samedi 8 août 2020

Le massacre de Beyrouth n'est que le début de ce qui nous attend tous : une guerre hybride/nucléaire totale sous couvert d'"accidents"

Le vernis de la confusion s’est envolé : une remise en cause de la suprématie du dollar se soldera par des milliers de champignons atomiques, tout le reste n’est que du show-business…

L’état-major des armées russes vient d’accuser réception du changement de paradigme stratégique entrepris de façon concrète par les États-Unis et certains de leurs alliés/vassaux. Les militaires russes soulignent que toutes les initiatives à la fois cohérentes et contradictoires prises par Washington depuis deux décennies relèvent toutes d’une stratégie unique, implacable et déterminée visant en priorité la mise en place d’un mécanisme de frappe globale rapide utilisant aussi bien des armes conventionnelles que nucléaires.

Ce mécanisme universel de frappe rapide inclut l’usage d’armes nucléaires tactiques dans un environnement de guerre hybride à très haut niveau de confusion et à brouillage cognitif constant.

Cette stratégie de frappe globale continue les efforts de guerre hybride multiforme et à intensité faible à moyenne en veillant à diluer des actes de guerre extrêmes par la médiaguerre et la guerre psychologique asymétrique à destination de sa propre opinion publique (exemple : Beyrouth). Cela veut dire que désormais, une guerre biologique en cours (Covid, SRAS, etc.) ou des attaques de missiles à charge nucléaire de faible puissance (type Beyrouth) peuvent être réduits à des incidents ou de simples faits divers à travers un consensus et une uniformisation de tous les moyens de communication.

Les voix divergentes seront systématiquement traitées comme des comploteurs et par conséquent réduites par le bruit de fond ambiant entretenu par l’appareil de propagande. Celui-ci achevant sa mainmise absolue sur le cyber-espace  en neutralisant toute autre partie perçue comme concurrente.    

Cette inquiétude russe face à une stratégie souterraine déguisée par une autre stratégie d’ingénierie par le chaos a été reflétée par le Conseil de sécurité russe de vendredi dernier et durant lequel le président russe a abordé la situation actuelle dans le monde avec une focalisation sur les manœuvres hostiles affectant ce que les officiels russes désignent comme l’espace post-soviétique.  La nouvelle posture hostile de la Biélorussie, un allié stratégique de Moscou, inquiète la Russie bien plus qu’un éventuel conflit entre l’Azerbaidjan et l’Arménie, l’Ukraine, le renforcement des bases de l’Otan dans les pays Baltes ou encore la Géorgie.

Dans les faits, la crise de la pandémie du COVID-19, récupérée dans le cadre d’une opération de guerre psychologique,  l’usage de plus en plus fréquent d’armes prohibées et par dessus tout la disparition de toutes les barrières, laissent entrevoir la guerre nucléaire comme une option de guerre conventionnelle sont désormais perçus comme les résultats d’un acteur poursuivant des objectifs hégémoniques invariables sous couvert d’une sorte de libéralisme à haut degré d’instabilité systémique et donc de confusion.

Il aurait donc suffit que la Chine et la Russie réduisent leur dépendance au dollar USD, lequel demeure une des principales armes de la guerre hybride générale, pour que la stratégie de diversion de l’Empire anglo-sioniste révèle son être sous-jacent: un monstre froid qui n’hésitera pas à détruire l’humanité si le show de télé-realité entretenant les masses d’esclaves accrochés aux écrans de leurs appareils fabriqués en Chine.

Plus la suprématie du dollar est remise en cause et plus on verra de nouvelles armes et plus de guerres hybrides. L’éventuel requiem du dollar ne saurait être qu’un florilège de champignons atomiques s’élevant au-dessus des villes et des mégalopoles d’un monde abruti par le mensonge permanent. 

Par Strategika51 07/08/2020 

Moscou dévoile pour la première fois les conditions pour lancer une frappe nucléaire

Le ministère russe de la Défense a dévoilé pour la première fois au public les conditions déterminant la possibilité de l’utilisation de l’arme nucléaire par la Russie. Moscou recourra à son potentiel nucléaire en cas de toute frappe de missile contre son territoire. C’est ce qu’indique l’article préparé par l’état-major des forces armées intitulé « Les fondements de la politique nationale de la Fédération de Russie en matière de dissuasion nucléaire ».

Selon cet article, puisqu’il est question de savoir s’il s’agit d’un missile nucléaire ou non, tout projectile de ce genre se positionnera comme nucléaire. Le commandement militaire russe recevra immédiatement les informations sur un lancement et décidera quelle doit être sa réaction.

Le ministère de la Défense explique que les conditions concernant l’usage par l’adversaire de l’arme nucléaire ou autre arme de destruction massive, l’impact sur les sites critiques russes, ainsi que l’agression avec l’usage de moyens offensifs conventionnels ne doivent susciter aucun doute chez les experts.

Les auteurs de l’article précisent que Moscou a déterminé les « lignes rouges » que personne ne doit franchir, cependant si un adversaire potentiel osait le faire, « la riposte sera dévastatrice ».

L’article indique également que la cessation du traité sur la réduction des armes stratégiques (START 3) pourrait pousser le monde au seuil d’une catastrophe nucléaire.

« La hausse des tendances négatives dans le monde qui accompagne le processus de mise en place d’un nouveau système de sécurité régionale et mondiale contribue à la création de prémisses à l’intensification de menaces actuelles et à l’apparition de nouvelles menaces pour la sécurité militaire de la Fédération de Russie, qui pourraient dégénérer en conflits armés de différente envergure et intensité », précise le ministère de la Défense.

Début juin, Vladimir Poutine a validé les Fondements de la politique nationale en matière de dissuasion nucléaire conformément auxquels la Russie « considère l’arme nucléaire uniquement comme un moyen de dissuasion, dont l’usage est une mesure forcée extrême ». La dissuasion a pour but de faire savoir à l’adversaire potentiel l’inévitabilité de contremesures, souligne le document.

Le START 3 signé en 2010 reste le seul traité en vigueur entre la Russie et les États-Unis sur la réduction des armements, qui expire en février 2021. Washington n’a pas encore annoncé s’il avait l’intention ou non de le prolonger.

De hauts responsables américains ont parlé de la nécessité de faire participer la Chine aux négociations afin d’élaborer un nouvel accord nucléaire trilatéral. Pékin rejette cette idée. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué de son côté que Moscou prônait la prolongation du traité sans conditions préalables.

source : http://www.observateurcontinental.fr

 

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