Un terrible désastre a donc frappé Beyrouth suite au bombardement israélien de son port. Une explosion ayant provoqué une catastrophe humaine et matérielle sans précédent en ce lieu et qui s’est étendue sur des kilomètres au sein de la ville. Profitant de cette catastrophe, des charognards (politiciens, journalistes, et certains médias) vont jusqu’à réclamer une « tutelle internationale », qui se chargerait de désarmer les Libanais, délimiterait les frontières et imposerait son autorité sur le Liban !
Immédiatement, nombre d’analystes politiques et de médias libanais, arabes et étrangers se sont précipités pour exploiter ce désastre contre le Hezbollah, considérant qu’il s’agissait d’une frappe israélienne sur des dépôts d’armes lui appartenant, en dépit du fait qu’il ait nié stocker des missiles dans le port de Beyrouth.
Or, les experts militaires objectifs sont unanimes pour dire que le transfert des armes vers le Hezbollah se fait principalement par voie terrestre via la Syrie, et qu’il est pratiquement impossible qu’il se fasse par voie maritime, en raison de la présence de la force navale de la FINUL [Force Intérimaire des Nations Unies au Liban], déployée depuis octobre 2006 tout le long des côtes libanaises, et dont les objectifs annoncés sur son site officiel sont : « aider la marine libanaise à surveiller ses eaux territoriales, à sécuriser les côtes libanaises et à empêcher des armes non autorisées ou des matériels connexes d’entrer au Liban par voie maritime ».
Ce qui n’a donc pas empêché certains Libanais, politiciens et journalistes, d’exploiter cette catastrophe, certains médias allant jusqu’à réclamer une « tutelle internationale », laquelle se chargerait de désarmer les Libanais, délimiterait les frontières et imposerait son autorité sur le Liban !
Ici, nous nous devons de réfuter cette étrange réclamation en termes de Droit international.
Premièrement : Le « régime international de tutelle » a été établi en 1945 par l’Organisation des Nations Unies, conformément au chapitre XII de sa Charte, pour la surveillance des territoires placés sous tutelle en vertu d’accords particuliers conclus avec les États chargés de les administrer. Il a définitivement disparu en 1994, année au cours de laquelle le dernier de tous les territoires sous une telle tutelle est devenu, à son tour, un État indépendant.
Pour information, la « tutelle internationale » est un type de colonialisme que les États coloniaux ont tenté de poursuivre de manière masquée après la Deuxième Guerre Mondiale pour exploiter les peuples pauvres et s’approprier leurs ressources et les appauvrir encore plus. Par conséquent, ceux qui réclament une tutelle internationale veulent-ils nous transformer en « colonie internationale » et nous ramener au régime du mandat [celui de la défunte Société des Nations ; NdT] ?
Deuxièmement : La « tutelle internationale » tombe du simple fait qu’un État rejoigne l’Organisation des Nations Unies, parce que son principe contredit un autre principe essentiel et fondamental de ces mêmes Nations Unies : celui de l’« égalité souveraine » comme l’affirme l’article 78 de la Charte.
Troisièmement : Le principe de la tutelle internationale tombe devant le principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », lequel est considéré comme l’un des principes catégoriques du droit international. Par conséquent, en dehors du fait que la réclamation d’une tutelle internationale est fondamentalement illégale, comme nous venons de le démontrer, le droit des Libanais de décider de leur avenir ne peut pas tomber devant les réclamations de politiciens ou de journalistes, qu’ils soient locaux ou étrangers.
Par ailleurs, en admettant qu’une telle tutelle soit encore possible, les réalités sur le terrain, la politique et les pratiques étatiques font que son imposition nécessite une résolution du Conseil de sécurité. Et la question devient : comment obtenir un tel consensus aujourd’hui ?
De plus, réclamer une tutelle internationale pour désarmer le Hezbollah dénote une grave superficialité, car aucun pays ne sera prêt à engager ses soldats au Liban pour ce faire, notamment depuis qu’Israël en a été incapable en 2006 [en dépit de la guerre de 33 jours de bombardements non-stop sur Beyrouth, NdT].
Par Dr Leila Nicolas
Professeur de Relations internationales à l’Université libanaise
Source : Al-Mayadeen
Les chiens aboient, la caravane passe
L’attaque israélienne contre Beyrouth a été certainement agréée par les états voyous habituels (USA, Arabie), dont l’un des buts essentiels est de porter un coup mortel contre l'Initiative Belt and Road (Nouvelles Routes de la Soie) , étant donné que la Chine considère la connectivité entre l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Liban comme la pierre angulaire du corridor Belt and Road de l'Asie du Sud-Ouest. Pourtant, cela peut se retourner contre eux - gravement. La Chine et l'Iran se positionnent déjà comme les investisseurs de référence après l'explosion, en contraste frappant avec les tueurs à gages du FMI, comme l'a déclaré le secrétaire général du Hezbollah Nasrallah il y a seulement quelques semaines.
La Syrie et l'Iran sont à l'avant-garde de l'aide au Liban. Téhéran envoie un hôpital d'urgence, des colis alimentaires, des médicaments et du matériel médical. La Syrie a ouvert ses frontières avec le Liban, a dépêché des équipes médicales et reçoit des patients venant des hôpitaux de Beyrouth.
Il est toujours important de garder à l'esprit que «l'attaque» (confirmée par Trump) sur le port de Beyrouth a détruit le principal silo à grains du Liban, en plus de l'ingénierie de la destruction totale du port - la principale bouée de sauvetage commerciale du pays.
Cela s'inscrirait dans une stratégie d'affamer le Liban, initiée par le même Trump avec ses sanctions contre le Liban. Par conséquent, le jour même de cette attaque, le Liban est devenu dans une large mesure dépendant de la Syrie pour sa nourriture - car il ne transporte désormais plus qu'un mois de blé – alors que les États-Unis ont attaqué, à plusieurs reprises, les silos à blé en Syrie, sans que les fameux S-300 soient utilisés, car Poutine ne veut contrarier ni Trump ni son ami Netanyahou. Cela veut dire que les S-300 ne servent, en Syrie, qu’à protéger les bases russes.
La Syrie est un énorme exportateur de blé dur biologique, le plus prisé par les Italiens et les Français. Et c'est pourquoi les États-Unis ciblent régulièrement les silos syriens et brûlent leurs récoltes - tentant également d'affamer la Syrie et de forcer Damas, déjà sous de sévères sanctions, à dépenser les fonds dont il a grand besoin pour acheter de la nourriture.
Contrairement aux intérêts de l'axe États-Unis / Israël / France / Arabie, le plan A pour le Liban consisterait, pour le Liban, à abandonner progressivement la mainmise américano-française et à se diriger directement vers Belt and Road ainsi que l'Organisation de coopération de Shanghai. Cap à l'Est, à la manière iranienne, russe, vers le super continent eurasien. Le port et même une grande partie de la ville dévastée, à moyen terme, peuvent être reconstruits rapidement et professionnellement grâce à des investissements chinois. Les Chinois sont des spécialistes de la construction et de la gestion des ports. Ce scénario manifestement optimiste impliquerait une purge des armes / drogues / malfaiteurs hyper-riches et corrompus de la ploutocratie libanaise - qui, de toute façon, se précipitent dans leurs appartements parisiens au premier signe de troubles. Ajoutez à cela le système de protection sociale très efficace du Hezbollah , qui a ici une chance historique de gagner la confiance des classes moyennes pauvres et de devenir ainsi le noyau de la reconstruction.
Ce sera une lutte sisyphique. Mais comparez cette situation avec l'Empire du Chaos - qui a besoin du chaos partout, en particulier à travers l'Eurasie, pour couvrir le chaos à venir, Mad Max à l'intérieur des États-Unis. [Voir :Le massacre de Beyrouth n'est que le début de ce qui nous attend tous : une guerre hybride/nucléaire totale sous couvert d'"accidents" ]
Les 7 pays (Syrie, Liban, Libye, Somalie, Soudan et Iran. ) notoires du général Wesley Clark en 5 ans viennent à nouveau à l'esprit - et le Liban reste l'un de ces 7 pays. La lire libanaise s'est peut-être effondrée; la plupart des Libanais peuvent être complètement fauchés; et maintenant Beyrouth est semi-dévastée. C'est peut-être ʺ la goutte qui fait déborder le vase ʺ , qui fera que, finalement , le Liban va revenir sur ses pas en Asie et reprendre le chemin menant aux nouvelles routes de la soie.
Source : Pepe Escobar
Le port de Beyrouth a bien été frappé par une arme non conventionnelle de faible puissance et à radioactivité marginale
Nous avons été les premiers, dès le lendemain de la catastrophe qui s'est abattue sur Beyrouth, à signaler (1) qu'il s'agit d'une attaque israélienne, et (2) qu'il s'agit d'une mini bombe nucléaire. [Voir LIBAN. Beyrouth dévastée . Mini bombe nucléaire israélienne ?].
Comme d'habitude, nous avons été taxé de complotiste. Hannibal GENSERIC
Le déni aura tenu quelques jours. Après moults spéculations et une dizaine d’hypothèses, une source militaire syrienne confirme une information que pratiquement tous les gouvernements détiennent: le départ de feu suivi d’une première explosion puis d’une seconde bien plus puissante au point que l’onde de choc supersonique avait soulevé une sorte de champignon ressemblant à celui d’une arme nucléaire tactique de faible puissance, ne sont pas le résultat d’un accident mais d’un acte hostile.
Le Secrétaire général du Hezbollah libanais a évoqué pour la première fois le rôle vital du port de Haïfa dans le nord d’Israël et par dessus tous les milliers de tonnes de matières dangereuses qui y sont entreposées. Textuellement, Hassan Nasrallah a ironisé que son mouvement connaissait mieux le port de Haïfa que celui de Beyrouth. Cette déclaration publique a déclenché une alerte nucléaire en Israël.
Le port de Beyrouth a connu un départ de feu totalement inexpliqué tout près d’un entrepôt d’une grande quantité de nitrates d »ammonium saisie par les autorités libanaises il y a des années. Ce départ de feu fut exploité par les Israéliens ou leurs alliés pour y envoyer un premier missile de croisière. Le jour de cette explosions, il y avait 22 aéronefs de combat israéliens au-dessus du Liban et un nombre indéterminé de drones de reconnaissance et d’attaque. La seconde frappe fut la plus puissante. Elle a été occasionnée par une charge non conventionnelle de faible puissance (de 0,5 à 1,4 kilotonnes) et à radioactivité marginale.
Le Hezbollah libanais a ajusté sa stratégie en conséquence. Demeure le cirque des pays qui font semblant de vouloir aider le Liban alors qu’il a été mis à l’index et sous embargo durant les trois dernières années. Le Président libanais Michel Aoun refusa en conséquence toute demande d’enquête internationale au motif que celle-ci fera tout pour écarter tous les soupçons sur Israël.
La géopolitique n’est plus un art rationnel en 2020.
A JEWISH SETTLER
IN OCCUPIED PALESTINE
L'armée israélienne a tué 4 gamins à Gaza hier...J'étais tellement heureuse que j'en ai quasiment un orgasme. Un juive ayant volé un terrain palestinien pour s'y installer.
Source : Darkmoon
cette tragédie sera, je l'espère, le sursaut instinctif vital de la classe politique libanaise
RépondreSupprimercar ceux qui en sont les auteurs,ont massacré tous les libanais et libanaises , sans distinction ni de race ni de religion...ni partisane ni vassa...lité
Libanais (e) réveillez-vous, unissez-vous
Identifiez vos ennemis, idenfiez vos vrais AMIS
Macron s'est comporté à Beyrouth ,comme un président français visitant un département d'outre-mer : la Guyane, Cayenne...
Il souriait dans sa conférence de presse comme s'il s'agissait du 14 Juillet... en l'absence du Président M.Aoun...
مقولة الثور الأبيضRéveillez-vous ...sinon s'appliquera sur vous
أكلت يوم أكل الثور الاسود