L’économie israélienne est en déclin rapide depuis le lancement de sa campagne à Gaza, en particulier après que le mouvement Ansar Allah au Yémen (alias Houthi) et le mouvement Hezbollah au Liban ont pris des mesures de solidarité avec les Palestiniens de Gaza.
Les Houthis ont bloqué la mer Rouge aux navires qui sont liés à Israël ou aux États-Unis. En raison de leurs actions, le port méridional d'Eilat – le port le plus fréquenté du pays avant la guerre – est pratiquement fermé depuis octobre 2023. Pour aggraver encore la situation, le tourisme étranger s'est également effondré pendant la guerre et, et en décembre, près d'un demi-million d'Israéliens ont quitté le pays et c'était avant que les tensions ne s'enflamment considérablement entre l'Iran et Israël.
Pendant ce temps, le mouvement Hezbollah attaque le nord d’Israël, forçant des dizaines de milliers d’Israéliens à évacuer la zone, anéantissant pratiquement les entreprises de la région.
Cependant, les entreprises dans tout Israël sont en difficulté, indique le journal, les secteurs de la construction et les secteurs auxiliaires étant les plus touchés, mais il note que presque tous les secteurs sont touchés.
Yoel Amir, PDG de Coface Bdi, une société de services et de gestion des risques de crédit, a déclaré au journal qu'ils estiment que 60.000 entreprises israéliennes pourraient fermer leurs portes d'ici la fin de l'année.
« Il s’agit d’un chiffre très élevé qui englobe de nombreux secteurs. Environ 77 pour cent des entreprises qui ont été fermées depuis le début de la guerre, soit environ 35.000 entreprises, sont des petites entreprises comptant jusqu'à cinq employés et sont les plus vulnérables de l'économie », a déclaré Amir.
En décembre, l’Afrique du Sud a porté plainte contre Israël devant la Cour internationale de Justice, l’accusant de génocide. Depuis, une douzaine de pays l’ont rejoint et bien d’autres ont publiquement salué cette affaire.
Plus de 38.300 Palestiniens ont été confirmés tués et près de 88.300 autres ont été grièvement blessés à Gaza depuis qu'Israël a commencé sa campagne, selon le ministère palestinien de la Santé.
Ce nombre est partout considéré comme largement sous-estimé en raison du manque de services de santé et des milliers de personnes portées disparues sont présumées être ensevelies sous les décombres. Une étude récente de la revue médicale britannique The Lancet estime que plus de 186.000 Palestiniens sont probablement morts, conséquence directe ou indirecte de la campagne d’extermination israélienne.
Source: Sputnik
13 juillet 2024
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Guerre à Gaza : les investisseurs étrangers se détournent d'Israël
Plus de huit mois de guerre dans la bande de Gaza ont provoqué une chute brutale des investissements en Israël, ainsi qu'un début de fuite des capitaux locaux. Les réticences des investisseurs en Israël affectent particulièrement la high-tech, qui représente la moitié des exportations de l’État hébreu.
L'économie israélienne paie un lourd tribut après huit mois de guerre dans la bande de Gaza et à la frontière avec le Liban . Les images des combats ont provoqué une chute brutale de 55,8 % des investissements directs à l'étranger (IDE) en Israël durant le premier trimestre de cette année. Ils ont à peine dépassé la barre du milliard de dollars alors qu'ils atteignaient une moyenne trimestrielle de 4,8 milliards de dollars durant les quatre années précédentes.
Cette rétention n'a plus rien d'un simple accident de parcours. Elle survient alors que lors des trois derniers mois de 2023, lorsque la guerre a éclaté à la suite de l'attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël, les investissements directs étrangers avaient déjà subi un recul de 50 %, selon les données officielles du bureau israélien des statistiques rendues public mardi.
La high-tech très affectée
« Cette régression est d'autant plus inquiétante qu'elle porte sur des opérations d'implantations durables d'entreprises étrangères sous forme par exemple de création de filiales, de rachats de sociétés en Israël », souligne un responsable du ministère des Finances. Selon lui, ces investissements « permettent de mobiliser des capitaux, mais aussi d'offrir l'accès à de nouvelles technologies ce qui favorise l'innovation et la productivité, ainsi que les méthodes de gestion ».
Les réticences croissantes des investisseurs sont d'autant plus douloureuses qu'elles se concentrent à 80 % dans la high-tech, le bijou de la couronne de l'économie israélienne . Ce secteur assure à lui seul la moitié des exportations de l’État hébreu, qui se présente volontiers comme la « start-up nation » par excellence. L'américain Intel a ainsi suspendu les travaux d'agrandissement d'une usine de production de microprocesseurs en Israël, qui devait constituer le plus gros investissement étranger jamais réalisé dans le pays.
Autre signe inquiétant : les Israéliens eux-mêmes commencent à chercher de nouveaux horizons plus calmes, surtout aux États-Unis. Le montant de leurs investissements directs à l'étranger a bondi d'un quart au premier trimestre de cette année à 3,6 milliards de dollars, soit plus du triple par rapport aux opérations de ce genre menées par des étrangers en Israël.
Désamour
Pour le quotidien économique israélien « Calcalist », il s'agit également d'un acte de défiance envers la politique économique du gouvernement de Benyamin Netanyahou et son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, chef d'un parti d'ultranationaliste confrontés à une explosion du déficit budgétaire en vue de financer une guerre dont le coût total pourrait atteindre quelque 67 milliards de dollars d'ici à 2025, selon des projections de la Banque d'Israël.
Ce désamour s'est également fait sentir parmi les « millionnaires ». Pour la première fois depuis des décennies, Israël ne figure plus dans la liste des dix pays les plus attractifs pour les riches étrangers, selon la firme britannique Henley & Partners spécialisée dans « les programmes de migration et d'investissements les plus recherchés dans le monde ». « La guerre actuelle a, non seulement terni l'image d'Israël comme un refuge sûr pour ce genre d'investisseurs étrangers, mais constitue également une menace pour les résultats économiques de ce pays », selon le diagnostic établi par cette firme.
Par Pascal Brunel (Correspondant à Tel Aviv)
ET ALORS.....Vous croyez que c'est cette broutille qui va ruiner les super extra milliardaires juifs de par le monde? Les USA pourvoiront à compenser largement les pertes..comme d'habitude, 1 journée d’impression de billet de 100$; suffira à combler le déficit: LA BONNE QUESTION.... et QUI va apporter les 5 milliards de $ dont la population de Gaza à cruellement BESOIN en CE MOMENT?
RépondreSupprimerLes USA aussi sont ruinés. L'Europe c'est encore pire. Il n'est pas possible de faire tourner la planche à billets indéfiniment car la dette n'est pas gratuite il y a des intérêts à payer. En France en moyenne tous les mois 6000 entreprises ferment. En Allemagne l'entreprise AUDI ferme des usines et mets à la porte ses employés. Il faut encore continuer la liste pour vous ouvrir les yeux sur vos propos en dehors des réalités économiques.
SupprimerLe SUJET c''était Israël et NON la France,RFA ou le Japon.Quant à la planche à billets...depuis 2008 c'est juste une image.......Maintenant on devrait dire ,les BITS à BILLETS.... Car de nos jours,on peut créer..... Transférer en 2 ou 3clics sur un ordinateur 1milliard de $ en quelques minutes !
SupprimerLe soutien à l'Etat juif il vient bien de l'Occident, maintenant ruiné, et l'argent magique il n'existe pas!
SupprimerJoset bien vu. Le raisonnement est juste et logique
SupprimerBonne nouvelles que voilà : Israël pourrait bien "être rayé de la carte" comme elle le redoute, de façon non violente par simple faillite financière.
RépondreSupprimerAl Capone a été mis en prison parce qu'il faudrait le fisc
SupprimerTARZAN...Tu t"accroches encore à cette liane vermoulue qu'est la fiction concernant Al-Capone? En vérité il a juste été éliminédu jeu...fin de laisser TOUTE la place aux mffias juives.......qui commencai
SupprimerAfin de laisser TOUT la place aux maffias juives qui commençaient à investir DANS les Casinos ( Las-Végas, Atlantic City etc....) A l'avenir ne crois plus à toutes ces histoires que l'on raconte aux enfants....
SupprimerTu attendras longtemps alors.......La MAISON MÈRE de TOUT l'occident ne peut pas faire faillite! Au contraire elle met en faillite SES FILIALES....
RépondreSupprimerLa MODESTE et DISCRÈTE CHINE.......Qui BAVARDE MOINS tout agissant bien et beaucoup, et en train de saper les fondements des énormes fortunes de certains juifs dans les technologies Électroniques et Informatiques......( Apple entend déjà le chant du cygne...) Intel aussi.............
RépondreSupprimerle boycott des sociétés israéliennes commence à porter ses fruits.
RépondreSupprimerSur les effets néfastes dus au boycott, on est d'accord! Mais sur l'éventuelle impasse financière de l'entité...Faut pas rêver SA VACHE à LAIT US va la financer encore comme d'hab....... Ce même si Trump est réélu.....
RépondreSupprimerA propos de boycott......, savez vous que l'écrasante majorité des entreprises de nourritures et produits "halal" est détenue de façon directe ou indirecte par des intérêts juifs? COMBIEN de musulmans d'Europe ou d'ailleurs le savent?: ** Il y a inscrit sur les étiquettes des produits halal "made in malaisia" etc.......C'est du MAQUILLAGE d' ORIGINE! IDEM pour les pâtés de volaille "Halal" made in UK ou du Danemark , les patrons de ces marques sont juifs. 90% des consommateurs de ces produits sont musulmans.........
RépondreSupprimerLes promesses electorales n' engagent que ceux qui les ecoutent, il semblerait que les dettes dans le futur ne vont engager que ceux qui ont preter l' argent. De toutes facons c'est pas le peuple de survivants qu' il va y a oir qui pairons !!!!
RépondreSupprimerLes DETTES sont un problème de PAUVRES.....Exemple DRAGHI patron de SFR doit aux banques 50 milliards d'Euros. Ce sont SES banquiers qui ne dorment pas la nuit.....Quant aux états ils peuvent emprunter aussi longtemps qu'ils sont "crédibles" pour le moins: CAR il y a d'autres instruments financiers liés aux banques centrales...qui permettent de faire "rouler" la dette....
RépondreSupprimerFaire rouler la dette avec une forte inflation, et une population qui ne peut plus vivre.
SupprimerTON avis est recevable.....Il serait bon de prendre aussi celui des argentins car en matière d'inflation (270% déjà en 2024..) ils s'y connaissent bien mieux que toi et moi ! De nombreux pays de part le monde vivent avec des inflations qui sont DÉLIRANTES pour TOI et MOI! Genre.....80%......130%.....200%
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