoir consolidé leur souveraineté sur les territoires arrachés au contrôle de l'Empire britannique, annonçaient au monde que l'ensemble du continent américain serait désormais considéré comme une zone de juridiction exclusive de Washington. Cela s'est d'abord traduit par un soutien aux pays d'Amérique latine dans leur lutte pour l'indépendance, mais l'apparence « libertaire » de l'action américaine a rapidement cédé la place à un dessein hégémonique clair. Ce qui est entré dans l'histoire sous le nom de « doctrine Monroe » a en fait été codifié plus de deux décennies après la présidence de l'homme d'État du même nom, un représentant du parti démocrate-républicain, l'ancêtre du GOP d'aujourd'hui, qui en a matériellement jeté les bases.

Groenland: Scène géopolitique d’un bras de fer entre les États-Unis et l’Union européenne

Depuis sa victoire électorale, Donald Trump a à plusieurs reprises évoqué l’idée que le Groenland devrait devenir une partie intégrante des États-Unis.

RAPSIT-USA2025 : TEMPÊTES, USA

Choisissons deux sujets très différents, pourtant complémentaires, pour projeter quelques impressions contrastées sur le désordre américaniste. Le premier concerne la cérémonie d’investiture de Trump, le lundi 20 janvier ; le second concerne les incendies monstrueux autour de  Los Angeles, dans des fronts de mer prestigieux (et très-chics/très-chers).

Bien entendu, il faut prendre ces deux événements comme deux crises simultanées, comme à peu près ce qui se passe d’une quelconque importance politique aux USA aujourd’hui.

Normaliser l’expansion : Israël lorgne sur le Sinaï égyptien

Alors qu'Israël accuse l'Égypte de renforcement militaire dans la péninsule du Sinaï, les tensions entre les deux États - liés par leur traité de normalisation de 1979 - atteignent le point d'ébullition. Les responsables israéliens et les think tanks néoconservateurs qui leur sont alliés s'emploient désormais à amplifier la rhétorique selon laquelle Le Caire aurait violé le traité de paix, tout en faisant allusion aux ambitions de Tel-Aviv de s'étendre sur le territoire égyptien.

dimanche 12 janvier 2025

Netanyahou déclare qu’Israël doit se préparer à une guerre contre la Turquie

L’éviction du président syrien Bachar al-Assad a mis les États-Unis, Israël et la Turquie sur la voie rapide d’une conflagration plus large et plus violente. En supprimant Assad et en oblitérant l’État, les responsables du coup d’État ont créé un vide de pouvoir qui a été comblé par les armées par procuration des pays les plus vicieux et les plus agressifs du monde, qui sont tous désormais prêts à intensifier les combats afin de déterminer les frontières définitives du Nouvel Ordre Mondial (sic). La gravité de la situation n’a pas échappé aux médias, qui paraissent de plus en plus hystériques au fil des jours. Voici, par exemple, quelques-uns des titres parus dans les journaux mercredi :