vendredi 10 novembre 2017

Arabistan. Une princesse saoudienne expose le côté obscur du régime saoudien: drogue, alcool, pédophilie débridée


L'ex-épouse du prince saoudien Al Walid bin Talal, récemment arrêté lors de la purge "anti-corruption" du pays, a dénoncé le régime saoudien au pouvoir dans un entretien exclusif avec le journal français Le Monde.
Amira Bint Aidan Bin Nayef affirme que ceux qui accusent les autres de corruption et de blanchiment d'argent, sont en réalité fortement corrompus eux-mêmes.


Fort Russ rapporte: La princesse a déclaré qu'ils ont transformé la ville de Djeddah en un marché d'esclaves où les filles mineures sont exploitées pour les rapports sexuels dans des orgies bruyantes impliquant la toxicomanie et l'abus d'alcool.
Elle a dit que l'une des principales raisons pour lesquelles cela continue est que les membres du Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice (la police de la charia) ont tendance à rester à l'écart, craignant de perdre leur emploi, s’ils devaient intervenir.
La princesse Amira
Le journal a cité la princesse disant qu'un événement Halloween s'est récemment tenu à Djeddah et auquel ont assisté 150 personnes, y compris des employés des consulats. La scène était comme une boîte de nuit typique n'importe où en dehors du Royaume, avec des vins disponibles, des couples dansant dans des costumes de fantaisie, et un DJ.
Bint Aidan a déclaré que le prix de l'alcool de contrebande dans le pays est très élevé. Par exemple, le prix de la vodka Smirnoff est de 1500 Riyals (400 $), obligeant parfois les organisateurs de la fête à remplir les bouteilles originales avec un vin local appelé Siddiqui.
Elle a dit que l'esclavage en Arabie Saoudite a différentes formes, mais il est fait dans le secret et permis seulement parmi les principaux bénéficiaires des princes de la Maison des Saoud.
Mais elle a mentionné l'une des choses les plus répugnantes: acheter et louer les enfants, en particulier les orphelines, de pays comme le Sri Lanka, le Bangladesh, les Philippines, Djibouti, la Somalie, le Nigeria, la Roumanie et la Bulgarie.
Les enfants deviennent la propriété de ceux qui les achètent et ne sont pas autorisés à partir sans permission.
Même les servantes asiatiques qui viennent travailler se retrouvent souvent dans une position d'esclave.
Les jeunes filles sont divisées en petits groupes et exploitées pour des actes immoraux.
Le trafic de femmes blanches et leur exploitation pour des pratiques sexuelles est également relativement courant.

800 milliards de dollars confisqués en Arabie saoudite

Selon le Wall Street Journal, le total des biens confisqués aux adversaires et rivaux politiques du prince héritier Mohammed Ben Salmane (« MBS ») s’élèverait à 800 milliards de dollars [1].
Cette somme pourrait encore augmenter de 550 milliards de dollars pour atteindre 1 250 milliards de dollars.
Cependant, et bien évidemment, une grande partie de ces avoirs est stationnée à l’étranger ce qui contraindra l’Arabie saoudite à "pédaler dans le sable" pour le récupérer, sans grand succès; comme la Tunisie a "pédalé dans le couscous" pour récupérer les biens des Ben Ali sans grands succès. Les banquiers suisses ou américains, français ou anglais, travaillent toujours pour leur propre poche.
La répression actuelle permettrait ainsi au royaume de rétablir sa situation financière, gravement affectée par la baisse persistante des cours du pétrole, mais il n'est pas sûr que cet argent n'aille pas dans les poches de MBS et ses affidés.
Selon l’association des banques d’Arabie, plus de 1 700 comptes bancaires auraient été placés sous scellés.
[1] “Saudis Target Up to $800 Billion in Assets”, Margherita Stancati & Summer Said, Wall Street Journal, November 8, 2017.

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Hannibal GENSERIC