Et si nous admettions tous que les
États-Unis VONT militariser l’espace. Cela va sans dire et des déclarations
comme celle-ci
: « Trump a insisté sur le fait que la loi américaine reconnaîtra la
possibilité d’une propriété privée sur la Lune. Et bien sûr, les propriétaires
et le « rentiérisme » seront juste derrière. » renforcent toutes ces craintes
légitimes.
Encore un
autre épisode de la promotion par les États-Unis de la « liberté », de la « démocratie » et du « libre marché » au niveau
interplanétaire. Bien sûr, les Martiens s’inquiètent de l’ingérence des
États-Unis dans leurs affaires intérieures depuis des décennies :
Et qui les condamnerait ? Les
Russes, voyant les préoccupations des Martiens, ont décidé de s’attaquer à ce
problème en conservant leur programme spatial en bon état et, en plus d’envoyer
leur propre « inspecteur
» de satellite pour s’occuper du dernier et plus avancé des espions américains
alias Keyhole, ils ont décidé
de s’attaquer frontalement aux
aspirations américaines de la guerre des étoiles.
Le commandement spatial
américain a déclaré mercredi qu’il suivait un essai de missile antisatellite à
ascension directe (DA-ASAT) effectué par la Russie pour prouver qu’elle peut
interférer avec ou détruire des satellites en orbite basse. « Le test DA-ASAT de la Russie fournit un
autre exemple que les menaces qui pèsent sur les systèmes spatiaux américains
et alliés sont réelles, sérieuses et croissantes », a déclaré le
général John « Jay » Raymond, commandant du SPACECOM et chef des
opérations spatiales de la force spatiale américaine, dans un communiqué. « Les États-Unis sont prêts et engagés à
dissuader toute agression et à défendre la nation, nos alliés et les intérêts
américains contre les actes hostiles dans l’espace ». Les
responsables du Commandement spatial ont déclaré que le dernier test en date
fait suite à un comportement non professionnel observé en février dernier
lorsque deux satellites russes, Cosmos 2542 et 2543, ont suivi un satellite
américain, USA 245, également connu sous le nom de KH-11. Le Time Magazine a
rapporté que les satellites russes ont erré à moins de 100 miles de KH-11, une
activité que Raymond a qualifiée d’« inhabituelle
et dérangeante », similaire aux affrontements à haute vitesse et
risqués que la Russie a connus par le passé dans l’espace aérien international.
Ah, oui, le bon vieil argument du « comportement non-professionnel
». Vous savez, vous pouvez vous rappeler ces Vietnamiens, ces Irakiens, pour ne
pas parler des tribus afghanes qui se comportent de manière absolument « non-professionnelle » en
décidant de ne pas se rendre mais de riposter, avec un succès considérable. En
effet, à quel point ce comportement est « non-professionnel
»… Mais si les Afghans avec des AK-47 et quelques RPG peuvent faire des ravages
sur le terrain, les Russes, étant barbares et arriérés, et très peu
professionnels, des gens qui, pour une raison quelconque, ont développé cette
capacité peu professionnelle de se battre extrêmement efficacement dans tous
les domaines existants (je parle ici en langue du Pentagone) et, en fait,
peuvent dissuader tout ce que les États-Unis peuvent leur balancer, y compris
dans l’espace. Bien sûr, Star Tre… pardon, le Commandement spatial américain a
publié une déclaration hilarante :
« Ce test est une nouvelle preuve de
l’hypocrisie avec laquelle la Russie défend les propositions de contrôle des
armements dans l’espace extra-atmosphérique visant à restreindre les capacités
des États-Unis tout en n’ayant clairement aucune intention d’arrêter leurs
programmes d’armement anti-spatiales », a déclaré Raymond.
En fait, l’hypocrisie est une
caractéristique déterminante de l’approche américaine du contrôle des armes,
c’est-à-dire jusqu’à ce que l’arme soit située juste devant la tempe américaine
et que la partie américaine soit « convaincue
» qu’il vaut mieux parler que se battre. L’hypocrisie, cependant, s’est
immédiatement manifestée dans la suite de la déclaration de Raymond :
« L’espace est crucial pour toutes les nations
et notre mode de vie. Les contraintes qui pèsent sur les systèmes spatiaux se
poursuivent en cette période de crise où la logistique, les transports et les
communications au niveau mondial sont essentiels pour vaincre la pandémie
COVID-19 », a déclaré Raymond. « Il
est de l’intérêt et de la responsabilité de toutes les nations spatiales de
créer des conditions sûres, stables et durables pour les activités spatiales, y
compris les activités commerciales, civiles et de sécurité nationale
».
Sans blague, la dernière fois que
j’ai vérifié, Raymond était un général et commandait une branche de combat des
forces armées américaines, ce qui, d’une certaine manière, n’a rien à voir avec
« l’intérêt partagé
», pour ne pas parler de la responsabilité. Sans parler des « conditions durables »
(quelque soit la signification) car les militaires partout dans le monde, par
définition, n’existent que dans UN seul but : perturber ces conditions très « durables » pour tout
adversaire. Je le sais, j’ai un diplôme d’études supérieures en perturbation
des « conditions durables
». Mais tout cela n’est rien comparé au « partage
», car l’annonce par Trump de son projet d’exploitation minière de la Lune ne
sonne pas comme un « partage
» et constitue une violation directe du traité des Nations unies sur l’espace
extra-atmosphérique de 1966 (les États-Unis en sont signataires), et ce traité
est très explicite
:
L’espace
extra-atmosphérique, y compris la lune et les autres corps célestes, ne peut
faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni
par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen.
Les États parties au
Traité s’engagent à ne mettre sur orbite autour de la terre aucun objet porteur
d’armes nucléaires ou de tout autre type d’armes de destruction massive, à ne
pas installer de telles armes sur des corps célestes et à ne pas placer de
telles armes, de toute autre manière, dans l’espace extra-atmosphérique.
En d’autres mots, et je cite
:
L’espace
extra-atmosphérique, y compris la lune et les autres corps célestes, ne peut
faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni
par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen.
Mais je suis sûr que Mr. Raymond
sait tout cela et qu’il a sûrement informé POTUS que la Lune, comme l’Irak, la
Yougoslavie, le Vietnam ou, d’ailleurs, la Syrie, est une entité souveraine et
est reconnue comme telle par le droit international. Et ici, nous devons tous
faire une simple recherche et faire le point sur le bilan de l’Amérique en ce
qui concerne ce truc juridique. Eh bien, ça n’a pas l’air bon. Donc, les Russes
ont décidé de s’assurer que les déclarations sur le « partage » n’auront pas
pour conséquence qu’une merde spatiale conçue pour attaquer la Russie se
retrouve dans l’espace sans supervision adéquate et ce faisant, les Russes ont
développé des armes antisatellites. C’est simple, vraiment. C’est un facteur
tellement irritant dans les « stratégies
» américaines, ces satanés Ruskies arriérés et non professionnels qui
n’acceptent pas ces armes américaines très libératrices et extrêmement démocratiques.
Sans parler du fait que des rumeurs circulent selon lesquelles ces complexes laser
Peresvet « non-existants
» sont également capables de s’occuper de satellites et, oui, c’est tellement
non-professionnel, car comme nous le savons, seuls les Jedis peuvent avoir des
sabres laser et se battre pour tout ce qui est bon, juste et démocratique dans
ce monde et au-delà − vous savez, là où aucun
homme n’est allé auparavant.
Par Andrei Martyanov
− Le 16 avril 2020 − Source Reminiscence of the Future
− Le 16 avril 2020 − Source Reminiscence of the Future
Via le Saker Francophone
le singe albinos de trump merite d'etre envoye sur la lune seul avec ses amis juifs sionistes pour toujours ce singe albinos qui cache sa calvitie au monde en se mettant de la colle tous les matins cela veut tout dire l'etat du reste de son cerveau
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