Les lecteurs de ce blog savent que Facebook les sanctionne s’ils diffusent les
liens hypertextes renvoyant vers « La Cause du Peuple ». Aux États-Unis,
comme en Grande Bretagne ou dans la plupart des pays occidentaux, il est « politiquement
incorrect », voire interdit, de critiquer un certain nombre de choses, dont Israël,
le sionisme, les malfrats s’ils sont juifs, l’homosexualité, le mariage pour
tous, les mouvements LGBT, ou la corruption et la pédophilie des élites.
Ainsi, dire
la vérité au pouvoir a ruiné Darin Jones, un ancien spécialiste des contrats du
FBI qui a rapporté des preuves de graves malversations en matière de passations
de marchés. Il est probablement la dernière victime en tant que lanceur
d’alerte fédéral, écrit John Kiriakou.
L’idée de «
lancement d’alerte » a fait beaucoup parler d’elle dans les médias.
L’auteur
anonyme d’un
éditorial récent du New York Times étripant le président est-il un
lanceur d’alerte ?
J’ai la
chance d’avoir accès
aux médias pour parler de torture après avoir
dénoncé le programme de
la CIA. Je pense qu’Ed Snowden, Tom Drake et d’autres
diraient la même chose au sujet des conséquences de leur propre divulgation.
Le
coût de faire ce qu’il convient de faire
Le problème,
c’est que nous sommes l’exception à la règle. La plupart des lanceurs
d’alerte souffrent dans l’anonymat ou sont personnellement,
professionnellement, socialement et financièrement ruinés pour avoir dit la
vérité au pouvoir. Darin Jones est l’une de ces personnes. C’est l’un de
ceux qui ont été réduits au silence dans la guerre de Barack Obama
contre les lanceurs d’alerte. Et il continue à souffrir sous Donald Trump.
Notre Blog étant financièrement indépendant, nous ne dépendons pas de la
publicité ou de la contribution financière des lecteurs. La censure qui nous a été
imposée par Facebook, (cet outil d’espionnage du Mossad-CIA) a fait baisser d’environ
40% le nombre moyen de lecteurs, qui est passé de 13500 à 8500 par jour.
Jones était un spécialiste des
supervisions de contrats du FBI qui, en 2012, avait signalé à son supérieur la
preuve de graves
malversations en matière de passation de marchés. Jones a soutenu que la
Computer Sciences Corporation (CSC) s’était vue attribuer
un contrat de 40 millions de dollars de façon frauduleuse parce qu’un
ancien fonctionnaire du FBI chargé d’octroyer le contrat avait alors été engagé
comme consultant au CSC. Jones a dit, à juste titre, qu’il s’agissait d’une
violation de la Loi
sur l’intégrité dans la passation des marchés. Il a fait sept autres
divulgations alléguant des irrégularités financières au FBI, et il a été
rapidement congédié pour ces problèmes. [1]
N’oubliez
pas que les États-Unis ont une loi
sur la protection des lanceurs d’alerte. Tout fonctionnaire fédéral qui met
au jour des preuves de gaspillage, de fraude, d’abus, d’illégalité ou de
menaces à la santé publique ou à la sécurité publique est protégé en vertu
d’une loi fédérale.
Mais le FBI s’en fiche. Jones était un fauteur de
troubles. Il parlait de ses collègues du FBI. Et il a dû être réduit au
silence.
Immédiatement
après son licenciement, Jones a fait appel. Il n’a toutefois pas été
réintégré parce qu’il avait fait sa révélation à son superviseur et non à l’une
des neuf personnes figurant sur la
liste approuvée par la direction du FBI, qui pouvait entendre une plainte
de lanceur d’alerte. Jones a fait appel encore une fois, entamant une
odyssée de plus de quatre ans.
Le sénateur Chuck
Grassley (Républicain – Iowa) est le champion des lanceurs d’alerte au
Capitole, que vous aimiez sa politique ou non. Jones a contacté Grassley
et lui a demandé de l’aide. Son licenciement était clairement des représailles
pour ses révélations et était illégal, selon la loi sur la protection des
lanceurs d’alerte. M. Grassley a accepté et a écrit trois lettres
distinctes à James Comey, alors directeur du FBI, et à Sally Yates,
alors sous-procureure générale. Aucune n’a reçu de réponse.
M. Grassley a exhorté le ministère de la
Justice à réintégrer M. Jones, affirmant que son limogeage constituait
une violation du Whistleblower Protection Enhancement Act de
2016, qui a renforcé la loi initiale de protection des lanceurs d’alerte. Il a
ajouté que lorsque Mme Yates a comparu devant la Commission
judiciaire du Sénat pour ses audiences de confirmation des charges plus tôt
dans l’année, elle a promis « d’améliorer le processus de règlement des
demandes de représailles, notamment en élargissant la liste des personnes à qui
une divulgation protégée pourra être accordée ».
Elle n’a jamais fait ça. En fait, Mme Yates a ordonné
au directeur de l’Unité d’examen des cas d’inconduite professionnelle du
ministère de la Justice d’écrire à M. Jones et de lui dire : « L’examen du
sous-procureur général est terminé et sa décision est définitive. Votre affaire
n’est plus en instance. Vous ne devriez pas vous attendre à recevoir d’autres
communications que vous ou toute autre organisation ou personne pourrait
soumettre relativement à votre cas de représailles à l’égard d’un lanceur
d’alerte ». En d’autres termes, la politique officielle du ministère de la Justice était
d’ignorer la loi et de fournir un statu quo entre le président du
comité judiciaire du Sénat et le lanceur d’alerte lui-même.
La
réponse du FBI a été tout aussi mauvaise, quoique prévisible. Le bureau de
l’avocat général du FBI a écrit à Jones : « Le FBI vous a informé
qu’il ne mènera pas d’enquête plus approfondie sur vos allégations selon
lesquelles le FBI vous a congédié parce que vous avez signalé un problème de
conformité et que des représailles ont été exercées contre vous en violation
des règlements applicables en matière de protection des lanceurs d’alerte. Le
FBI s’est acquitté de ses obligations légales et considère que cette affaire
est close sans qu’il y ait lieu de la réexaminer ou de la rouvrir. Veuillez noter
que le FBI ne répondra à aucune correspondance ou courriels supplémentaires
liés ou découlant de la cessation de votre emploi. »
C’est un
autre doigt d’honneur.
Notez aussi
que le FBI fait référence à la « réglementation sur les lanceurs d’alerte ». Ce
n’est pas un règlement. C’est une loi. Et le FBI aussi doit respecter et suivre
la loi même quand il ne le veut pas.
Mettre fin aux brimades à
l’encontre des lanceurs d’alerte
Le vrai
problème c’est que Darin Jones a fait ce qu’il convenait de faire. Il a
fait une chose honorable. Il a fait ce qu’il fallait sur les plans éthique,
juridique et moral. Et il l’a payé avec sa carrière. Comme les autres lanceurs
d’alerte fédéraux, il est ruiné financièrement. Des amis et des membres de sa
famille se sont éloignés de lui. Il ne trouve pas de travail. Je peux vous dire de par ma propre expérience que le
poids psychologique des retombées de la dénonciation est parfois trop lourd à
supporter.
Les amis et
sympathisants de Jones sont en train de créer une campagne GoFundMe
pour l’aider à traverser cette horrible période.
Nous devons
également maintenir la pression sur le FBI, la CIA, la NSA, la TSA et toutes
les autres organisations gouvernementales qui s’en prennent aux lanceurs
d’alerte.
Nous devons
appuyer Chuck Grassley et les autres députés du Capitole qui tentent de
protéger les lanceurs d’alerte.
Nous devons
forcer nos propres représentants élus à faire de même. Après tout, ils
travaillent pour nous.
Notre
objectif devrait être simple. Travailler d’arrache-pied pour s’assurer que Darin
Jones est le dernier lanceur d’alerte fédéral à être traité de cette façon.
John Kiriakou
Ancien agent antiterroriste de la CIA et un
ancien enquêteur principal du Comité sénatorial des relations étrangères. John
est devenu le sixième lanceur d’alerte inculpé par le gouvernement Obama en
vertu de la loi sur l’espionnage – une loi conçue pour punir les espions. Il a
passé 23 mois en prison pour avoir tenté de s’opposer au programme de torture
de l’administration Bush.
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr.
NOTES
Le
budget de la France pour 2018 est de 386 milliards d’Euros, soit 441 milliards
$. La corruption au sein du Pentagone a donc atteint l’équivalent de 54,4 fois le
budget annuel de la France.
Soit
l’équivalent de 4 fois le budget annuel de la France.
Les
annotations dans cette couleur sont d’Hannibal Genséric
Les sectateurs du nouvel ordre mondial sont des criminels et des ennemis du genre humain.
RépondreSupprimerIl faudrait que l'axe de la résistance à l'Empire et à son "Deep State", constitué par les pays du BRICS, nous sorte un équivalent à Face book,relativement propre et non pollué par le sionisme maffieux actuel et futur.
RépondreSupprimerLes lanceurs d'alerte, de la petite échelle aux hautes sphères, sont soumis à une traque en représailles, relevant parfois du Cointelpro 2.0 sur certains d'entre eux.
RépondreSupprimerhttps://www.amazon.fr/traque-lanceurs-dalerte-Stephanie-Gibaud/dp/2315008131