Vendredi 19
juillet, les "pirates de sa Majesté Elizabeth II" en ont pris pour
leur grade: à peine quelques heures après la prorogation de 30 jours de la
saisie illégale du pétrolier Grace 1, le pétrolier britannique Stena
Impero a été arraisonné par les unités navales de la première zone
maritime du CGRI à Hormozgan.
Les
allégations délirantes de Donald Trump sur le crash d’un drone iranien prouvent
avant tout que le président américain est encore sous le choc après la
destruction par l’Iran d’un drone d’espionnage de l’US Navy dans les eaux
iraniennes du golfe Persique.
Reuters
qui rapportait la nouvelle, a aussi évoqué un second arraisonnement, celui du
pétrolier Masdar, arraisonnement qui n'a pas trop duré, selon des sources du
CGRI.
Pour le
reste, Stena Impero (Vidéo) se comportait comme un bateau pirate: lumières éteintes et
cherchant à traverser le détroit d'Hormuz non pas par sa
porte d'entrée mais par la sortie. Un comportement à haut risque qui
aurait pu provoquer une collusion et partant, une catastrophe naturelle avec la
marée noire en perspective, si ce n'était pas l'intervention rapide des
unités du CGRI composées de vedettes rapides et d'un hélicoptère, selon le communiqué
du CGRI.
Les 23
membres de l'équipage à bord de Stena Impero, avec sa cargaison de 30 000
tonnes de pétrole, ont été reconduits à Larak, au sud de l'Iran, et leur
bâtiment a été livré à la justice iranienne, laquelle vient de
lancer une poursuite pour cause d'infraction du droit de navigation
internationale.
D'un
secrétaire au Foreign office britannique qui affirmait le mercredi 17
juillet à son homologue iranien que le cas de Grace 1 est à l'étude et Londres
irait sans doute le relâcher si l'Iran arrive à prouver que ses 2 millions
de barils de pétrole n'étaient pas destinés à la Syrie, les analystes
attendaient une colère noire. Mais rien de tel ! Après une nuit blanche où
le gouvernement britannique s'est réuni en urgence pour évoquer
l'arraisonnement de Stena Imperi et la réponse "ferme" à y
apporter, Jeremy Hunt espère pouvoir régler l'affaire "via des
solutions négociées".
Certes,
sa conversation téléphonique avec le secrétaire d'État US,
Mike Pompeo, l'a poussé à risquer quelques petites phrases
dangereuses comme: "Londres répondra de façon calculée mais puissante à
l'acte iranien" ou encore "Téhéran est le plus grand perdant de la
restriction de la navigation dans le golfe Persique". Mais son cœur n'y
est pas : la Grande-Bretagne a visiblement peur d'où cet appel lancé ce samedi
aux pétroliers britanniques comme quoi "il ferait mieux d'éviter
jusqu'à nouvel ordre le détroit d'Hormuz".
Car au
point où en sont les événements depuis mercredi 17 juillet, date à laquelle le
CGRI a confirmé avoir saisi, trois jours plus tôt, un "pétrolier
étranger avec du carburant de contrebande iranien à son bord", les
observateurs constatent une chose qui ne dit pas son nom: "L'Iran a bloqué
le droit d'Hormuz sans avoir tiré une seule balle" et surtout "sans
que les grandes puissances ou les dénommées comme telles, puissent lever le
petit doigt".
Dans la
nuit de jeudi à vendredi 19 juillet, le président de la première puissance
militaire du monde a cru devoir faire la sensation, en annonçant lors d'un
meeting électoral "avoir détruit un drone iranien qui se serait rapproché
de 900 mètres de l'USS Boxer" alors que ce dernier entrait dans le golfe
Persique. Il a fallu à peine quelques heures pour que les images tournées par
"ce même drone iranien" survolant l'USS Boxer, fassent voler en
éclat le mensonge du président Trump.
Selon
les images parvenues, l'appareil survole à l'aise et de long en large le
bâtiment américain, communiquant ses images à sa base de données. Certes, la
Maison Blanche maintient sa version "fake" des faits promettant de
publier les images des débris du drone iranien prétendument abattu. Mais ces
images ne viennent pas.
Jeremy
Hunt dit vouloir ce samedi matin s'entretenir avec Mohammad Javad Zarif, en
visite à Caracas dans le cadre du sommet des pays non alliés. À Sky News,
Hunt a même dit qu'il irait "mettre en garde" l'Iran contre les
conséquences de son acte en oubliant que cet acte n'est qu'une riposte
"bien calculée" d'un Iran à qui revient le droit parfaitement fondé
de défendre son intérêt face aux actes de pirateries USA/GB.
À bien
réfléchir, le ministre "british" devrait peut-être bien nuancer ses
propos car la méga bourde de Trump met en scène des failles inouïes des forces
militaires occidentales dans le golfe Persique. Après tout, un drone qui tourne
des images aussi précises au-dessus d'un bâtiment de guerre US en état
d'alerte, sans que ce dernier ne s'en aperçoive, pourrait parfaitement ne pas
être "de reconnaissance" mais "de combat" et dans ce cas,
les vantardises d'un M. Trump, si lamentablement informé par son
état-major, ne devrait pas leurrer les Britanniques.
« Que
veut dire au juste une concentration de forces navales des USA et de
sa coalition dans le golfe Persique? Cela veut dire que les USA,
l’UE et d’autres forces navales patrouilleront dans cette zone. Dans ce cas, un
porte-avions US constitue aux yeux du CGRI un cercueil flottant avec des
milliers d’hommes à bord. Les missiles fabriqués en Iran peuvent détruire toute
cible en cas de guerre. Désormais, la moindre erreur déclenchera de grandes et
profondes conséquences », ajoute un analyste à Téhéran.
Les images du navire US prises par le drone que Trump dit avoir
abattu...
Le
méga-mensonge du président US, durablement affecté par la destruction, le 20
juin dernier, d’un RQ-4 par le CGRI, a provoqué une hausse de 2 % du prix
du baril de pétrole. En outre, la prétendue interception du drone iranien par
l’USS Boxer risque d’écorner définitivement l’image de l’US Navy. Après le
démenti catégorique apporté par le porte-parole des forces armées iraniennes,
qui a rejeté d’emblée ce vendredi l’interception d’un quelconque drone iranien
dans le détroit d’Hormuz, le CGRI vient de publier les images du navire
amphibie USS Boxer tournées par l’appareil iranien.
« Ces
images prouvent que le drone iranien surveillait le ciel du détroit d’Hormuz
avant l’entrée du navire américain et qu’une fois que l’USS Boxer a traversé,
il a envoyé avec succès les images à sa base avant de la regagner. Sa mission
de routine s’est donc achevée sans incident. Les unités navales et
aérospatiales du CGRI contrôlent sans relâche le trafic des voies maritimes
stratégiques que sont le détroit d’Hormuz et le golfe Persique et surveillent
tout agissement des forces terroristes américaines et britanniques, quitte
à riposter à tout acte d’agression contraire au droit
international. »
Le Corps
des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a publié une séquence filmée par
un drone iranien survolant le détroit d’Hormuz et surveillant un navire de la
marine américaine, réfutant les allégations de Washington selon lesquelles
l’appareil sans pilote avait été abattu par les forces américaines.
Le
département des relations publiques du CGRI a déclaré vendredi que la vidéo
avait été publiée dans le but de révéler les mensonges de Washington. Suite à
la promesse donnée de fournir des images de drones de la force aérospatiale du
CGRI sur le navire de guerre USS Boxer qui avait prétendument abattu un
drone iranien jeudi dans le détroit d’Hormuz, le service des relations
publiques du CGRI a publié les premières images liées à cette affaire pour
prouver le mensonge américain. Les forces aérospatiales du CGRI, à l’aide des
renseignements des forces armées, ont surveillé pendant trois heures, le jeudi
18 juillet, le navire de guerre USS Boxer et cinq autres vedettes de la marine
US, dès leur arrivée dans le détroit d’Hormuz.
Pendant
ce temps, les bases de drones du CGRI n’ont constaté aucune action non
conventionnelle ou menaçante de la part des forces américaines déployées sur ce
navire de guerre. Selon ce rapport, le drone iranien a capturé la séquence et
les notes de chronométrage indiquaient qu’il était toujours en train de filmer
après que Washington eut annoncé qu’il avait été abattu dans le détroit
d’Hormuz. Cela prouve que les allégations des autorités américaines selon
lesquelles la marine US aurait abattu ce drone iranien dans le détroit d’Hormuz
sans aucun argument à l’appui, ne sont que de purs mensonges montés de toutes
pièces. Les images du CGRI montrent que son drone Aerospace effectuait sa
mission dans la région avant l’entrée de l’USS Boxer de la marine
américaine — escorté de cinq navires — dans le détroit d’Hormuz.
Pourquoi Trump ment-il ?
Comment
peut-on analyser ce nouveau mensonge de Trump et pourquoi a-t-il eu besoin de
mentir ?
Élie
Hatem, juriste international, nous fait part de son analyse.
Regardez
cette vidéo sur YouTube !
Source : Presstv
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric.