lundi 13 novembre 2017

Poutine et Trump s'unissent pour faire face à la catastrophe mondiale du "Deep State"



Les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump ont récemment publié une déclaration conjointe au sommet 2017 de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) au Vietnam relative à la solution à la crise syrienne, précisant qu’il n’y a pas de solution militaire à cette crise. Cette déclaration "coupe l’herbe sous les pieds" des va-t-en guerre de l’«l'État profond» [1] américain qui veut provoquer un désastre mondial dont les premières victimes seraient les Américains eux-mêmes.

Les présidents Poutine et  Trump
au sommet de l'APEC
le 11 novembre 2017
En effet, selon le site whatdoesitmean.com, trois heures avant que le président Poutine et le président Trump aient publié leur déclaration commune, tous les dirigeants participant au sommet de l'APEC ont reçu un communiqué urgent de la Steamship Mutual Underwriting Association Limited indiquant qu'elle s'apprêtait à suspendre toutes les activités d'assurance maritime dans tous les pays du Moyen-Orient, dans les 48 à 72 heures, à moins que les «hostilités belligérantes» ne cessent entre l'Iran et l'Arabie saoudite.
La Steamship Mutual Underwriting Association Limited est l'un des plus grands clubs de protection et d'indemnisation au monde. Depuis novembre 2016, elle fournit une assurance maritime aux pétroliers en provenance d'Iran. Si ces livraisons de pétrole cessent, la Chine , qui est le plus gros client de l'Iran, subirait un choc désastreux pour son économie, ce qui amènerait la Chine à entrer en concurrence sur le marché international du pétrole, créant un "effet domino" qui ferait grimper le prix du pétrole à plus de 200 $ le baril, alors que son prix actuel est de 57$.  Et cela entraînerait une hausse du prix de l'essence des Américains, qui passerait de 0,53$ le gallon à 6 à 8 dollars le gallon (3,78 litres), ce qui, à son tour, porterait un coup fatal à leur économie.
Confirmant ces tensions, les royaumes croupions du Golfe (Arabie Saoudite, Koweït et EAU), sous l’emprise du « Deep State » américain,  viennent d’ordonner à tous leurs sujets (il n’y a pas de citoyens dans ces pays) de quitter le Liban. Cela signifie que  le "Deep State" est en train de déclencher une guerre contre l’Iran et le Liban.
Cependant, le secrétaire d'État Rex Tillerson a averti que l'Amérique n'accepterait pas une "guerre par procuration" au Liban. Ensuite, se contredisant, il a demandé à "toutes les forces étrangères" de quitter immédiatement le Liban".  Mais personne ne sait qui sont exactement ces «forces étrangères».
Dans son communiqué urgent aux dirigeants de l'APEC,  la Steamship Mutual Underwriting Association Limited a cité les «incohérences» américaines » comme étant la principale raison de ses menaces de suspendre sa couverture des pertes de pétroliers au Moyen-Orient. Elle a même exprimé des doutes sur ce que le président Trump contrôlait en réalité. Ainsi, elle a  noté comme exemple, le cas suivant.
Après que le secrétaire de Trump pour l'US Air Force, Heather Wilson, ait envoyé une demande  stipulant que l’armée américaine avait besoin immédiat de 2000 pilotes dans l’immédiat, Trump  y a répondu en publiant un ordre exécutif l'autorisant à rappeler jusqu'à 1.000 pilotes retraités pour reprendre du service actif. Mais les éléments du «Deep State» dans l'US Air Force ont contredit Trump en disant qu'ils n'obéiraient pas à l'ordre exécutif de Trump.
Ces éléments du "Deep State" au sein de l'US Air Force qui ont désobéi aux ordres directs du président Trump, incluent le lieutenant général Jeffrey Harrigian qui, il y a quelques heures, a détruit la tentative de Trump pour la paix au Moyen-Orient, en déclarant sans preuve, que le missile sous "faux drapeau" tiré le 4 novembre sur la capitale d’Arabie saoudite, Ryad, à partir du Yémen  "portait des marques iraniennes". Ceci est une prétention absurde , car cela signifierait que l'Iran s'assure toujours de laisser des marques d'identification quand il vend illégalement ses armes à un membre de la tribu Houthi au Yémen, et qui, peut-être, met un timbre sur le côté en disant: "Ce missile balistique a été fabriqué en Iran, s'il vous plaît, si vous le retrouvez, retournez-le à PO Box 666, Téhéran.". Cela nous rappelle les attentats sous faux drapeaux commis en Europe et aux États-Unis et dans lesquels les supposés terroristes sont toujours munis de pièces d’identités qu’ils laissent bien en évidence, une fois qu’ils ont été liquidés rapidement par « les forces de l’ordre ».
Ne s'arrêtant pas seulement  à cette attaque sous «faux-drapeaux» par un missile afin de provoquer une guerre catastrophique au Moyen-Orient, les bellicistes de «l'État profond» multiplient leurs attaques de propagande. Ainsi,  au cours des deux derniers jours, ils accumulent les fausses accusations contre le Liban : (a) ils accusent le Hezbollah libanais d’avoir provoqué l’explosion d’un pipeline à Bahreïn, (b) l’Arabie Saoudite accuse le Liban d'avoir kidnappé un de ses citoyens, et (3) ils prétendent que l'Iran construit une base militaire au Liban.
Cette haine au vitriol des éléments du "Deep State" en Arabie Saoudite contre le Liban, est due aux déclarations de Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, faites en juillet 2016 : "La culture de l'Arabie saoudite est une culture wahhabite, c’est la même culture que celle de Daech (ISIS) et d’al-Nosra (al-Qaïda),... c'est une culture de tueries et de massacres, de guerres de sièges et de rejet du dialogue. "
Ces déclarations de Hassan Nasrallah viennent à la suite de la découverte en Syrie, par le Hezbollah, , de fosses communes contenant des cadavres de dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants chiites et chrétiens, qui ont tous été torturés et décapités par les terroristes islamistes sunnites appartenant à l'EI et à al-Qaïda, ce qui a été qualifié de génocide, y compris par l’ancien secrétaire d’état américain, malgré le fait que ces terroristes islamistes sunnites sont recrutés, entraînés et financés par la triade du crime formée de l’Arabie Saoudite wahhabite, du Qatar wahhabite et de leur parrain impérialiste sioniste américain.
Alors que l'Occident ignorait superbement ce génocide massif de chrétiens, de yazidis et de musulmans chiites, la Russie a apporté une protection aérienne efficace à l’Axe de la Résistance. C’est ainsi que le Hezbollah s'est joint aux forces arabes syriennes, irakiennes et iraniennes  pour libérer des centaines de villes et de villages en Syrie et en Irak du règne despotique de ces musulmans arabes sunnites barbares appartenant à l'EI et al-Qaïda.
Les forces chiites arabes et persanes (y compris les femmes combattantes)
célèbrent leur victoire sur les forces islamistes criminelles en Syrie le 10 novembre 2017
Il est important de noter que le Hezbollah chiite libanais, mis à part ses victoires sur le champ de bataille en Syrie, continue à la suite de la guerre du Liban de 2006, où il a infligé de lourdes pertes aux forces israéliennes. C’est la première fois dans l'histoire qu’une armée arabe n’est pas vaincue dans une guerre avec Israël. Le Hezbollah émerge aujourd’hui  comme une puissance militaire régionale non seulement active en Syrie, mais aussi en Irak, au Yémen, à Bahreïn. Historiquement, c’est la première fois qu’une puissance militaire non étatique émerge comme un acteur décisif sur la scène internationale.
L'importance cruciale de connaître la portée militaire et le pouvoir du Hezbollah est que lorsque leur chef Hassan Nasrallah a déclaré il y a quelques heures que l'Arabie Saoudite avait "déclaré la guerre au Liban", cette déclaration grave implique tout le Moyen-Orient comme zone de conflit, qui, quelques jours plus tard, deviendrait un conflit mondial.
Or ce conflit régional vient d’être déclenché par les éléments du "Deep State" en Arabie Saoudite, et non  pas par le Hezbollah, car les Saoudiens ont pris en otage le Premier ministre libanais Saad al-Hariri (qui détient la double nationalité libano-saoudienne) et l'ont forcé à aller à la télévision saoudienne pour à annoncer sa démission. Ce qui, selon la constitution libanaise, place de facto le Hezbollah en charge du pays,  permettant ainsi au "Deep State" et à ses alliés de déclarer que le Liban est devenu un état terroriste.
Des masses arabes chiites et chrétiennes à Beyrouth,
sèment la peur au cœur des terroristes islamistes  américano-sionistes
Il est également important de noter à ce propos que le Hezbollah vient d’«ordonner» à ses combattants  de suspendre les opérations contre Israël et de commencer à cibler l'Arabie saoudite.
Cette décision vient en réponse aux menaces saoudiennes non seulement contre le Liban, mais aussi contre l’Iran. Ce dernier vient tout récemment d’avertir les Saoudiens : «Notre message aux Saoudiens est que,  à partir d'aujourd'hui, si vous nous mettez en colère, nous ne laisserons aucune trace de Saoudiens sur Terre ".
Alors que "l'explosion" approche, tous les espoirs de paix au Moyen-Orient reposent apparemment sur le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman qui vient d’arrêter le Prince Bandar bin Sultan  qui est l'agent principal du «Deep State» en Arabie Saoudite.$
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[1] "Deep State" ou "État Profond " :


En janvier 1961, Dwight Eisenhower a prononcé son discours d'adieu après avoir servi deux mandats en tant que président des États-Unis; le général cinq-étoiles a choisi d'avertir les Américains de cette menace spécifique à la démocratie: «Dans les conseils de gouvernement, nous devons nous prémunir contre l'acquisition d'une influence injustifiée, recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le potentiel de la montée désastreuse du pouvoir égaré existe et persistera. "

Cet avertissement a été émis avant l'escalade américaine (1962-1964) de la guerre du Vietnam, et trois décennies de la manie de la guerre froide, et l'ère post-11 septembre, qui radicalement élargi encore plus cette puissance de la faction non-élue.
C'est la faction qui est maintenant engagée dans une guerre ouverte contre le président dûment élu et déjà largement détesté, Donald Trump. Ils utilisent des tactiques sales classiques de la guerre froide et les ingrédients déterminants de ce qui a été jusqu'à récemment dénoncé comme de "fausses nouvelles".
Leur instrument le plus précieux est celui des médias américains, dont une grande partie révère, sert, et se range du côté des agents du renseignement cachés. Et les Démocrates, toujours sous le choc de leur perte électorale inattendue et traumatisante, ainsi que l'effondrement systémique de leur parti, qui, apparemment divorce de plus en plus avec la raison. à chaque jour qui passe, ils sont prêts à embrasser toute réclamation, encourager toute tactique, s’aligner avec n'importe quel méchant, pourvu que cela nuise à Trump.
Les dangers posés par la présidence de Trump sont nombreux et manifestes. Il existe un large éventail de tactiques légitimes et efficaces pour combattre ces menaces: des coalitions bipartites du Congrès et des contestations juridiques constitutionnelles , des soulèvements de citoyens et une désobéissance civile soutenue et agressive. Toutes ces stratégies se sont périodiquement révélées efficaces en période de crise politique ou de dépassement autoritaire.
Mais encourager la CIA et ses alliés ténébreux à renverser unilatéralement l'élection américaine et à imposer ses propres politiques au président élu est à la fois néfaste et autodestructeur. Autonomiser les entités mêmes qui ont produit les atrocités les plus honteuses et la tromperie systémique au cours des six dernières décennies est le désespoir de la pire espèce. Exiger que des affirmations anonymes et sans preuves soient vénérées instantanément comme étant la Vérité, bien qu'émanant de l'enceinte même de la propagande et du mensonge, est une attaque contre le journalisme, la démocratie et la rationalité humaine fondamentale. Marquer des adversaires américains qui refusent cela comme des traîtres et des agents étrangers déloyaux est moralement condamnable et ne mènera qu’à la faillite et se retournera certainement contre ceux qui le font.

Hannibal GENSERIC