On ne s’étonnera pas
que les boss du Parti démocrate et la presse système cherchent à enterrer Mme
Tulsi Gabbard, la candidate à la présidentielle. C’est le seul candidat,
peut-être la seule personnalité politique des États-Unis, à dire au public ce
qu'il doit précisément savoir sur ce que trafiquent en réalité son
gouvernement et ses forces armées : Guerres
illégales de changement de régime, et par-dessus le marché, parrainage de
terroristes.
Rien n’a été plus clair
ni plus explicite que le moment où Mme Gabbard a lancé le débat des démocrates
à la télévision cette semaine. Présenté comme le plus grand débat présidentiel
télévisé jamais organisé à heure de grande écoute, la députée d'Hawaï a exposé
certaines vérités nationales :
« Donald Trump a
du sang kurde sur les mains, mais c’est aussi le cas de beaucoup des
politiciens de notre pays des deux partis qui, pour changer le régime, ont
soutenu la guerre en Syrie qui a débuté en 2011… avec beaucoup de ceux de la
grande presse qui ont défendu et encouragé cette guerre de changement de
régime. »
Cette ancienne
militaire de 38 ans a ensuite dénoncé la manière dont, pour renverser le
gouvernement de Damas, les
États-Unis ont sponsorisé les terroristes d'Al-Qaïda.
Son jugement de la
politique étasunienne en Syrie et ailleurs au Moyen-Orient, a été
remarquablement accablant. Et ce n’était certes pas la première fois qu’elle
s’adressait à la population au sujet de la barbarie et de la criminalité des fameuses
‘interventions’ de Washington.
Les onze autres
candidats démocrates présents sur la scène de ce débat télévisé, ont paru
ébranlés par l’exposé dévastateur et calme de Mme Gabbard. Tous les autres ont
raconté la baliverne de la présence des forces étasuniennes en Syrie pour
« lutter contre le terrorisme. » Ils déplorent l’annonce faite par
Trump la semaine dernière, à propos du retrait des troupes du nord-est de la
Syrie. Ils estiment que ça va saper la lutte contre l’État islamique et les
autres groupes affiliés à Al-Qaïda. Ils condamnent aussi la « trahison
envers les alliés kurdes » de Trump, avec son retrait partiel des troupes.
Le président Donald
Trump parle de « mettre fin aux guerres sans fin » et de
« ramener les troupes au pays. » Mais il soutient toujours son point
de vue crédule, selon lequel, sous son autorité, les États-Unis « ont
défait ISIS à 100%. » En ce sens, il partage pour l’essentiel le même
point de vue à l’eau de rose que les démocrates et la presse système, à savoir
que les États-Unis sont une force bienfaisante : « de bons gars en
chapeau blanc qui chevauchent au soleil couchant. »
Par contre, Mme Gabbard est la seule à dire
franchement au peuple étasunien l’horrible vérité. La politique des
États-Unis est le problème fondamental. Mettre fin aux guerres de changement
de régime en Syrie et ailleurs, et mettre fin à la collusion diabolique avec
les groupes terroristes, est le moyen de rétablir la paix au Moyen-Orient
et de préserver les citoyens du désastre économique de la montée en flèche des
dettes de guerre. Les citoyens ordinaires doivent savoir la vérité, non
seulement sur les horreurs infligées par leur gouvernement, leurs forces
militaires, leur presse système et leurs politiciens, aux pays du Moyen-Orient,
mais aussi sur les terribles conséquences de cette politique criminelle qui se
retourne contre la vie et le gagne-pain des simples quidams, et des millions
d'anciens combattants détruits par les blessures, les traumatismes, les
suicides et la toxicomanie.
Après le débat télévisé
de cette semaine, il semble que Mme Gabbard a remporté le vote populaire grâce
à son exposé de la vérité. Un important sondage en ligne, réalisé par Drudge Report,
a révélé qu'elle avait pris la tête de tous les candidats, avec un taux
d'approbation des électeurs de près de 40%. Les meilleurs autres
candidats, Elizabeth Warren, Bernie Sanders et Joe Biden, étaient à la traîne
avec 7% ou moins.
Grâce à son honnête
description des guerres étasuniennes, Mme Gabbard a manifestement touché une
corde sensible du public.
Après le débat
télévisé, en dépit de son exposé fracassant et du fait que le public l’a
appréciée, la majorité
de la presse a fait son possible pour l'enterrer. Les organes de
presse comme Vox et CNN ont raconté que Mme Warren
avait gagné le débat, dont les points de discussion portaient surtout sur des
questions de politique intérieure. À la manière des autres candidats, Mme
Warren agite la propagande de la « lutte contre le terrorisme. » Vox
a même prétendu que Mme Gabbard était l’un des ‘perdants’ du débat et raconté
qu’elle avait fait un exposé ‘manifestement faux’ sur le rôle des États-Unis en
Syrie.
D’autres organes de
presse système ont choisi d’ignorer la démolition de la propagande officielle
sur les guerres, de Mme Gabbard. Plus tôt cette semaine, CNN et le New
York Times l'ont diffamée. Ils l’ont
accusée d'être un ‘agent russe’ et une ‘apologiste d'Assad’. Ils
faisaient référence à ses entretiens avec le président Assad, lors de sa visite
en Syrie, en 2017.
Le Comité national
démocrate prétend que les sondages
n’accordent pas assez de soutien à Mme Gabbard, pour qu’il la juge digne de
participer au prochain débat télévisé de novembre.
Les événements
internationaux donnent pourtant raison à la députée d’Hawaï. Les troupes
étasuniennes, comme les autres forces de l'OTAN, occupent illégalement le
territoire syrien, sans mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le
retrait des troupes ordonné par Trump a créé un vide dans le nord-est de la
Syrie. L'armée arabe syrienne s’est rapidement mobilisée pour reprendre le
territoire que les combattants kurdes soutenus par les États-Unis avaient de
facto annexé au Kurdistan au cours
des cinq dernières années (après un nettoyage
ethnique éliminant les non kurdes). Plusieurs rapports montrent
que les populations locales accueillent avec joie l'arrivée de l'armée
syrienne. Les scènes évoquent le moment où les forces syriennes et russes
ont libéré Alep et les autres villes assiégées par les groupes terroristes.
Pour rétablir la paix
dans ce pays déchiré, la machine de guerre étasunienne doit quitter la Syrie.
Pas parce qu’« ils ont vaincu ISIS à 100%, » comme le prétend Trump,
ni parce que « nous trahissons les Kurdes dans la lutte contre le terrorisme, »
comme le prétendent absurdement la majorité des démocrates et la presse
système.
La paix reviendra en
Syrie et au Moyen-Orient quand Washington mettra enfin fin à ses guerres de
changement de régime et à son soutien à ses chargés de mission, les terroristes
(islamistes).
On
dirait que Mme Tulsi Gabbard soit la seule personnalité politique ayant
l'intelligence et l'intégrité de dire la vérité à la population des États-Unis.
Strategic Culture Foundation,
Finian Cunningham,
Finian Cunningham,
Traduction Petrus
Lombard
Les rajouts dans cette couleur sont de Hannibal Genséric
Le génocide des peaux Rouges et des bisons de la terre Grande tortue
RépondreSupprimerLe génocide des peaux Rouges et des bisons de la terre Grande tortue
RépondreSupprimerGénocide des sioux
RépondreSupprimer1° les américains sont des gens qui savent et écrire
RépondreSupprimer2° ils ont tous les moyens médiatiques pour savoir ce qui se passe autour d'eux et dans le monde
3°ils connaissent tout sur la politique internationale que mènent leurs gouvernements dans le monde des petites nations et petits peuples tiers-mondistes.
donc les américains tout comme les européens ne s'enfichent pas mal de ce que subissent ces malheureux que nous sommes.
il y a parmi eux des exceptions de gens honnêtes... mais... hélas ils n'ont pas les moyens adéquats pour... la preuve