Homme libre, toujours tu chériras la
mer... Justement, il s'en passe de belles sous les flots, théâtre parmi
d'autres de la grande rivalité entre l'empire et le Heartland et où se joue en partie l'équilibre de la terreur entre les deux grands.
On sait déjà qu'avec beaucoup moins, Moscou tient la dragée haute aux petits génies du Pentagone :
Avec un budget
militaire dix fois moins élevé, Moscou donne une véritable leçon
d'efficacité, ébréchant le mythe d'une Amérique performante,
professionnelle, productive. Dans la course à l'armement, comme dans la
conquête spatiale d'ailleurs, la réalité met souvent à mal l'image
chimérique du « rêve américain » : amateurisme, gaspillages et fiascos
militaro-industriels y sont légion.
Le seul budget de l'US Navy est trois
plus élevé que la totalité du budget militaire russe. Et pourtant. Dans
les profondeurs abyssales comme ailleurs, aux âmes bien nées, la valeur
n'attend pas le nombre des... annuités.
L'amiral Dave Johnson est en émoi : « Nous faisons face à des adversaires difficiles. Vous n'avez qu'à voir le Severodvinsk. Je suis tellement impressionné par ce bâtiment que j'en ai fait construire une maquette dans mes bureaux. »
La bestiole a en effet tout pour plaire
(ou déplaire, c'est selon) : double coque furtive, sonar très
sophistiqué, automatisation poussée (65 membres d'équipage seulement)
et, très bientôt, missiles hypersoniques Zircon.
L'amirauté impériale tire la sonnette
d'alarme. Certes, on connaît la propension historique des militaires à
exagérer les menaces afin d'obtenir des crédits supplémentaires, mais il
s'agit d'autre chose ici. Il y a deux ans, le Severodvinsk
a pris un bain de minuit dans l'Atlantique et la marine américaine a
totalement perdu sa trace durant des semaines. Comme le dit l'adage,
perdre un sous-marin ennemi en temps de paix est déjà un casse-tête ; en
tant de guerre, c'est un désastre...
Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, les Russes ont mis au point
une technique pour que les submersibles navigant sous la calotte
glaciaire arctique puissent tirer leurs ogives nucléaires. L'idée n'est
évidemment pas nouvelle. La banquise polaire est l'abri rêvé de tout
sous-marin voulant échapper à la détection adverse. Mais elle empêche à
son tour de lancer des projectiles.
Durant la Guerre froide, les Soviétiques
avaient déjà essayé de percer la glace avec des torpilles mais le
résultat escompté n'était pas à la hauteur. Les Russes ont donc
récemment mis au point des missiles perce-banquise, ouvrant la voie au
missile intercontinental tiré ensuite.
SOURCE : Chroniques du Grand JeuVOIR AUSSI :
Hannibal GENSERIC
Je comprends la Russie de vouloir s'armer mais cette course aux armements met à mal les finances des Etats. En outre ces armes sont de plus en plus dangereuses pour la survie de l'humanité. Il faudrait vraiment cesser d'ostraciser la Russie de la pousser dans les bras de la Chine le pays le plus dangereux.
RépondreSupprimerDangereux pour QUI?
SupprimerSi vis pacem. Para bellum !
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