On désigne par Islamistes toute une ribambelle de
faux-nez d’une secte politico-religieuse créée par l’impérialisme britannique
(relayé par l’impérialisme américain) et qui s’est répandue comme une peste
noire sur ce qu’on appelle le Monde Musulman, du Maroc à l'Indonésie,
contaminant au passage tous les pays dans lesquels existe une forte minorité
musulmane, tels que certains pays européens, asiatiques et africains. On les
désigne aussi par Frères Musulmans, Salafistes, Wahhabites, Islamofascistes,
Islaméricains, islamosionistes, takfiristes , etc.
Maxime Rodinson définit l’Islamisme comme un "courant
politique inspiré de l’islam, aspirant à répondre au moyen de la religion à
tous les problèmes sociaux et politiques et, simultanément, à restaurer
l’intégralité des dogmes", qui peut, selon les interprétations,
ramener aux sources de l’Islam.
Par contre on peut dater la naissance de l’islamisme avec
la création en mars
1928 en Égypte de la confrérie des Frères musulmans par Hassan al-Banna et
Sayed Qotb, deux instituteurs. Ils veulent créer un grand mouvement
qui reviendrait aux principes originaires de l’Islam en réunifiant le politique
et le religieux, ce qui implique une identité absolue entre le juridique et la
loi religieuse.
Pour eux, il faut une stricte application de la charia. Ils refusent de
collaborer avec les pouvoirs établis, jugés impies et appellent à une lutte
violente pour faire triompher leurs idées. Pour eux, la notion de citoyen n’existe
pas ; il n’y a que des croyants soumis à la loi d’Allah, Ces croyants sont
des sujets qui ne peuvent qu’être soumis aux "représentants d’Allah et de son
Prophète", c'est-à-dire les Islamistes. Tous ceux qui refusent cette
collaboration/soumission sont des Kafirs, ou kouffars, des renégats, dont le sort ne peut
être que la mort. D’où le surnom relativement récent des islamistes : les takfiristes, ceux qui excommunient.
Les
Islamistes ont réintroduit l’Inquisition du Moyen-âge européen.
En effet, l’Inquisition (du mot latin inquisitio
signifiant enquête, recherche) est une juridiction
spécialisée (autrement dit un tribunal), créée au XIIIe siècle
par l'Église catholique et relevant du droit
canonique, dont le but était de combattre l'hérésie,
en faisant appliquer aux personnes qui ne respectaient pas le dogme des peines
variables allant, exceptionnellement, jusqu’à la peine
de mort pour les apostats. Sauf que l’Inquisition islamiste est plus expéditive et plus
mortelle que ne l’était l’Inquisition catholique d’il y a 8 siècle.
Elle s’appelle terrorisme, djihadisme, etc. dont 99,99% des victimes sont de bons musulmans,
dont le seul tort est de refuser la dictature, le vol, le viol, et les diverses
exactions de la pègre islamiste,
La confrérie avait fondé une organisation armée "l’Ordre spécial" pendant la Deuxième
guerre mondiale où, sous prétexte de la lutte contre le colonialisme, elle fit alliance avec les
puissances de l’Axe (Allemagne nazie, Italie fasciste, Japon impérialiste)
et mena attentats et sabotages. À la suite des assassinats de deux premiers
ministres égyptiens successifs dans l’immédiate après guerre, les services
secrets égyptiens assassinèrent le guide spirituel Hassan el-Banna, en
février 1949. Les Frères musulmans participent à la chute du roi Farouk
parallèlement au soulèvement des Officiers libres dirigé par le général
Naguib et G. Abdel Nasser mais leurs positions politiques sont à l’opposé
des militaires. À la suite d’un attentat contre le futur "rais", la
confrérie est dissoute, et plusieurs chefs sont exécutés.
Néanmoins, Nasser a tenté de récupérer les Frères
musulmans et d’attirer certains d’entre eux dans son orbite. Les Frères
musulmans se dotent d’une organisation internationale à partir de 1961.
À cette date, déjà, les islamistes égyptiens sont financés par l’Arabie
Saoudite et bénéficient de la coupable bienveillance des services de
renseignement américains, unis contre le "Satan" de
l’époque Gamal Abd el-Nasser. La politique de Nasser qui se voulait le
champion populaire d’un panarabisme laïc teinté de socialisme menaçait directement les
pétromonarchies corrompues du golfe et les intérêts américains.
La lutte contre les régimes laïcs arabes et les
idéologies qui les sous-tendent comme le kémalisme en Turquie, le bourguibisme
en Tunisie, le nassérisme en Égypte ou le baasisme (en Syrie et en Irak) rassemble
islamistes, Arabie Saoudite et pétromonarchies et les États-Unis. Aujourd’hui, à part la Syrie et l’Algérie, TOUS les régimes
nationalistes laïcs ont été détruits par la triade du crime : Impérialisme-Sionisme-Islamisme.
En effet, pour les islamistes, les États arabes nationalistes
et/ou laïc sont des constructions des colonisateurs qu’ils faut détruire afin
de reconstituer la communauté des croyants, l’Oumma, sous la conduite d’un
Commandeur des Croyants, à l’image du royaume saoudien ou d’un émir du Golfe .
L’idée nationale est "impie" et considérée comme une invention
diabolique des infidèles. Il en est de même de l’idée même de
« démocratie » qui n’existe pas dans la langue arabe.
* L’Arabie Saoudite est un Etat important par sa superficie
(4 fois la France), par sa richesse (premier producteur mondial de pétrole)
mais un "nain" relatif par sa population (20 millions d’habitants à
comparer aux 65 millions de l’Égypte, 75 millions de l’Iran). C’est sur le terrain religieux
que l’Arabie Saoudite veut installer sa domination : elle est
d’abord le gardien de deux des principales villes saintes de l’Islam, La Mecque
et Médine. Sa doctrine religieuse le wahhabisme fondé au XVIIIe siècle par Mohammed
ibn Abd el-Wahhab (1720-1792), un Bédouin qui après des études théologiques
prêcha le retour au Coran et aux sources traditionnelles.[1].
* Pour la politique étrangère américaine deux
objectifs. Il fallait protéger la rente pétrolière et donc appuyer à tout prix
l’Arabie Saoudite et les pétromonarchies du golfe. L’alliance des États-Unis
avec l’Arabie Saoudite date du 14 février 1945 lors d’une rencontre entre le
président américain Roosevelt et le roi Ibn Seoud. Ils concluent le
"pacte du Quincy" : L’Arabie Saoudite s’engage à garantir l’approvisionnement
énergétique des États-Unis et ceux-ci s’engagent à lui accorder une protection
inconditionnelle.
Ensuite les deux pays cogèrent la stabilité (ou
l’instabilité) de la péninsule, les deux pays ont un partenariat économique,
commercial et financier quasi exclusif et les États-Unis n’interviennent pas
dans les questions de politique intérieure. Ces champions de la démocratie
libérale n’ont jamais émis de critiques sérieuses sur une monarchie absolue de
droit divin, un des régimes les plus obscurantistes et les plus réactionnaires
du monde.
L’autre objectif est de contenir l’influence
soviétique dans la région. Les soviétiques soutenant par leur politique
étrangère, par des conseillers, la Syrie, l’Irak, l’Égypte de Nasser, le Yémen
du Nord. La lutte contre le grand Satan rouge passait par un pacte avec le
diable vert.
C’est en vertu du même principe que les Américains,
via la CIA et les autres agences de renseignement, vont financer non seulement
la résistance afghane mais aussi les plus radicaux des islamistes dont al-Qaïda
et Oussama Ben Laden [2].
NOTES
Origines de la
connivence wahhabisme-sionisme : (extraits)
Le Département de la
Défense des États-Unis a publié, récemment, des traductions de
plusieurs documents de renseignement irakiens datant du règne de Saddam.
Le rapport s'appuie sur les Mémoires de M. Hempher , qui décrivent en
détail comment cet espion britannique au Moyen-Orient, au milieu du XVIIIe
siècle, a pris contact avec Abdul Wahhab, pour
créer une version subversive de l'Islam, la secte du wahhabisme, qui est
devenue le culte fondateur du régime saoudien. Ces « Mémoires de M. Hempher », ont été publiées sous
forme d’épisodes dans le journal allemand Spiegel.
Parmi les vices que les
britanniques devaient promouvoir chez les musulmans, à travers la secte
wahhabite, figuraient le racisme, l’alcool, le jeu, la
luxure (vices qu’on retrouvera chez les émirs actuels). Mais la
stratégie la plus importante reposait sur « la propagation d’hérésies
chez les croyants pour ensuite critiquer l’Islam comme étant une religion de
terroristes. ». A cet effet, Hempher
trouva en Mohammed Ibn Abdul Wahhab un individu particulièrement réceptif.
Origines
juives d’Abdel Wahhab
Un autre écrivain, D. Mustafa
Turan a écrit dans « Les Juifs Donmeh », que Muhammad
ibn Abdul Wahhab était un descendant d'une famille de Juifs Donmeh de Turquie. Les
Donmeh étaient les descendants des disciples du tristement célèbre faux-messie
du judaïsme, Shabbataï Zevi, qui a choqué le monde juif en 1666 en se
convertissant à l'islam. Considéré comme un mystère sacré, les adeptes de
Zevi ont imité sa conversion à l'islam, bien que secrètement, ils soient restés
juifs, avec leurs doctrines kabbalistiques. Turan soutient que le
grand-père d’Abdul Wahhab, Sulayman était en fait Shulman, ayant
appartenu à la communauté juive de Bursa en Turquie. De là, il s'est
installé à Damas, où il a feint d’être musulman, mais il a apparemment été
expulsé pour pratique de la sorcellerie kabbalistique. Il s'est alors
enfui en Égypte et il a de nouveau à faire face à une autre condamnation. Il a alors
émigré au Hedjaz, où il s'est marié et a eu son fils : Abdul
Wahhab. Selon le rapport irakien, la même ascendance est confirmée dans un
autre document intitulé « Les Juifs Donmeh et l'origine des
wahhabites en Arabie », écrit par Rifaat Salim Kabar.
Origines
juives de la dynastie saoudienne
Le fait que la famille
saoudienne soit d'origine juive a été publié par un saoudien, Mohammad Sakher , qui a été ensuite
liquidé par le régime saoudien pour avoir osé publier ses révélations.
Par ailleurs, le rapport
irakien fait référence à un compte-rendu similaire aux révélations de Mohammed
Sakher, mais il cite des sources différentes. Selon « Le
Mouvement wahhabite / La Vérité et Racines », par Ibrahim Abdul Wahhab
Al-Shammari, ibn Saoud est réellement descendu de Mordechai Ben Ibrahim
bin Mushi, un marchand juif de Bassorah. Celui-ci
a fréquenté des membres de la tribu arabe de Aniza, puis il a
voyagé avec eux dans le Najd, puis a prétendu être un membre de cette tribu. Il
a alors changé son nom en Markhan bin Ibrahim bin Musa. Or, selon al Saïd
Nasir, ambassadeur d'Arabie Saoudite au Caire, dans «l'histoire de la
famille Saoud», Abdullah bin Ibrahim al Mufaddal a payé Muhammad Al-Tamimi
35000 jouneyh (Livres) en 1943, pour inventer deux arbres généalogiques
(1) de la famille saoudienne et (2) d'Abdul Wahhab, et de les fusionner
ensuite en un seul arbre remontant au prophète Mahomet. En 1960, la station
« Sawt El Arabe » émettant du Caire, en Égypte et la station de
radiodiffusion de Sanaa, au Yémen, ont confirmé les origines juives de la
famille saoudienne.
Enfin,
le 17 septembre 1969, le roi Fayçal Al-SAOUD déclare au Washington Post : "Nous, la famille saoudienne, sommes cousins
des Juifs: nous ne sommes absolument pas d'accord avec toute Autorité arabe ou
musulmane qui montrerait un antagonisme quelconque envers les Juifs, mais nous
devons vivre avec eux en paix. Notre pays (Arabie) est la première
Fontaine, d'où sortit le premier Juif pour que ses descendants se répartissent
dans le monde entier. " [Voir ESSENTIEL. Le berceau
arabe de Sion : Moïse, Mohammad, et le wahhabo-sionisme]
Le plus grand chef terroriste et le plus
charismatique chez TOUS les islamistes, Oussama Ben Laden, a toujours été un
agent de la CIA, jusqu’à sa mort de maladie dans un hôpital militaire
américain où il était soigné comme un émir.
Selon des documents
publiés sur le site Internet de la CIA, Oussama ben Laden était un agent du
renseignement américain nommé Tim Osman.
Hannibal GENSÉRIC
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