Si vous vous demandez quand, par qui et dans quelles circonstances
a été créée l’immense panoplie des drogues psychotropes (agissant sur le
psychisme) vendues actuellement par les laboratoires de Big Pharma, lisez cet
article de Jon Rappoport. Pour résumer, sachez qu’elles sont le fruit du
programme de contrôle mental de la CIA où l’on expérimente les drogues sur des
humains pour les transformer chimiquement en zombies. Ne cherchez plus
l’origine des effets secondaires de ces produits. Ils sont voulus…
En anglais, le mot « drug » signifie aussi
bien médicament que drogue. Sachant que ces substances entrainent
quasi-généralement une addiction, j’ai gardé le mot drogue dans ma traduction.
Des drogues pour transformer les individus… et bien sûr, par
voie de conséquence, la société.
Les recherches en pharmacologie vont bien au-delà des brèves
descriptions habituelles du MK Ultra.
Leur intention se trouve là, dans une archive :
Un document de la CIA fut ajouté à la transcription d’une séance de
1977 au Sénat américain concernant le MK Ultra, le programme de contrôle
mental de la CIA.
On trouve le document à l’appendice C, débutant à la page 166. Il a
été simplement intitulé « Ébauche » et daté du 5 mai
1955.
Il annonce : « Une partie du programme de recherche et de
développement de la division pharmacologique est consacrée à la découverte des
substances et méthodes suivantes : »
À la suite figurait une liste des drogues espérées avec leurs
usages.
D’abord un peu de contexte : le MK Ultra n’a pas cessé en 1962
comme on l’a proclamé. Il a été basculé vers l’unité de recherche et de
développement de l’Agence.
John Marks est l’auteur du livre
révolutionnaire, À la recherche du candidat Mandchou [1991],
qui dénonçait le MK Ultra. Marks m’avait dit qu’un
représentant de la CIA l’avait informé de la poursuite du MK Ultra
après 1962 mais de manière encore plus discrète. Il lui fut dit aussi qu’il
n’aurait jamais l’occasion de glaner la moindre information à ce sujet.
J’ai ajouté plus bas la liste des projets de la CIA de 1955
concernant sa recherche personnelle sur les drogues. L’éventail est ahurissant.
Quelques commentaires récoltés en étudiant la liste :
La CIA voulait découvrir des substances qui « iraient dans le sens d’un raisonnement illogique et d’une
impulsivité ». Il fallait prendre sérieusement en
considération l’idée que les médications psychiatriques, les additifs
alimentaires, les herbicides et les substances chimiques industrielles (comme
les fluorures) satisferaient à terme ces exigences.
La CIA voulait trouver des produits chimiques qui « produiraient les signes et les symptômes de maladies
reconnues réversibles ». Ce qui suggère de nombreuses
possibilités – parmi lesquelles l’utilisation de drogues pour fabriquer des
maladies et donner ainsi la fausse impression d’épidémies causées par des
germes.
La CIA voulait trouver des drogues qui « entraineraient une amnésie ». L’idéal
pour discréditer les lanceurs d’alerte, les dissidents, certains candidats
politiques et les enquêteurs en général. (Scopolamine, par exemple.)
La CIA voulait découvrir des drogues qui engendreraient « une paralysie des jambes, une anémie aiguë, etc. »
Une manière de faire décliner la santé des gens comme s’ils avaient une
maladie.
La CIA voulait développer des drogues qui « altéreraient la structure de la personnalité »
et donc induire une dépendance de la personne à autrui. Et pourquoi pas une
dépendance plus générale, par exemple aux institutions, aux gouvernements ?
La CIA voulait trouver des produits chimiques qui « diminueraient l’ambition et l’efficacité des hommes au
travail ». Ça ressemble à la description générale de la
société en cours de dégradation.
En lisant la liste vous-même, vous verrez d’autres implications et
possibilités.
Voici en 1955 les types de drogues recherchées par les hommes du MK
Ultra de la CIA. Les énoncés qui suivent sont les propres citations
de la CIA :
Une partie du programme de recherche et de développement de la
division pharmacologique est consacrée à la découverte des substances et
méthodes suivantes :
1.
Substances qui favoriseront des idées illogiques et de l’impulsivité au point
que l’individu receveur se verra discrédité en public.
2.
Substances qui accroitront l’efficacité de l’activité mentale et la perception.
3.
Des matières qui empêcheront ou contrecarreront l’effet intoxicant de l’alcool.
4.
Des produits qui favoriseront l’effet intoxicant de l’alcool.
5.
Des produits qui donneront les signes et symptômes de maladies reconnues
réversibles pour qu’on puisse les utiliser pour une simulation, etc.
6.
Substances qui faciliteront l’induction hypnotique ou amélioreront son emploi.
7.
Substances qui amélioreront la capacité des individus à résister à la privation,
à la torture et à la coercition durant un interrogatoire et pendant le dénommé
« lavage de cerveau ».
8.
Substances et méthodes physiques qui entraineront une amnésie des événements,
avant et pendant leur utilisation.
9.
Méthodes physiques de création de choc et de confusion étalés dans le temps et
susceptibles d’être utilisées discrètement.
10.
Substances qui engendreront un handicap physique comme une paralysie des
jambes, une anémie aiguë, etc.
11.
Substances qui produiront une « pure » euphorie sans retombée
ultérieure.
12.
Substances qui altéreront la structure de la personnalité de telle sorte que la
tendance du sujet à se rendre dépendant de quelqu’un d’autre soit renforcée.
13.
Une substance qui entrainera une confusion mentale, d’un genre tel que
l’individu sous son influence trouvera difficile de continuer à mentir pendant
un interrogatoire.
14.
Des substances qui diminueront l’ambition et l’efficacité des hommes au travail
si administrées en quantités indétectables.
15.
Substances qui iront dans le sens d’une faiblesse ou d’une distorsion de la vue
ou des facultés auditives, de préférable sans effets permanents.
16.
Un comprimé qu’on peut discrètement faire avaler dans des boissons, de la
nourriture, des cigarettes, en spray, etc., qui sera sans danger, créera un
maximum d’amnésie et sera adapté à une utilisation par nos agents en fonction
des cas.
17.
Une substance qui pourra être administrée discrètement par les moyens ci-dessus
et qui en très petite quantité rendra impossible toute activité physique, de
quelque nature qu’elle soit.
À la fin de ce document de 1955 de la CIA, l’auteur [anonyme] fait
ces remarques : « Dans la pratique, il a été possible d’employer des
intervenants extérieurs autorisés pour les phases préliminaires de ce travail.
Mais la partie impliquant les tests sur humains à doses effectives présente des
problèmes de sécurité auxquels ne peuvent prétendre des intervenants ordinaires.
« Le site [mot supprimé] proposé pour les tests sur
humains offre une opportunité unique pour gérer en toute sécurité ce type de
tests cliniques sans compter les nombreux avantages définis dans le projet. Les
problèmes de sécurité mentionnés ci-dessus sont éliminés par le fait que la
responsabilité des tests reposera entièrement sur le médecin et l’hôpital. [une
ligne supprimée] permettra au personnel [de la CIA] de superviser le travail de
près pour s’assurer que tous les tests sont conduits selon les pratiques en
vigueur et utilisent les dispositifs de sécurité adéquats. »
En d’autres mots, ce devait être ultra-secret. Pas question d’un
intervenant extérieur non habilité au cœur de ces expérimentations, qui, en
passant, se poursuivront pendant des dizaines d’années.
Une installation secrète en interne.
Au fil des années, d’autres installations de ce genre seront
créées.
Si on examine la gamme complète des médicaments psychotropes
développés depuis 1955, vous verrez qu’un certain nombre correspond à l’agenda
de la CIA. Des produits chimiques de type amphétamine pour embrouiller
le cerveau sur le long terme, pour traiter la prétendue hyperactivité. Des
drogues anti-psychotiques, qu’on connaît sous le nom de « tranquillisants
majeurs » pour rendre les patients de plus en plus dépendants des
autres (et du gouvernement) quand ils sombrent dans une profonde incapacité et
s’exposent à des troubles moteurs cérébraux.
Et bien entendu les antidépresseurs comme le Prozac, le Paxil
et le Zoloft, qui conduisent à une alternance de hauts et de bas
extrêmes et débilitants – et poussent aussi les gens à réagir avec violence.
Ces drogues entraînent la société vers des niveaux de plus en plus
bas de conscience et d’action.
Si tel est bien le but de cette puissante agence clandestine du
gouvernement… c’est une réussite.
Source :
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