Les plans de « regime
change » commencés en 2011 avec le sinistre « printemps arabe »
continuent de plus belle : Algérie, Liban, Irak, Hong Kong, Venezuela, Bolivie, etc. Au
Tunistan, ex Tunisie, la manipulation des jeunes et le bourrage des urnes ont accouché d’un
régime islamiste comme les aiment l’Oncle Sam et son parrain Israël. En effet, un
Robocop intégriste, Kaïs Saïed, n’ayant présenté AUCUN programme ni
participé à AUCUN meeting de campagne, a été élu avec un score de 72,71%, digne d'un dictateur [Voir : TUNISTAN.
L’irrésistible crépuscule tunisien ].
Pour en
revenir à l’Irak, le journal libanais Al-Akhbar a obtenu un document américain de
sécurité révélant le rôle de l’ambassade américaine dans la gestion secrète des
manifestations d’octobre en Irak, selon le schéma suivant (qui ressemble
beaucoup à ce qui se déroule en Algérie et au Liban).
1-Le Haut Comité pour les manifestations: il
joue le rôle de coordination, de gestion et d’orientation sur le terrain. Il
est chargé de déterminer le trajet de la manifestation et son déroulement et
d’unifier les slogans. Il bénéficie également d’un excellent support
informationnel de la part de l’ambassade, de certains responsables politiques,
de fonctionnaires, d’agences de sécurité et de télécommunication.
2 – L’équipe d’opérations psychologiques : elle
s’emploie à envoyer des menaces dans les médias pour provoquer un impact
psychologique et briser le moral du personnel gouvernemental et des membres de
l’appareil de sécurité, diffuser largement les rumeurs et mobiliser le public
et les manifestants contre le gouvernement.
3 – L’équipe de mobilisation électronique : une
armée électronique formée et organisée qui s’occupe de la fabrication
d’opposants électroniques et de la mobilisation de manifestants dans la rue.
Elle s’occupe également de la remise de toutes les instructions relatives aux
voies et directions bloquées ainsi que du départ sur le terrain. Elle gère
également les pages sur les réseaux sociaux. N’oublions pas que Facebook,
Google, Amazon, Youtube, etc. sont des outils sionistes qui sont très fortement
utilisés par les Mossad/CIA pour laver le cerveau des Internautes.
4- L’équipe de documentation sur les violations : une
équipe très influente, spécialement formée à Erbil et à Amman, qui surveille
les violations et les fausses informations et met en relief les failles de
sécurité. Elle prépare également des rapports étayés de documents et de
certificats prouvant que les services de sécurité ont violé la liberté
d’expression, et ont arrêté, tué, blessé et torturé les manifestants. En plus,
elle doit préparer des rapports montrant l’engagement des manifestants à
respecter les règles de la protestation pacifique.
5 – Le groupe de pression international :
intéressé à organiser des rassemblements de protestataires devant les
ambassades et consulats d’Irak dans les autres pays du monde et à couvrir les
évènements dans les médias.
6 – L’équipe d’information :
intéressée à couvrir les activités des manifestants, à surveiller les
violations et à les rediffuser en coopération avec les chaînes et sites locaux
et étrangers.
7- L’équipe technique électronique :
équipe technique spécialisée dans le traitement des problèmes de filtrage
d’Internet et chargée de la recherche des moyens et des applications de
substitution.
8 – L’équipe de secours : une
équipe médicale, chargée de l’évacuation et du traitement des blessés qui
fournit les premiers soins et guide les manifestants sur la manière d’éviter
les tactiques de la force antiémeute et qui est déployée sur les lieux des
manifestations et à proximité des hôpitaux.
9 – L’équipe d’appui logistique : elle
s’occupe de fournir certains besoins de base tels que la nourriture, les
boissons et les premiers secours sous le titre « Soutenir les
citoyens ». Par exemple, en Algérie, cette équipe est chargée de préparer
le couscous et les sandwichs gracieusement offerts aux manifestants.
10-
Indépendamment des équipes ci-dessus, il y a l’équipe des provocateurs souvent
déguisés en militaires ou en policiers, et comportant des snipers chargés de
descendre un certains nombres de « manifestants pacifiques » pour en
accuser les forces gouvernementales. On a largement vu cette équipe dans toutes
les révolutions de douleur et autres « printemps arabes » :
Tunisie, Egypte, Ukraine, Syrie, Irak, Iran, Liban, Venzuela, etc. Cette équipe
est gérée exclusivement par la CIA/Mossad.
Quels étaient les objectifs des protestations en Irak ?
Le
journal Al-Akhbar évoque les quatre objectifs suivants :
1-Créer
un conflit chiite-sunnite, 2-ébranler le gouvernement fédéral et les
administrations locales, 3-ouvrir de multiples fronts dans plusieurs régions et
4-ne pas déterminer le leader de ces protestations. Ainsi, les planificateurs
pensaient que le gouvernement de Bagdad tomberait en l’espace de quelques jours
à la lumière du vide sécuritaire et de l’absence d’un nombre de dirigeants
suffisant ; mais nous voyons bien que le projet a échoué.
Al-Akhbar
a déclaré que le limogeage du lieutenant Abdelwahab al-Saadi,
ancien numéro 2 du service irakien de la lutte contre le terrorisme, était
une mesure de précaution contre le plan du coup d’État et les plans de ceux qui
travaillaient avec lui, soulignant qu’il était clair pour le Premier ministre Adel
Abdel Mahdi que certains officiers envisageaient d’exploiter les
manifestations et de lancer un coup d’État contre son gouvernement..
Echec du Coup
d'État
D’autres
fuites qui parviennent aux sources irakiennes depuis l'ambassade US affirment
que l'acte II du scénario ci-dessus du
coup d'État en Irak connaît quelques difficultés :
Ainsi
les assauts parfaitement organisés contre les sièges des partis politiques liés
aux Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) à savoir Al-Nujaba,
Brigade Imam Ali, Asaïb al-Haq et l'armée de Badr, mais aussi
l'assassinat ciblé de commandants de la Résistance, dont deux
appartenant à Asaïb al-Haq qui ont péri vendredi, n'ont pas pu déboucher
comme le souhaite l'ambassade US sur une guerre civile, la Résistance irakienne
étant trop vigilante pour tomber dans le piège.
Al-Akhbar qui a
publié samedi l’article ci-dessus fondé sur les rapports des services de
renseignement irakiens, évoque comment les éléments armés (snipers) s'infiltrent dans les rangs des
manifestants avant d'ouvrir le feu à la fois sur ces derniers et sur les forces
de l'ordre. Les relais de l'ambassade US trop actifs au sein des
ONG irakiennes utilisent des réseaux sociaux (voir point
3 ci-dessus) et Whatsup pour mobiliser des jeunes de moins de
25 ans qui sont largement impliqués dans des violences. Les revendications
sociales axées sur la lutte contre la corruption a donc très rapidement laissé
la place au « regime change » du Printemps Arabe et autres
Révolution de couleur.
Le plan savamment concocté par la CIA/Mossad
et financé par Riyad et Abou Dhabi,
vise ainsi à ouvrir des fronts de guerre civile multiples dans une
dizaine de province à majorité chiite dont et surtout Karbala et Najaf, deux
villes saintes irakiennes. Un bilan officieux fait état de 63 morts dans les 10
provinces où se déroule le projet de coup d'État sans que les forces de
sécurité aient tiré. Le gouvernement Mahdi, bien au fait du plan depuis des
semaines, a procédé à un vaste remaniement au sein des forces de police : les
commandants en chef des policiers dans quatre province de Najaf, de Karbala, de
Zighar et d'al-Diwaniya ont été remplacés, certaines fuites faisant état d'une réactivation des
cellules pro-américaine au sein de l'armée et ce, dans le sens d'un putsch
militaire contre le gouvernement.
Plus
actives dans ses manœuvres de déstabilisation que pendant la première semaine
du mois d'octobre, les chaînes saoudiennes pro israélo-américaines, Al-Arabiya
et Al-Hadath viennent d'être interdites en Irak, pour ses « appels
à la violence » à l'adresse des manifestants. Dans des reportages séparés,
les deux chaînes exhortaient la foule à bloquer les voies d'accès à la capitale
pour isoler Bagdad, puis à se diriger vers l'aéroport pour en bloquer l'accès
et ce, d’après elles, afin d'empêcher les « responsables de fuir ». Les
deux chaînes demandaient aussi à ce que les manifestants s'infiltrent dans la
zone verte pour s'en prendre non
pas à l'ambassade US mais aux institutions étatiques. Le gouvernement
irakien a également banni les activités de la chaîne satellitaire
arabophone Al-Hourra et la Radio Sawa toutes deux diffusées
depuis les États-Unis.
Reuters qui ne
passe pas pour un média fiable a cité samedi deux responsables sécuritaires irakiens
qui, se refrénant au Premier ministre, auraient annoncé le déploiement des
forces des unités anti-terroristes dans les rues de la capitale. Cette
information reste évidemment à confirmer vu que les médias mainstream cherchent
par tous les moyens à accuser le PM et les services de sécurité d'être à
l'origine des tirs contre les manifestants. Certaines sources locales disent
détenir des informations selon lesquelles les forces spéciales américaines déguisées en employés
des entreprises sécuritaires arment et équipent des fauteurs de troubles qui se
sont infiltrés parmi les manifestants.
Qaïs
al-Khazali, le secrétaire général du mouvement Asaïb
Ahl al-Haq, l'un des groupes les plus anti-israéliens des Hachd (Unités de
mobilisation populaire) a évoqué cette « infiltration
» en déclarant samedi que les « snipers qui ont tiré sur les Irakiens sont
tous des employés de sociétés de sécurité étrangères ». La
semaine dernière, une quarantaine d'effectifs de
forces spéciales américaines, françaises, britanniques sont
entrés depuis la Syrie en Irak pour se rendre dans un lieu inconnu du public.
Revenant
sur les événements de la première semaine du mois d'octobre, certaines sources
d'informations soulignent l'implication des agents déguisés en force de
réaction rapide. Équipés de mitrailleuses M16, ils auraient tiré sur la
foule. « C'est le second acte d'un projet de coup d'État qui implique les
États-Unis, les Émirats, l'Arabie saoudite mais aussi Israël qui agit par
le biais de ses relais au Kurdistan. Deux QG dirigent les opérations », affirme
le journal libanais al-Akhbar.
sources diverses
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Liban: Riyad et Abou Dhabi soutiennent financièrement les protestations
Plus d’une semaine après le
début des protestations pacifiques au Liban contre la corruption et la
vie chère, de nouvelles révélations ont été faites sur des sources
suspectes de financement des manifestations.
Une investigation du journal libanais Al-Ahed révèle l’implication des ambassades d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis à Beyrouth dans cette affaire. Ceux-là même qui veulent en profiter dans le sens de leurs propres intérêts politiques.
Al-Ahed révèle que les sources de financement sont
nombreuses, dont les plus importantes sont les ambassades d’Arabie
saoudite et des Émirats arabes unis. Par ailleurs, des représentants de
l’ambassade émiratie sont présents dans une cellule du commandement des
manifestations, créée par le parti des « Forces libanaises » de Samir
Geagea, tandis que d’autres personnes sur le terrain s’occupent des
coordinations entre l’ambassade des Émirats arabes unis et les
organisateurs des manifestations.
Des sources bien informées ont confirmé au journal Al-Ahed que l’ambassade des Émirats arabes unis a pris en charge les coûts de la médiatisation des événements et de la logistique nécessaire sur le terrain: transport, appareils audio, parasols, drapeaux, tentes, cabines de toilettes mobiles, repas et eau.
Des paiements en espèces ont été également observés: 100 dollars par jour pour tous ceux qui viennent quotidiennement dans les rues et pour bloquer les voies et les routes, et 150 dollars par jour pour ceux qui passent la nuit sous les tentes ou à ciel ouvert.
De nombreuses personnes qui avaient l’intention de rejoindre les
manifestations disent qu’ils ont changé d’avis lorsqu’il ont vu ce
soutien douteux de la part des étrangers, comme l’arrivée de plats
chauds à une heure régulière pour un nombre déterminé de manifestants
comme si c’était fait « à la commande ». Ces repas sont servis dans des
boîtes imprimés avec des slogans qui invitent à la « révolution ».
Les manifestants qui se retirent de ce « mouvement » ont parlé au journaliste d’Al-Ahed de leurs inquiétudes après avoir vu des gens riches et des capitalistes célèbres du pays qui veulent « surfer sur les vagues » des protestations spontanées. De leurs aveux, beaucoup d’argent est versé dans les rues et de très nombreuses personnes sont payées plus d’une fois.
Les Émiratis ne sont pas les seuls à assurer le financement suspects des protestations: l’ambassade saoudienne à Beyrouth exercent aussi des pressions et des menaces financières sur la presse et plusieurs médias audiovisuels, les contraignant de couvrir les événements de manière tendancieuse.
Une investigation du journal libanais Al-Ahed révèle l’implication des ambassades d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis à Beyrouth dans cette affaire. Ceux-là même qui veulent en profiter dans le sens de leurs propres intérêts politiques.
Des sources bien informées ont confirmé au journal Al-Ahed que l’ambassade des Émirats arabes unis a pris en charge les coûts de la médiatisation des événements et de la logistique nécessaire sur le terrain: transport, appareils audio, parasols, drapeaux, tentes, cabines de toilettes mobiles, repas et eau.
Des paiements en espèces ont été également observés: 100 dollars par jour pour tous ceux qui viennent quotidiennement dans les rues et pour bloquer les voies et les routes, et 150 dollars par jour pour ceux qui passent la nuit sous les tentes ou à ciel ouvert.
Les manifestants qui se retirent de ce « mouvement » ont parlé au journaliste d’Al-Ahed de leurs inquiétudes après avoir vu des gens riches et des capitalistes célèbres du pays qui veulent « surfer sur les vagues » des protestations spontanées. De leurs aveux, beaucoup d’argent est versé dans les rues et de très nombreuses personnes sont payées plus d’une fois.
Les Émiratis ne sont pas les seuls à assurer le financement suspects des protestations: l’ambassade saoudienne à Beyrouth exercent aussi des pressions et des menaces financières sur la presse et plusieurs médias audiovisuels, les contraignant de couvrir les événements de manière tendancieuse.
Hannibal GENSÉRIC
" ... une quarantaine d'effectifs de forces spéciales américaines, françaises, ... " : en 3 ans, apparemment le France n'a pas changée, :
RépondreSupprimer« Regardez ce qui est fait à la Syrie, à la ville de Raqqa « second Dresde ».
« Non la France n’a pas participé à la destruction de Raqqa, mais elle a fait pire. »
« Nous entrons en guerre directe avec la Russie Nous Peuple de France, au lieu de lui venir en aide. Tous les attentats perpétrés par la coalition incluent clairement la France complice de la fausse-loi.»
http://clefsdufutur.fr/2016/12/message-du-26.12.2016-mstg-germain.html