Il existe de nombreuses façons de tuer ses ennemis : leur balancer
la Bombe, les bombarder avec des armes classiques, les faire se battre entre
eux dans une guerre civile, les affamer en utilisant un blocus et des
sanctions, miner leurs économies par des manipulations du marché, etc. Ou, en
l’absence de tout cela, vous pouvez essayer de les faire mourir de rire. Les
tentatives précédentes des États-Unis pour détruire la Russie ont échoué.
L’utilisation d’armes nucléaires contre la Russie entraînerait avec certitude
l’anéantissement des États-Unis environ 30 minutes plus tard. Les armes
classiques ne feraient pas une grande différence, à moins que les États-Unis ne
planifient une invasion terrestre, et l’invasion de la Russie a toujours été et
continue d’être une stupidité suicidaire. Les tentatives américaines
d’isolement de la Russie à l’échelle internationale ont échoué. Les sanctions
imposées à la Russie ont causé peu de dégâts à l’économie russe, qui continue
d’être en plein boom. Sans autre option, il semblerait que les Washingtoniens
aient décidé de recourir au seul coup tordu qu’ils aient encore en
magasin : recourir à des bouffonneries qui risquent de faire effondrer la
Russie de rire.
L’acte de ces clowns de Washington consiste à prétendre, avec beaucoup de
sérieux, qu’ils vont empêcher la Russie de fournir à l’Europe du gaz naturel
pour prendre en charge ce marché eux-mêmes, alors qu’ils prévoient de fournir
l’Europe avec des exportations de gaz naturel liquéfié obtenus par fracturation
hydraulique. (Les ressources conventionnelles en gaz naturel aux États-Unis ont
atteint leur Peak et les gaz de schiste obtenus par fracturation hydraulique
sont tout ce qui reste.)
L’importation de gaz liquéfié par les océans via des
navires-citernes lorsque le même produit est disponible sur le même continent
par pipelines est une idée stupide à tous les niveaux : coût, risque,
fiabilité, complexité technologique et, en dernier ressort, efficacité énergétique
car expédier du gaz est un gaspillage d’énergie. Sans se démonter, le Congrès
des États-Unis vient de déclencher une guerre intercontinentale du gaz en
imposant de nouvelles sanctions à la Russie et, par ailleurs, à toute
entreprise européenne désireuse d’assurer la sécurité énergétique du continent
en travaillant avec le secteur énergétique de la Russie. Les États-Unis vont dépenser également près de
50 milliards de dollars pour convertir leurs terminaux d’importation de gaz
naturel liquéfié existants en terminaux d’exportation et ont approuvé
des plans pour plus de 40 nouveaux terminaux d’exportation et des améliorations
de capacité pour ceux existants.
Les Russes, qui sont experts de l’industrie du gaz naturel, considèrent
ce plan comme risible. Certes, tous les Russes ne rient pas. Tout d’abord, il y
a un grand nombre de Russes, en particulier ceux dont le travail consiste à « protéger
la mère patrie », qui manquent d’un sens de l’humour discernable, en
particulier en ce qui concerne les menaces émanant des États-Unis. Les
dernières entourloupes des Washingtoniens pourraient ajouter plus de
condescendance et de dérision à leur suspicion innée et à leur méfiance, mais
nous ne devrions pas nous attendre à ce qu’ils se fendent d’un seul sourire.
Deuxièmement, il y a des libéraux pro-occidentaux abandonnés en Russie qui
n’ont jamais réussi à obtenir beaucoup de succès politiques, mais au moins ils ont pu
pomper l’argent des subventions de l’Occident en étant entraînés par des
diplomates américains et des ONG sur les moyens de renverser Poutine.
Ils sont maintenant en train de toucher les profondeurs du désespoir. Enfin, il
y a tous les américanophobes parmi la population russe, qui parlent en
permanence de la menace américaine pour la démocratie et la paix mondiale. Il
est difficile pour eux de défendre leur point de vue lorsque tout le monde est
autant occupé à rire des idées ridicules émanant de Washington.
Qu’est ce qu’il y a de si drôle ? L’humour de cette situation doit
être expliqué avec précaution car il est enterré sous une masse dense de
détails techniques que les politiciens américains et les médias de masse
occidentaux semblent ignorer avec joie. Comme d’habitude, expliquer une blague
lui fait souvent perdre son côté comique, mais elle peut rester drôle dans un
sens apprécié par les professionnels de la comédie qui sont capables de
déclarer que quelque chose est en effet drôle tout en restant parfaitement
sérieux. Si vous êtes un nerd des affaires énergétiques et si vous avez le
temps et l’envie de consulter une analyse détaillée et décidément peu commune
de la situation, vous devriez lire cet excellent article d’Arthur Berman. Si vous n’êtes
ni un nerd d’entreprise énergétique, ni un comédien professionnel, et que vous
voulez simplement comprendre la blague, lisez la suite.
Pour récapituler, les Américains veulent vendre du gaz naturel aux
Européens, avec un effet d’éviction des Russes. Alors, quelle est la
blague ? C’est le fait que, ce faisant, les Américains, involontairement,
se dirigent vers un tiercé gagnant absurde, dans le sens du classique écolier
paresseux, aux multiples excuses mutuellement exclusives :
- Il a perdu ses devoirs ;
- Son chien les a mangé ; et,
- Il ne savait pas qu’il devait les faire.
Dans le cas des ventes américaines de gaz en Europe, le tiercé gagnant
se compose des éléments suivants :
- Les Américains ne trouveront pas d’acheteur pour leur gaz ;
- Les Américains ne peuvent pas se payer les coûts de production ; et,
- Les Américains n’ont pratiquement aucun gaz à vendre.
Les Américains se répètent à eux-mêmes qu’ils ont un gaz naturel bon
marché et abondant obtenu à partir de la fracturation hydraulique des schistes,
qu’ils peuvent liquéfier dans des terminaux d’exportation et expédier en Europe
dans de gigantesques navires-citernes réfrigérés, pour être transformé en gaz
dans les terminaux d’importation à la destination. Une grande partie de cette
infrastructure doit encore être construite. Si jamais elle l’était, elle ne
sera pas sur-utilisée, car les affirmations « bon marché » et « abondant » sont
fausses.
Actuellement, le gaz naturel des États-Unis est relativement peu
coûteux, en moyenne 4 $ par million de BTU, et la raison pour laquelle il est bon marché
est un effet de la fracturation hydraulique. Mais ici réside notre première
hilarité : au premier trimestre de 2017, les compagnies d’énergie
américaines dans le secteur du gaz de schiste ont dépensé 2,12 $ pour chaque
dollar qu’ils ont gagné. Elles ont pu rester en activité parce que les
analystes de l’industrie ont constamment induit les investisseurs à croire que
la grande différence entre les coûts et les revenus est un « coût
irrécupérable » – un investissement dans la production future.
Ce que ces analystes ont négligé de mentionner, c’est que la production
des puits de gaz « fracturé » diminue à un rythme d’environ 30% par
an. Faites les calculs : si un puits de gaz « fracturé » produit
x au cours de sa première année, un taux d’appauvrissement annuel de 30%
signifie qu’il ne produira finalement pas plus d’environ 1,5 fois ce flux de la
première année. Même si les 50% restants de la production étaient gratuits (et
ils ne le sont pas), aux prix courants, les investisseurs perdraient toujours
environ 1,5 $ pour chaque dollar gagné, leur donnant un retour sur leur
investissement d’environ 60% en négatif. Tout cela indiquerait qu’à l’heure
actuelle, le gaz naturel
produit à partir des schistes « fracturés » est un bon moyen de faire
faillite.
Même si les dollars américains devaient grimper aux arbres (ce qu’ils
font, dans un sens, compte tenu des taux d’intérêt actuels ultra-bas) et même
si les producteurs de gaz de schiste pouvaient continuer à produire à perte
pour toujours, le transport de gaz naturel liquéfié serait une proposition
plutôt coûteuse – beaucoup plus coûteuse que la livraison de gaz par pipeline.
Cela augmente le prix actuel, 1,5 $ par million de BTU, à environ 5,5 $ aux
prix courants. Il s’agit d’un prix 2,5 fois supérieur à celui que Gazprom, compagnie Russe, impose
actuellement aux Européens – tout en réussissant à gagner de l’argent. Pourquoi les Européens
voudraient-ils payer 5,5 $ par million de BTU pour le gaz américain lorsqu’ils
peuvent l’acheter auprès des Russes pour environ 2,2 $ ? Nous
sommes donc forcés de conclure que le gaz américain n’est pas concurrentiel avec
le gaz russe et ne trouvera pas d’acheteur dans des endroits qui sont à la
portée des gazoducs russes.
Voilà pour « bon marché ». Qu’en est-il de son « abondance » ?
Il y a un décalage de 10 mois dans la réponse de la production sur les
changements de prix. Le prix du gaz a été élevé pendant un temps, ce qui a
justifié les investissements importants dans le forage des gaz de schiste, mais
le prix est retombé en dessous de 4 $ à la fin de 2014. Dix mois plus tard, les
déficits de revenus ont fait leur chemin dans le système, ce qui a provoqué la
réduction de l’activité de forage alors que le taux de déplétion annuel de 30%
a diminué la production des puits existants, et que la croissance de la
production est passée de 4% par an à 1%. À ce rythme, il faudrait aux États-Unis 70 ans pour doubler
leur production – ce qu’ils devraient faire pour concurrencer Gazprom en Europe.
Par ailleurs, 70 ans, cela correspond approximativement à la période pendant
laquelle la Russie peut maintenir son taux de production actuel sur la base de
ses réserves éprouvées. Pour que les États-Unis atteignent une augmentation
significative de la production, les prix du gaz naturel devraient augmenter de
manière substantielle – au moins à 6 dollars – le niveau qui a généré une
poussée de croissance temporaire dans la fracturation hydraulique de puits de
gaz naturel en 2014. Mais à 6$ par millions de BTU, les Européens devraient payer 7,5 $, soit près de
3,5 fois ce que les Russes facturent. Pourquoi les Européens voudraient-ils
faire une telle chose ?
Mais la quantité n’est pas qu’une question de prix. Comme
mentionné, les puits de gaz de schiste ont un taux de déplétion d’environ 30% par an, et les
profils de production de toutes les provinces de gaz de schiste sont composés
de nombreux puits. L’exploration et la production d’un champ gazier ne sont pas
celles d’une récolte de blé à partir d’un champ parce que les parties
particulièrement prometteuses et productives de chaque champ gazier sont
exploitées d’abord. Tout ce qui reste, généralement impossible à produire de
manière rentable, à tout prix, est abandonné. En raison de cette dynamique,
tous les champs gazier de schiste aux États-Unis, à l’exception de Marcellus, ont déjà atteint un plateau de
production, et certains sont déjà en déclin.
Pourtant, une période soutenue de prix élevés pourrait provoquer une
autre poussée de croissance. Mais il est peu probable que les Russes restent
sans rien faire et que cela se produise. Si les prix élevés sont ce qu’il faut
pour que les Américains rivalisent avec la Russie au niveau du volume,
qu’est-ce qui empêche les Russes d’ouvrir ses vannes en réponse à des prix plus
élevés, de les faire baisser et de replonger le secteur énergétique américain
dans un autre lot de résultats financiers désastreux ? Les analystes
américains de l’industrie de l’énergie, qui sont essentiellement des leaders
d’opinion de cette industrie et qui ont un faible recul et une longue et fière
histoire de s’être continuellement trompés dans leurs prédictions, aideront
involontairement les Russes à jouer à ce jeu.
Au-delà de la quantité et du prix, il existe encore un autre ingrédient
important pour être un exportateur de gaz naturel prospère : la fiabilité. Les seuls problèmes auxquels les Européens
ont déjà été confronté avec l’approvisionnement en gaz russe sont dus à des
problèmes politiques centrés sur l’Ukraine : les Ukrainiens pensaient
qu’ils pourraient extorquer sans cesse l’argent des Russes pour avoir le
privilège d’utiliser les pipelines de l’ère soviétique qui traversent leur
territoire. Les Russes en ont eu assez de tels jeux et prévoient maintenant de
contourner l’Ukraine en utilisant de nouveaux pipelines, en cours de
construction, qui passent sous la Baltique et la mer Noire. À aucun moment, les
exportations de gaz russes n’ont été limitées ou leurs prix imprévisibles. Gazprom négocie des contrats de
livraison à long terme avec des prix stables, tandis que les gaz liquéfiés
américains doivent être achetés sur le marché au comptant, où les prix
fluctuent rapidement. Si l’Europe s’intéresse à sa sécurité énergétique,
quel fournisseur préfère-t-elle ?
En ce moment, les Américains préfèrent rester dans le déni de
l’élimination à court terme de la voie de transit du gaz par l’Ukraine. Ils ont
entrepris de préparer des plans pour « privatiser » (ou est-ce « coloniser » ?)
ce dernier morceau d’héritage industriel soviétique, en espérant en tirer
profit en s’insérant entre les fournisseurs russes et les consommateurs
européens. Le rythme rapide avec lequel les nouveaux pipelines South Stream [Plutôt
Turkish Stream, South Stream ayant été arrêté, bloqué par un refus de la
Bulgarie et de ses parrains, NdT] et Nord Stream, qui contournent l’Ukraine,
sont construits, les a clairement pris par surprise. Ils n’ont pas beaucoup
aimé : c’est le dernier coup reçu pour leurs interventions financières
coûteuses et ratées en Ukraine, et même elles sont sur le point de tomber en
panne.
Sans trop simplifier, il est juste de dire que les États-Unis ne sont
pas un fournisseur fiable de gaz naturel. Alors que l’approvisionnement en gaz
de la Russie s’est maintenu, aux États-Unis, il s’est effondré entre les
surproductions et les pénuries. À chaque fois, les analystes de l’industrie
américaine n’ont pas pu voir au-delà du prochain tournant et, par conséquent,
l’industrie a constamment prévu des situations qui ne se sont pas produites.
Lorsque le gaz était coûteux et avec peu d’approvisionnement, les
Américains ont construit beaucoup de terminaux coûteux d’importation de gaz
naturel liquéfié, ce qui n’a pas été très utile parce que dès qu’ils ont été
achevés, l’approvisionnement domestique a augmenté. Et maintenant qu’il y a une
surproduction temporaire due à la fracturation hydraulique, ils gaspillent de
l’argent pour convertir ces terminaux d’importation en terminaux d’exportation.
La capacité d’exportation totale prévue est d’environ 75% de la
production totale de gaz naturel des États-Unis. Il n’y a aucune raison de
croire qu’un excédent de production si important existera jamais et, par
conséquent, ces terminaux d’exportation vont rouiller sans utilité, tout comme
les terminaux d’importation. Ainsi, il est clair que les Américains sont
incapables soit de planifier une production à long terme, soit de fournir leurs
propres besoins sur le long terme. Pourquoi les Européens devraient-ils
accrocher leur fortune à un fournisseur aussi peu fiable ?
Que faites-vous lorsque le client refuse d’acheter un produit que vous
n’avez pas à un prix que le client ne peut pas se permettre de payer ?
Blâmez la Russie, bien sûr, et essayez d’imposer une nouvelle série de
sanctions économiques ! La Russie doit cesser de s’immiscer dans les
élections américaines, ou l’Europe sera coupée du gaz naturel russe ! Le
nouveau projet de loi sur les sanctions adopté par le congrès des États-Unis
tente d’y parvenir : il s’arroge une compétence des États-Unis sur la
politique énergétique de l’UE et tente de forcer les entreprises européennes à
cesser de faire des affaires avec la Russie.
Il vise également à empêcher le président américain de lever ces
sanctions sans l’approbation du Congrès. Contrairement à n’importe quel autre
problème devant le Congrès, cette législation avait un solide soutien
bipartisan. Elle vise à
stimuler le secteur de l’énergie domestique et à sucer l’argent de l’Europe,
en plus elle joue le triomphe perpétuellement populaire de « blâmer la
Russie ». Ce plan ne fonctionnera pas pour les raisons économiques et
géologiques énumérées ci-dessus. Cela ne fonctionnera pas non plus parce qu’il
n’y a aucune chance que les Européens restent impassibles et laissent les
Américains détruire leur sécurité énergétique. Un changement va venir, et il se
terminera par le bruit d’une main fracturée.
Et puis il y a un autre ingrédient secret dans cette sauce législative
spéciale : tout est manifestement illégal. Le seul endroit où cette loi mort-née en état de mort cérébrale
est discutée, c’est dans les allées du pouvoir, aux États-Unis et dans l’UE.
Dans l’UE, le caractère extraterritorial de cette législation doit être abordé
parce que, en principe, les lois d’une nation ne devraient pas avoir force de
loi sur le territoire de toute autre nation. L’UE sera obligée de mettre des
limites sur cette question vitale de la sécurité énergétique et de réclamer sa
souveraineté, en repoussant les revendications extraterritoriales américaines.
Aux États-Unis, une
législation qui impose des restrictions aux prérogatives du pouvoir exécutif
pour négocier des traités internationaux est inconstitutionnelle parce qu’elle
viole le principe de la séparation des pouvoirs consacré dans la constitution. Il appartient à la Cour suprême de
résoudre le problème – à moins que cette branche du gouvernement des États-Unis
soit à présent aussi défunte que les deux autres.
Le nouveau projet de loi sur les sanctions n’est qu’une mesure
législative, mais elle montre bien ce qu’est devenu ce grand et redoutable
pays, les États-Unis, l’ancien hégémon
mondial. Son gouvernement
se compose désormais d’un président qui tweete pathétiquement mais ne peut rien faire,
d’un Congrès qui ne peut que faire adopter une loi qui viole le droit américain
et international. Ses médias nationaux sont bloqués dans une boucle de réaction
hystérique blâmant la Russie en se basant sur des preuves nulles.
Pendant ce temps, ses secteurs de l’énergie et de la finance sont occupés à
faire pression auprès du gouvernement pour obliger les étrangers d’acheter un
produit qu’ils ne peuvent produire à un prix que les clients ne peuvent pas se
permettre de payer. Allons, ce pays est devenu une vaste blague !
Les Américains se rendent-ils compte que leur pays est devenu une
blague ? Il y a peu de signes que oui et c’est là que la blague cesse
d’être drôle. L’Amérique est malade mentalement. Les Européens et les Russes,
une fois qu’ils cesseront de rire, auront besoin d’une certaine prise de
conscience : en face des États-Unis, dans leur état actuel déchiré et
dément, ils ne sont pas tant face à un État-nation qu’à une maladie
mentale à l’échelle nationale. Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que
les Européens et les Russes continueront à travailler ensemble tout en
permettant à ce patient mentalement atteint de faire une période de
convalescence prolongée dans une cellule rembourrée, de l’autre côté de
l’océan.
Dmitry Orlov
Le 1er aout 2017 – Source Club Orlov
Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages
fondateur de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : «
collapsologie », c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des
civilisations.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Catherine pour le Saker
Francophone