La Cour pénale internationale (CPI) s'apprête à
déposer des accusations pour "crimes de guerre" et
"crimes contre l'humanité" commis par les États-Unis
pendant près de deux décennies, pour des atrocités génocidaires contre les
peuples de la République islamique d'Afghanistan. Cela vient d’être annoncé
par la procureure général de la CPI Fatou
Bensouda.
Les précédentes consultations de cette dernière avec le régime
Obama sur ces accusations graves ont abouti à l'assassinat
de son fils George Bensouda, neuf jours seulement après la prise du
pouvoir par le président Trump. Le ministère russe
de la Défense a réagi à ces mises en accusations en déclarant que les Américains continuaient, en ce
moment même, à commettre maintenant des «crimes de guerre» en République
arabe syrienne.Mme Fatou Bensouda |
Connue dans le monde entier comme étant "la
femme qui chasse les tyrans", la
procureure Fatou Bensouda a entamé, en fin de l’année dernière, des consultations urgentes avec le régime
Obama, après la publication, 14 novembre 2016,
par la Cour pénale internationale du de son rapport sur les
activités d'examen préliminaire. SECTION
III. Les SITUATIONS DE LA PHASE 3 (ADMISSIBILITÉ),
qui ont conclu qu'il existait «une
base raisonnable pour croire que l'armée américaine avait commis des actes de
torture dans des lieux de détention secrets en Afghanistan exploités par la CIA».
Fin décembre 2016, la procureure Bensouda a rencontré un énorme
"recul" de la part du régime d'Obama et de la CIA qui
tentait de mettre un terme à ses enquêtes. Le 19 janvier 2017 elle a reçu un
dernier message sournois envoyé par le directeur de la CIA, John Brennan, l’avisant que "durant une guerre, un tas de
choses peuvent arriver «. Ce message menaçant a été suivi d’effets, 10
jours plus tard (donc le 29 janvier) par l’assassinat de son fils George Bensouda, âgé de 33 ans, abattu
à St. Paul, Minnesota. Naturellement, les autorités
américaines n’ont divulgué cet assassinat que six mois plus tard (soit le 14
juillet), ce qui a permis à la CIA de fabriquer son faux récit dépeignant sans
vergogne ce jeune homme comme «troublé» et responsable de sa propre mort.
George Bensouda, fils du procureur de la CPI Fatou
Bensouda, assassiné par la CIA le 29 janvier 2017 |
D’autre part, il est un fait incontestable et contesté que la
CIA opère en Afghanistan pour protéger sa vaste richesse en opium, la
véritable histoire de cette guerre génocidaire n'a jamais été connue du peuple
américain - et dont les plus complets et les plus effrayants détails ont été
révélés par Jean-Charles Brisard, et
par l’expert du renseignement et journaliste français Guillaume Dasquié, (emprisonné
en 2007 pour avoir révélé que les services secrets français avaient prévenu les
États-Unis des attentats du 11 septembre 2001). Dans
leur livre de recherche intitulé “Ben Laden : La vérité interdite” ils
exposent la grande criminalité derrière cette guerre. Il est curieux de
constater que, bien que ce livre soit un best-seller international, son
équivalent en langue anglaise “Bin Laden: The Forbidden Truth” reste quasi introuvable de nos jours.
La raison pour laquelle on interdit aux Américains de lire ce livre,
c'est parce qu'il révèle que cette guerre n'avait absolument rien à voir avec Ben Laden ou le 11
septembre. L'objectif
principal du gouvernement américain a toujours été de consolider la position du
régime taliban afin de contrôler les réserves de pétrole et de gaz d’Asie
Centrale et de les interdire aux à la Russie.
Avec le refus des talibans d'accepter les conditions américaines,
qui impliquaient
aussi le contrôle par la CIA de la production et de la distribution
d'opium en Afghanistan, Jean-Charles
Brisard, souligne que la «logique de
sécurité énergétique américaine est devenue
une logique de guerres». - avec les représentants
américains lors des dernières négociations
des 6 + 2 (juillet 2001) avertissant les talibans: "soit vous acceptez notre offre d'un tapis d'or, soit nous vous
enterrons sous un tapis de bombes". Cela avait
tellement irrité le directeur adjoint du FBI John O'Neill, qu’il a immédiatement démissionné en
signe de protestation. Comme par hasard, deux mois plus tard, il a
été réduit au silence définitivement, tué dans les attentats du 11 septembre.
Parmi les millions de victimes innocentes de la guerre génocidaire
américaine en Afghanistan, il y a aussi des civils américains. En effet, avant
cette guerre, il y avait bien quelques
milliers d’héroïnomanes, , mais depuis que la CIA a repris
le contrôle du commerce de l'opium, ce chiffre a
grimpé à plus de 5 millions, ce qui ajoute un monstrueux «coût
caché» de plus de 21
milliards de dollars par an à rajouter à plus d'un billion
(mille milliards) de dollars de richesse nationale versée par le peuple
américain pour cette guerre.
Tout ce que les États-Unis ont retiré de ces dépenses massives, c’est
que les
forces talibanes continuent d'étendre les territoires qu'elles contrôlent, ce
qui a conduit les
États-Unis à lancer des bombardements massifs sur de vastes zones de
l'Afghanistan.. Et, pour la première fois dans cette guerre, les Américains ont
ordonné qu'aucune liste des morts et des dégâts ne soit rapportée afin que le
peuple américain ne puisse pas être conscient de la gravité de la situation.
Ce qu’ont fait les États-Unis en Afghanistan, ils le refont aussi en Syrie, où il
n'y a jamais eu de "révolution" car ce conflit
massif était une
guerre préméditée déclenchée par des puissances étrangères (à
savoir les États-Unis, L'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et Israël) qui ont armé ISIS et Al-Qaïda et que le Qatar
a récemment admis comme étant vrai.
Avec la révélation stupéfiante du Qatar (appelée "la
pointe de l'iceberg") , à savoir que les États-Unis
ont commencé la guerre syrienne afin de construire des pipelines à travers la
Syrie, comme le confirme l’accord-contrat secret "Kerry-Abdullah " appelé “Kerry-Abdullah Secret Deal”, les
forces aériennes russes ont héroïquement contre-attaqué cette barbarie des
temps modernes - et dont les frappes
massives de bombardiers stratégiques la semaine dernière ont
permis aux forces gouvernementales syriennes de
libérer le principal bastion terroriste islamique de Deir ez-Zor -
conduisant ainsi à l'effondrement quasi total de l'EI.
Même si leurs alliés terroristes islamistes sont vaincus dans toute
la Syrie, même si les forces américaines
y
construisent illégalement des bases secrètes, même si les conseillers militaires
américains rassemblent un grand nombre de terroristes islamistes de plusieurs
districts syriens en négociant
avec eux le prix que les Américains doivent leur payer pour poursuivre cette
guerre, les Américains refusent de façon ignoble d'aider les civils
syriens, c’est pour cela que le ministère
de la Défense russe est en train de classer l’action américaine en Syrie de
« crime de guerre ».
Le cycle des crimes de guerre américains continue sans résultat
Si les patriotes américains aiment vraiment les États-Unis d'Amérique, ils doivent être honnêtes sur l'histoire sombre de leur pays.
L'histoire
qui est si claire à comprendre pour le reste du monde. Comprendre cette
histoire clarifie toute ambiguïté à propos de cette question pour
savoir pourquoi le reste du monde a peur de l'Amérique et la déteste.
Vietnam
Le massacre de plus de 300 civils vietnamiens par les militaires d’Amérique le 16 mars 1968 dans le village de « My Lai » était l’un des crimes de guerre dans ce temps-là qui a été étudié. Ce massacre n’a pas été révélé pendant près d’un an et demi
jusqu’à ce qu’un journaliste appelé «Seymour Hersh» ait présenté les
dimensions et les photos de cet événement à la presse; Ensuite, en
septembre 1969, l’un des commandants appelé «L.T. Kali» a été accusé
d’un meurtre prémédité de six personnes. À
la suite des enquêtes de l’armée des États-Unis, 14 autres personnes
ont été condamnées d’avoir commis la torture vietnamienne.
L’un des
Marines des États-Unis d’Amérique, intitulé « Scott Camille » lors de la
guerre du Vietnam, a témoigné de l’utilisation de l’artillerie pour
cibler les villages comme divertissement et loisirs pour les soldats. Il
a également. Dans cette compétition mortelle, le soldat «gagnant»
recevra une bouteille de bière gratuite du soldat perdu.
Irak
«
Hart Viges » le soldat américain stationné en Irak, en 2008, a révélé
des histoires au sujet du «nombre de personnes tuées» et « les jeux
de tuer » lors de l’interrogatoire des soldats en Irak et en
Afghanistan, devant le tribunal militaire en Irak. Il a également dit: «
Lorsque nous avons effectué des débouchés, nous n’avions pas
d’informations et de conseils précis sur une maison particulière ou sur
la bonne personne, et nous avons trouvé peu de preuves montrant les
civils sont des ennemis. Dans un cas, une arme à feu a été considérée
comme une preuve suffisante pour amener toute la famille en captivité».
Peut-être
l’exemple le plus célèbre pour les crimes de guerre américains en Irak,
est la torture et les abus sexuels des prisonniers à la prison d’Abou
Ghraib. Au cours de l’enquête sur l’affaire d’Abou Ghraib, des témoins
ont rapporté des violences physiques, sexuelles et psychologiques des
prisonniers, et dans un cas, la profanation d’un prisonnier avec un manche à balai.
«Lindy
England», une soldate de l’armée américaine qui a servi dans la prison
d’Abou Ghraib, a été reconnue coupable d’avoir commis une violence
sexuelle, psychologique et physique contre les détenus suite à la
publication de photographies représentant qu’elle traîne un prisonnier
sur le sol avec une laisse autour de son cou. Elle a été condamnée à
trois ans de prison, mais elle a passé seulement la moitié de trois ans en prison.
Ce sont des exemples rares que le système de justice militaire de l’Amérique a présentés en tant que crimes de guerre. Cependant, personne n’a vu le massacre des accusés de « My Lai » au Vietnam .
SYRAK: Bombardements américains au phosphore
Des
avions de chasse US lancent des bombardements au phosphore blanc sur les miliciens de Daech et de la population civile près de Raqqa (2017) |
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont, à nouveau,
utilisé des bombes au phosphore sur des zones urbaines, à Raqqa, en
Syrie et à Mossoul en Irak. Ils le reconnaissent aujourd’hui. C’est un
haut gradé néo-zélandais, le général Hugh McAslan, cité par la radio
américaine NPR, qui a vendu la mèche.
On connaît les dégâts que les bombes au phosphore, illégales aux
termes du Protocole III de la Convention sur les armes conventionnelles,
ont fait pendant la guerre du Vietnam. On se souviendra de la photo de
cette petite fille vietnamienne courant, nue et en flamme sur une
route, elle fit le tour du monde et reste le symbole des crimes de
guerre américains. Le phosphore blanc s’enflamme au contact de l’oxygène
et brûle tout sur son passage. Il a été utilisé, également, par les
Israéliens en 2009 dans les bombardements de Gaza.
Le très douteux et pro américain Observatoire syrien des droits de l’Homme qui alimente la presse internationale et les agences de presse en « fake news » depuis le début de la guerre en Syrie, a été, toutefois, obligé de reconnaître la réalité de ce crime de guerre.
NOTES
[1] Fatou
Bensouda, procureure à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a
déclaré qu’elle croyait que des éléments de preuve suggéraient que des crimes
de guerre et des crimes contre l’humanité sont perpétrés en Afghanistan depuis
juillet 2002. Elle a déclaré que plus de 10.000 civils auraient été tués en
quatre ans seulement, entre 2007 et 2011. «Il y a de fortes raisons de
croire que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont été commis».
Elle affirme par
ailleurs qu’il existe également des preuves qu’un certain nombre de civils ont
été tués accidentellement par des militaires d’autres nationalités qui ont
participé à la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). Ce qui
justifie une enquête plus approfondie. «Conformément à la politique et à la
pratique du Bureau du procureur, l’accent sera mis sur les principaux
responsables des crimes les plus graves qui auraient été commis en Afghanistan »,
a-t-elle déclaré dans un communiqué. «Nous nous efforcerons toujours de
faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que notre engagement dans
l’exercice de notre mandat prenne en compte le sort des victimes en
Afghanistan.»
Richard Dicker,
directeur de la justice internationale à Human Rights Watch, a déclaré dans un
communiqué: «Nous nous félicitons de l’action du président de la CPI
convoquant une chambre des juges chargée d’examiner la demande du procureur
d’ouvrir une enquête en Afghanistan. Le fait que la procureure a déposé des
documents sur des crimes flagrants en Afghanistan qui sont restés impunis
pendant de nombreuses années, fait jaillir une lueur d’espoir que cette étape
ouvrira la voie de la justice à d’innombrables victimes ».
Hannibal GENSERIC