samedi 22 août 2020

Arabes. Qui sera le prochain roitelet/émir à trahir la Palestine ?


Après l’Égypte, la Jordanie, et maintenant les Émirats Arabes Unis, d’autres traîtres arabes se bousculent pour se prosterner, le cul en l'air, devant Israël.   Ce sont les États du Golfe plus le Maroc. Des rapports présentant Oman et Barheïn comme les prochains à normaliser les liens avec Israël ont gagné en crédibilité après que les deux pays ont salué le geste des Émirats arabes unis.  L’Arabie Saoudite – la plus grosse valeur pour Israël – était restée silencieuse jusqu’à vendredi, en dépit de ses tentatives des dernières années pour se rapprocher de Tel Aviv. Il est cependant certain que de plus modestes alliés de l’Arabie Saoudite dans la région ne se lanceraient pas sans son approbation.

Le Qatar et le Koweït sont également restés silencieux jusqu’à présent.

La traîtrise est-elle consubstantielle à la culture et aux traditions arabes ?

Sans revenir aux innombrables et calamiteuses trahisons inter-arabes à travers les siècles, nous allons nous contenter de quelques traits de caractères brossés par Ibn Khaldoun, il y a six siècles, et qui nous semblent d’actualité aujourd’hui. H. Genséric

Jordan cartoonist detained for 'offensive' drawing of UAE ruler – Middle  East Monitor
E.A.U. = COCUS 
Israël ordonne aux USA de ne pas vendre de F35 aux E.A.U.
Ibn Khaldoun (1332-1406), déjà, avait très bien perçu le fond mental et psychologique du peuple dont il était issu. Il n'est pas inintéressant de découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas, ces passages tirés de son livre majeur, "Les Prolégomènes - Première partie", ici dans la traduction de W. Mac Guckin de Slane (1801-1878). 
L'avantage est que ces propos proviennent d'un philosophe musulman, fier d'être arabe, et dont l'origine familiale provient du Yémen, ce qui m'évitera les accusations faciles de "racisme", de "berbérisme", etc... dont les tenants de la non-pensée se sont fait les spécialistes.
La fameuse phrase d’Ibn Khaldoun, qui l’a fait détester en Orient arabo-musulman, est la suivante :
إذا عربت خربت

و إذا خربت لن تبنى
Qu’on pourrait traduire par
 :
l’arabisation, c’est la destruction, et ce qui est détruit (par les Arabes) n’est jamais reconstruit [par eux].
« Nous avons déjà dit que les nations à demi sauvages ont tout ce qu’il faut pour conquérir et pour dominer. Ces peuples parviennent à soumettre les autres, parce qu’ils sont assez forts pour leur faire la guerre et que le reste des hommes les regarde comme des bêtes féroces. Tels sont les Arabes, les Zénata et les gens qui mènent le même genre de vie, savoir, les Kurdes, les Turcomans et les tribus voilées (les Almoravides) de la grande famille sanhadjienne. Ces races peu civilisées, ne possédant pas un territoire où elles puissent vivre dans l’abondance, n’ont rien qui les attache à leur pays natal ; aussi toutes les contrées, toutes les régions leur paraissent également bonnes. Ne se contentant pas de commander chez elles et de dominer sur les peuples voisins, elles franchissent les limites de leur territoire, afin d’envahir les pays lointains et d’en subjuguer les habitants. Que le lecteur se rappelle l’anecdote du calife Omar. Aussitôt qu’il fut proclamé chef des musulmans, il se leva pour haranguer l’assemblée et pousser les vrais croyants à entreprendre la conquête de l’Irak. « Le Hidjaz, leur disait-il, n’est pas un lieu d’habitation ; il ne convient qu’à la nourriture des troupeaux ; sans eux, on ne saurait y vivre. Allons, vous autres qui, les derniers, avez émigré de la Mecque, pourquoi restez-vous si loin de ce que Dieu vous a promis ? Parcourez donc la terre ; Dieu a déclaré, dans son livre, qu’elle serait votre héritage. Il a dit : « Je le ferai afin d’élever votre religion au-dessus de toutes les autres, et cela malgré les infidèles. » (Coran, sour. IX, vers. 33.) Voyez encore les anciens Arabes, tels que les Tobba (du Yémen) et les Himyérites ; une fois, dit-on, ils passèrent du Yémen en Mauritanie et, une autre fois, en Irak et dans l’Inde. Hors de la race arabe, on ne trouve aucun peuple qui ait jamais fait de pareilles courses. Remarquez encore les peuples voilés (les Almoravides) ; voulant fonder un grand empire, ils envahirent la Mauritanie et étendirent leur domination depuis le premier climat jusqu’au cinquième ; d’un côté, ils voyaient leurs lieux de parcours toucher au pays des Noirs ; de l’autre, ils tenaient sous leurs ordres les royaumes (musulmans) de l’Espagne. Entre ces deux limites tout leur obéissait. Voilà ce dont les peuples à demi sauvages sont capables ; ils fondent des royaumes qui ont une étendue énorme, et ils font sentir leur autorité jusqu’à une grande distance du pays qui était le berceau de leur puissance. [1]
 (...)
Le naturel farouche des Arabes en a fait une race de pillards et de brigands. Toutes les fois qu’ils peuvent enlever un butin sans courir un danger ou soutenir une lutte, ils n’hésitent pas à s’en emparer et à rentrer au plus vite dans la partie du désert où ils font paître leurs troupeaux. Jamais ils ne marchent contre un ennemi pour le combattre ouvertement, à moins que le soin de leur propre défense ne les y oblige.
(...)
Ces nomades y renouvellent leurs incursions, et, comme ils peuvent en parcourir toute l’étendue très facilement, ils s’y livrent au pillage et aux actes de dévastation, jusqu’à ce que les habitants se résignent à les accepter pour maîtres.
(...)
Les habitudes et les usages de la vie nomade ont fait des Arabes un peuple rude et farouche. La grossièreté des mœurs est devenue pour eux une seconde nature, un état dans lequel ils se complaisent, parce qu’il leur assure la liberté et l’indépendance. Une telle disposition s’oppose au progrès de la civilisation.
(...)
Si les Arabes ont besoin de pierres pour servir d’appuis à leurs marmites, ils dégradent les bâtiments afin de se les procurer ; s’il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des soutiens de tente, ils détruisent les toits des maisons pour en avoir. Par la nature même de leur vie, ils sont hostiles à tout ce qui est édifice ; or, construire des édifices, c’est faire le premier pas dans la civilisation. [2]
(...)
... par leur disposition naturelle, ils sont toujours prêts à enlever de force le bien d’autrui, à chercher les richesses les armes à la main et à piller sans mesure et sans retenue. Toutes les fois qu’ils jettent leurs regards sur un beau troupeau, sur un objet d’ameublement, sur un ustensile quelconque, ils l’enlèvent de force. Si, par la conquête d’une province par la fondation d’une dynastie, ils se sont mis en état d’assouvir leur rapacité, ils méprisent tous les règlements qui servent à protéger les propriétés et les richesses des habitants. Sous leur domination, la ruine envahit tout. Ils imposent aux gens de métier et aux artisans des corvées pour lesquelles ils ne jugent pas convenable d’offrir une rétribution. Or l’exercice des arts et des métiers est la véritable source de richesses, ainsi que nous le démontrerons plus tard. Si les professions manuelles rencontrent des entraves et cessent d’être profitables, on perd l’espoir du gain et l’on renonce au travail ; l’ordre établi se dérange et la civilisation recule. Ajoutons que les Arabes négligent tous les soins du gouvernement ; ils ne cherchent pas à empêcher les crimes ; ils ne veillent pas à la sûreté publique ; leur unique souci c’est de tirer de leurs sujets de l’argent, soit par la violence, soit par des avanies. Pourvu qu’ils parviennent à ce but, nul autre souci ne les occupe. Régulariser l’administration de l’État, pourvoir au bien-être du peuple soumis, et contenir les malfaiteurs sont des occupations auxquelles ils ne pensent même pas. Se conformant à l’usage qui a toujours existé chez eux, ils remplacent les peines corporelles par des amendes [qui encouragent la corruption], afin d’en tirer profit et d’accroître leurs revenus. Or de simples amendes ne suffisent pas pour empêcher les crimes et pour réprimer les tentatives des malfaiteurs ; au contraire, elles encouragent les gens mal intentionnés, qui regardent une peine pécuniaire comme peu de chose, pourvu qu’ils accomplissent leurs projets criminels ; aussi les sujets d’une tribu arabe restent a peu près sans gouvernement, et un tel état de choses détruit également la population d’un pays et sa prospérité.
(...)
Un Arabe, exerçant un commandement ne le céderait ni à son père, ni à son frère, ni au chef de sa famille [3]. S’il y consentait, ce serait à contrecœur et par égard pour les convenances ; aussi trouve-t-on chez les Arabes beaucoup de chefs et de gens revêtus d’une certaine autorité. Tous ces personnages s’occupent, les uns après les autres, à pressurer la race conquise et à la tyranniser. Cela suffit pour ruiner la civilisation.
(...)
Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population ; le sol même paraît avoir changé de nature. Dans le Yémen, tous les centres de la population sont abandonnés, à l’exception de quelques grandes villes ; dans l’Irac arabe, il en est de même ; toutes les belles cultures dont les Perses l’avaient couvert ont cessé d’exister. De nos jours, la Syrie est ruinée ; l’Ifrîkiya et le Maghreb souffrent encore des dévastations commises par les Arabes [2]. Au cinquième siècle de l’hégire, les Beni-Hilal et les Soleïm y firent irruption, et, pendant trois siècles et demi, ils ont continué à s’acharner sur ces pays ; aussi la dévastation et la solitude y règnent encore. Avant cette invasion, toute la région qui s’étend depuis le pays des Noirs jusqu’à la Méditerranée était bien habitée : les traces d’une ancienne civilisation, les débris de monuments et d’édifices, les ruines de villes et de villages sont là pour l’attester [4].
(...)
Les Arabes, ainsi que nous l’avons dit, sont naturellement portés à dépouiller les autres hommes : voilà leur grand souci. Quant aux soins qu’il faut donner au maintien du gouvernement et au bon ordre, ils ne s’en occupent pas. Quand ils subjuguent un peuple, ils ne pensent qu’à s’enrichir en dépouillant les vaincus ; jamais ils n’essayent de leur donner une bonne administration.
(…)
Toutes les causes que nous venons d’indiquer éloignent l’esprit arabe des soins qu’exige l’administration d’un État.
NOTES
[1] Le plus grand empire du monde, que connaît l’Histoire,  est celui des Mongols. Fondé par Gengis Khan, cet empire du XIIe siècle s'étendait de la mer Caspienne au Pacifique. Comme l’a écrit Ibn Khaldoun, il a été créé par des tribus mongoles nomades sauvages. Vers 1196, Gengis Khan fédère toutes les tribus nomades de Mongolie. Proclamé empereur de Mongolie en 1206, il bâtit une grande armée impériale pour conquérir le monde civilisé connu. Pendant le XIIIe siècle, il mena plusieurs campagnes contre plusieurs dynasties chinoises comme les Jin. Après avoir mis la main sur la Sibérie, il domine le royaume tibétain puis s'empare de Pékin en 1215. S'en suit l'annexion de la Chine, de la Corée, de l'Indochine, de la Birmanie et de l'actuelle Thaïlande. Gengis Khan meurt en 1227 au cours d'une bataille. Ses successeurs étendent encore les limites de l'empire à l'Irak, avec la prise de Bagdad et l'assassinat du calife, puis à l'Arménie et enfin en Europe où ils s'emparent de l'Ukraine, de la Hongrie et de la Pologne..  
 « A beau chameau, vaste désert » [Achille Chavée, poète belge, 1906-1969]

Dès de leur installation dans un territoire conquis, les Arabes démantèlent les routes (inutiles, voire néfastes pour les chameaux) pour récupérer les pierres et construire des mosquées ou des fortifications.

Fidèles à leur  tradition bédouine, ils coupent les arbres pour monter leurs tentes, faire cuire leur nourriture, et pour d'autres usages. Partout où des bédouins arabes passent, les arbres trépassent. Les sols, à découvert, sont ravinés, la steppe remplace les champs cultivés, le désert gagne sur la steppe, d'autant plus que l'insécurité générale pousse les paysans berbères à quitter les campagnes pour s'installer en ville ou se réfugier dans les montagnes. 

Ainsi, un cycle infernal est enclenché : en coupant les arbres, il n'y a plus de bois pour construire des charrettes. Les plaines verdoyantes ayant disparu de la plupart des régions, on ne peut plus élever et entretenir des bœufs. Dans le Maghreb arabisé et islamisé, la compétition chameau contre roue est terminée au détriment de la roue. Il en sera de même partout ailleurs dans les pays conquis.
L’héritier de la couronne MBS a trouvé la solution. Il a coincé des centaines de gens parmi les plus riches de son royaume, les a parqués dans le Ritz Carlton cinq étoiles de sa capitale Riyad, et il leur a dit de cracher au bassinet. Quand ils lui ont ri au nez, il a fait appel à des tortionnaires américains pour mettre en place la ponction, style mafia.
Ainsi, durant ce premier âge d’or du califat, trois califes sur quatre meurent assassinés (soit 75%). De même, ces quatre califes sont, par leur mariage, de la famille du Prophète : en politique, on appelle cela du népotisme. Ils sont aussi tous qoraïchites : on appelle cela du tribalisme.

….

Durant ces trois siècles (7ème au 10ème), il y a eu 39 califes (4 rachidoun, 14 omeyades et 21 abbassides), qui ont gouverné durant 308 ans. Durant ces califats, le règne dure en moyenne 7,9 ans. Treize des 39 califes meurent de mort violente ou suspecte, c'est-à-dire qu’un calife a une « chance » sur trois de mourir assassiné. Voilà un âge d’or dont on se serait bien passé.
Les Béni Hilal, bientôt suivis des Béni Soleïm, pénètrent en Ifriqiya en 1051, il y a presque mille ans. Ces tribus occupent un pays ouvert, regroupent leurs forces pour s’emparer des villes qu’elles pillent systématiquement, puis se dispersent à nouveau, portant plus loin pillage et désolation. Dès leur arrivée, les Hilaliens s'étaient attaqués aux vastes terres de parcours qui s'étendaient en Ifriqiya, de Tozeur et du Djérid tunisien jusqu'au sud oranais, refoulant du même coup les berbères Zénètes vers le Tell. Quant aux agriculteurs sédentaires, ils voyaient les troupeaux des intrus dévaster leurs cultures, saccageant leurs jardins. Leurs villages pillés, ils étaient contraints d'aller chercher leur sécurité dans les cités fortifiées. Les citadins eux-mêmes devaient recourir aux « envahisseurs » pour garantir, à haut prix, leur sécurité et leur ravitaillement : des méthodes qu'on qualifierait de maffieuses de nos jours. Naguère vertes et prospères, les plaines algériennes et tunisiennes se désertifient rapidement. Elles ne reverdiront plus jamais.

Mais bien qu’ils aient pillé Kairouan, Mahdia, Tunis et les principales villes d’Ifriqiya, bien qu’Ibn Khaldoun les ait dépeints comme une armée de sauterelles détruisant tout sur son passage, ces hordes sauvages (Béni Hilal, Béni Soleïm et plus tard les Béni Ma’qil) furent bien plus dangereuses par les ferments d’anarchie qu’ils introduisirent au Maghreb et qui continuent de nos jours, sous la forme de hordes islamistes tout aussi sauvages qu’incultes : wahhabites, jihadistes, salafistes, fissistes, nahdhaouis, aqmistes, et autres barbicus islamicus.

Par la double pression des migrations pastorales et des actions guerrières accompagnées de pillages, d’incendies ou de simples chapardages, la marée nomade qui, désormais, s’identifie, dans la plus grande partie du Maghreb, avec l’arabo-islamisme bédouin, s’étend sans cesse, gangrène les États, efface la vie sédentaire des plaines. Le Maghreb ne s’en remettra jamais.
VOIR AUSSI :
Hannibal GENSÉRIC

3 commentaires:

  1. Il faut rappeler que les Saoud sont des descendants des Jectanides (Kassites), dont Jectan ou Jokhtan fut fils de Heber qui donna ivrim soit hébreux, si l'on veut croire la Genèse. Juifs et gueules de faucon sont une des nombreuses tribus kassites du mont Zagros. Il n'est guère étonnant que pour la guerre des Six jours, l'Arabie saoudite n'ait pas mobilisé son armée; et qu'aujourd'hui, ils s'entendent à merveille. C'est sous l'auspice de la fraternelle ascendance que le prince faucon de Ryad presse ses alliés à reconnaître l'État sioniste comme légitime. Ce sont des frères. Prétendre que les himyarites étaient des Arabes est trop audacieux pour être crédible. Les Himyarites avaient la peau rouge, ce sont des kéralais, de la côte des palmiers dravidiens; on peut en dire autant des Édomites. C'étaient des Phéniciens qui montèrent, pour certains d'entre eux vers le Nord et dont la dénomination se transforma en Kimyarites puis arrivé au Pont-Euxin devinrent Kiméri ensuite les Kimris ou Cimmériens; et encore bien plus tard, ces mêmes Kimris, (étant donc phéniciens ou himyarites) par les fleuves depuis la mer noire (Danube et Tyras (Dniestr) remontant jusqu'en forêt hercynienne, ensuite par le Rhin formèrent une région qui s'appellera Belgique; mais ils durent fuir - au deuxième siècle avant César - par la poussée germanique pour se réfugier en Bretagne et Insulae Britanniae. Les Belges, Bretons et Celtes sont des familiers des Himyarites-Phéniciens. Ces peuples étaient encore colorés lorsqu'ils arrivèrent dans le Nord; il reste même des traces de marchands en Norvège. Les Himyarites ne sont pas Arabes, c'étaient des Phéniciens de l'Arabie orientale, plus précisément Dilmun ou l'actuelle Bahrein. D'ailleurs, il suffit tous les alphabets himyarites-tifinagh-ivrit-arabe; on peut y déceler certaines analogies entre les trois premières, excepté avec l'arabe. Les Arabes sont des nomades et leur écriture trahit leur esprit (fuyant comme il est dit dans le texte, rien d'assuré, d'affirmé).

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  2. M'étant rendu compte des imperfections du texte de cette nuit : incomplétude. je le reproduis amélioré des corrections nécessaires.

    Il faut rappeler que les Saoud sont des descendants des Jectanides (Kassites), dont Jectan ou Jokhtan fut fils de Heber qui donna ivrim soit hébreux, si l'on veut croire la Genèse. Juifs et gueules de faucon sont une des nombreuses tribus kassites du mont Zagros. Parmi les Kassites, c’était la tribu la plus faible, la plus lâche et sournoise ; elle ne ressemblait en rien aux autres Kassites qui étaient d’authentiques guerriers ; c’est pour cette raison qu’elle s’est enfouie de cette zone montagnarde. Il n'est guère étonnant que pour la guerre des Six jours, l'Arabie saoudite n'ait pas mobilisé son armée; et qu'aujourd'hui, ils s'entendent à merveille. C'est sous l'auspice de la fraternelle ascendance que le prince faucon de Ryad presse ses alliés à reconnaître l'État sioniste comme légitime. Ce sont des frères. Prétendre que les himyarites étaient des Arabes est trop audacieux pour être crédible. Les Himyarites avaient la peau rouge, ce sont des kéralais tamouls, de la côte des palmiers dravidiens; on peut en dire autant des Édomites et des Érythréens (signifiant toutes deux « rouge », c’est pour tous ceux-ci qu’on donna à cette mer la couleur rouge ou la mer d’Érythrée à l’océan Indien). C'étaient des Phéniciens qui montèrent, pour certains d'entre eux vers le Nord et dont la dénomination se transforma de par les langues vernaculaires traversées, sur leur route, en Kimyarites, puis arrivé au Pont-Euxin devinrent Kiméri ensuite les Cimmériens ou Kimris ; et encore bien plus tard, ces mêmes Kimris (étant donc phéniciens ou himyarites d’Inde du Sud – du Deccan méridional), par les fleuves depuis la mer noire (Danube ou Tyras-Dniestr) remontant jusqu'en forêt hercynienne, ensuite par le Rhin formèrent une région qui s'appellera Belgique; mais ils durent fuir - au deuxième siècle avant César - par la poussée germanique pour se réfugier en Bretagne et Insulae Britanniae. Les Belges, Bretons et Celtes sont des familiers des Himyarites-Phéniciens-Érythréens. Ces peuples étaient encore colorés lorsqu'ils arrivèrent dans le Nord; il reste même des traces de marchands en Norvège. Les Himyarites ne sont pas Arabes, c'étaient des Phéniciens de l'Arabie orientale, plus précisément Dilmun ou l'actuelle Bahrein qui provenaient du Sud de l’Inde et de Ceylan (Sri Lanka). D'ailleurs, il suffit de comparer tous les alphabets himyarites-tifinagh-ivrit-arabe ; on peut y déceler certaines familiarités entre les trois premiers, excepté avec l'arabe qui est authentiquement l’intrus dans le quatuor. Les Arabes sont des nomades et leur écriture trahit leur esprit (fuyant comme il est dit dans le texte, rien d'assuré, d'affirmé).

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  3. Le Maroc, peut-etre juif, mais pas arabe, comme les autres pays arabophone du Levant

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