Trump, l’Iran et la tragédie eschylienne

Le président Trump explique que l’Iran fait face à une « tragédie, » mais ce sont les adeptes du sitcom juif de Trump qui, à terme, feront face au massacre.

Il n y a aucune doute sur le sujet : le trumpisme, c’est un sitcom juif dans sa meilleure version. Les répétitions et les contradictions incantatoires du président américain sont un théâtre captivant.

Et, bien sûr, les séries d’actes de « Vous êtes virés, » impliquant des demeurés mentaux ridicules comme les présidents ukrainiens et sud-africains, étaient du plus haut comique ; mais cette comédie a un côté profondément tragique : l’extermination impitoyable de populations entières, comme à Gaza, menée avec une cruauté digne de Caligula en est un exemple. Est-ce désormais le tour de l’Iran ?

Trump semble être conscient de la tragi-comédie dans laquelle il joue. Ses tweets avertissant l’Iran d’une « tragédie » ou de la paix l’indique bien. Que devons-nous tirer de tout cela ?

Le récent interview entre Tucker Carlson et le sénateur américain Ted Cruz amène une preuve éclatante de l’ignorance des politiciens américains sur l’Iran, l’ennemi sur lequel ils racolent tant.

Personne ne sait ce qui va se passer ensuite. Il y a des reportages sur l’éventualité de la fermeture du Détroit d’Ormuz dans le Golfe Persique par les Iraniens, qui mettrait un frein au commerce international. C’est plus que probable si la guerre continue. 

Que signifie le mot tragédie ?

Mais ce qui m’intéresse ici, c’est Trump évoquant la « tragédie » pour l’Iran s’il ne satisfait pas aux exigences des États-Unis d’Israël. 

Lorsqu’on entend tragédie en lien avec la Perse, on pense à Eschyle. La pièce du dramaturge grec Les Perses, était l’une de ses premières tragédies abouties. Ancien soldat qui avait combattu à la bataille de Marathon (492-490), Eschyle comprenait les horreurs de la guerre. Il avait perdu son frère dans cette bataille. 

Faisant partie à l’origine d’une tétralogie comprenant des thèmes mythologiques, Les Perses est exceptionnelle par son empathie avec la nation ennemie qu’elle dépeint. Jusqu’à un certain point, nous voyons le monde d’une perspective perse. 

Basée sur la seconde invasion perse de la Grèce sous le règne du roi Xerxès, le classique d’Eschyle nous enseigne beaucoup de choses sur les facteurs qui ont mené à l’effondrement des empires. La Perse était la superpuissance de cette époque. La pièce s’ouvre avec les commentaires et les lamentations du chœur de vieillards laissés sur place après le départ des jeunes à la guerre. Les jeunes hommes sont envoyés à la mort, pendant que les vieux restent à l’arrière et font des commentaires. Cela ne vous rappelle rien ? Regardez les États-Unis et l’Europe d’aujourd’hui. Ce sont véritablement des gérontocraties qui font venir des jeunes hommes du Sud global pour remplacer leur population vieillissante, tout en menaçant d’envoyer leur propre jeunesse combattre dans des guerres étrangères.

Un autre aspect de la tragédie d’Eschyle qui ressemble à notre monde, c’est l’ignorance de la cour perse. La mère de Xerxès, Atossa, n’a pas une véritable connaissance de la civilisation grecque. Elle ne peut pas se représenter pourquoi la Grèce pouvait vaincre la Perse, bien qu’étant inférieure en nombre et en puissance militaire. Les Perses ne connaissent pas leur ennemi, perdant face aux Grecs, ils imputent leur défaite à l’hostilité des dieux. Nous entendons Trump dire : « Nous aimons Dieu. » Avec de telles déclarations, la soumission totale de Trump au sionisme et au dispensationalisme évangélique est mise à nue. 

Aristote expliquait que le but de la tragédie, c’était de susciter des sentiments de pitié et de peur chez le spectateur. Il appelait cela « catharsis » qui signifie purification. Nous devrions nous demander quelle purification est à l’œuvre dans cette tragédie. Les Juifs pensent que Trump est une sorte de Cyrus le Grand qui restaure la prééminence juive au Moyen Orient. En réalité, c’est juste un camelot des bas fonds pour des courtiers à petits chapeaux.

Le rêve américain est le rêve d’Atossa

Dans la pièce d’Eschyle, Atossa est la fille de Cyrus et, à maints égards, elle est aussi éloignée de la réalité que la fille de Donald Trump, Ivanka Trump [1], mariée à l’un des cerveaux de la politique de Trump au Moyen Orient, Jared Kuschner. Le père de Jared est en ce moment à Paris, essayant de convaincre le palais de l’Élysée que l’Iran est une menace.

La reine Atossa est avertie dans un rêve que les Perses allaient perdre à cause de leur hubris. Contrairement à Ivanka Trump, elle comprenait certaines choses : l’arrogance mène toujours à la chute. Le rêve américain a toujours reposé sur un mensonge car il a toujours impliqué l’oppression et la destruction des rêves des autres nations.

Qui va gagner la guerre ?

Les États-Unis d’Israël ne gagneront pas cette guerre, mais l’Iran ne la gagnera pas non plus. C’est la gouvernance mondiale qui sera vainqueur. 

La tragédie en cours, c’est la perte finale de la liberté humaine, amenée par la pièce de théâtre, le récit : le « chant de la chèvre. » Le mot « tragédie » vient du grec tragus, chèvre et eidos, chant. Personne ne sait vraiment pourquoi mais les Grecs avaient au moins la perspective de ce que Shakespeare avait à l’esprit dans Le Roi Lear lorsqu’il dit : 

«  Il n’est de changement lamentable que, pour le bonheur : le malheur a pour revers la joie. »

La tragédie est destinée à devenir une comédie. Nous sommes donc dans un sitcom juif des plus divertissants, écrit et réalisé par des Juifs pour l’abrutissement des gentils.

Trump effectue une proskynèse devant le Sanhédrin [2], en prétendant être une synthèse entre Alexandre le Grand et le roi Cyrus. C’est un lecteur de téléprompteurs ingénieux, un comédien parmi les meilleurs qui soit avec la fine fleur du Hollywood juif. 

Puisque Israël doit devenir l’état dirigeant du monde, l’Occident doit chuter, et non l’Iran. C’est le véritable programme de la guerre en cours. Les Juifs ont toujours besoin de chèvres sacrificielles, mais JAMAIS de l’Agneau de Dieu ! C’est pourquoi ils se décrivent en « boucs émissaires » éternels. 

Le bouc émissaire, c’est la civilisation occidentale, dont le Dieu imposé par les Juifs c’est Baphomet, le travesti à tête de chèvre. Avec Trump, nous avons commencé à voir que « le monde entier est un théâtre, et tous les hommes et femmes sont de véritables acteurs. » Mais ce qui sépare Eschyle des scénaristes de sitcoms juifs, c’est sa capacité à comprendre et même à compatir avec ses ennemis, de voir les choses d’un autre point de vue. C’est le genre de magnanimité qui a préparé le monde à l’arrivée du christianisme.

Cela manque totalement aux gérontocrates occidentaux ; mais j’ai vu aussi cela en Perse. Dans le cadre de mon documentaire pour Press TV Culture of Resistance, j’ai interviewé Hassan Abbasi, qui dirige le Centre iranien d’analyse doctrinale de la sécurité sans frontières. Abbasi est l’un des cerveaux derrière la stratégie de guerre asymétrique iranienne. Nous nous sommes à nouveau rencontré en 2019. Ce qui m’a impressionné dans ces rencontres, ce sont ses connaissances sur l’Occident, sur sa culture, sa philosophie et son histoire. Les Américains ne se rendent pas compte à qui ils ont affaire. 

Un chœur global de gérontocrates

Dans le théâtre géopolitique actuel, les États-Unis sont la Perse de Xerxès alors que l’Iran c’est la Grèce. Mais ces analogies, bien que pertinentes, sont toutefois trompeuses. Souffrant durement des sanctions américaines, la jeunesse iranienne ne procrée pas. Ali Reza Marandi, l’ancien ministre de la santé, a reçu les félicitations de la Fondation Bill et Melinda Gates pour sa vaccination massive et ses politiques de contrôle des naissances. Grâce à Marandi, la population iranienne se meurt lentement.

Abbasi m’a personnellement déclaré que les mondialistes dirigent le pays. L’Iran s’oriente vers un gouvernement mondial mené par les BRICS car c’est ce que veulent les Juifs. Jésus a dit que les Juifs sont les enfants de Satan (Jean 8:44). Ce n’est pas moi qui le dit, mais Dieu, et il sait probablement de quoi il parle. Dieu a aussi dit que Satan, le papa des Juifs, est le prince de ce monde (Jean 12:31). Je ne le contredirais pas non-plus sur ce point !

Dans le théâtre mondial derrière l’amphithéâtre, c’est à dire les Nations-Unies, les acteurs sont à peu près tous les mêmes, tous heureux d’œuvrer ensemble vers un gouvernement mondial sous contrôle juif.

C’est sans doute la signification ultime de la tragédie comme chant de chèvre : ce ne sont pas les acteurs, mais plutôt les chèvres qui les regardent et les croient qui doivent être sacrifiées pour que le monde soit « purifié » avant l’arrivée du deus ex machina juif. 

Gearóid Ó Colmáin

Speardove Post

Le 26 juin 2025 par Moira Forest

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NOTES de H. Genséric

[1] Ce qui suit est disponible ici.

"Beaucoup de commentaires troublants de Trump ont été adressés à sa fille aînée, Ivanka (son enfant préféré). En apparaissant une fois sur The Wendy Williams Show avec Ivanka, l'animatrice Wendy Williams a demandé quels étaient les passe-temps préférés de père / fille.

Le président a répondu: "J'allais dire le sexe, mais je peux référer [au golf et à l'immobilier]".

La plupart des pères ne voudraient pas discuter des séances de photos nues de leur fille, que ce soit hypothétique ou autre. Cependant, Trump n'est apparemment pas comme la plupart des pères.

Une fois lors d'une interview sur The View, Trump a mis tout le monde mal à l'aise quand il a dit:

"Ivanka posant pour Playboy serait vraiment décevant ... pas vraiment. Mais cela dépendrait de ce qu'il y avait à l'intérieur du magazine. ... Je ne pense pas qu'Ivanka [ferait un tournage nu] à l'intérieur du magazine, même si elle a une très belle silhouette. J'ai dit que si Ivanka n'était pas ma fille, je sortirais peut-être avec elle. "

La plupart des femmes ont le sentiment de pouvoir se détendre autour de leur père et elles n'auront pas à faire face à la même objectivation à laquelle elles doivent faire face dans le monde. Cependant, ce n'est pas le cas avec Trump et Ivanka.

Lors de l'émission Howard Stern show en 2003, Trump a déclaré: "Vous savez qui est l'une des grandes beautés du monde, selon tout le monde? Et j'ai aidé à la créer. Ivanka. Ma fille, Ivanka. Elle mesure 6 pieds de haut; elle a le meilleur corps qui soit."

Suivant: Trump accorde la permission pour un commentaire cruel.

Un morceau de ** :

John Harwood ✔ @ JohnJHarwood

STERN: Ivanka semble plus voluptueuse. implants mammaires?

TRUMP: Elle a toujours été très voluptueuse

STERN: Puis-je dire, une bombe sexuelle ?

TRUMP: ouais

Des éloges étranges

Apparemment, la fascination de Trump pour Ivanka a commencé bien avant qu'elle ne soit adulte. Le chroniqueur du Washington Post, Richard Cohen, a rapporté que quand Ivanka n'avait que 13 ans, son père a demandé: "Est-ce mal d'être PLUS attiré sexuellement par votre propre fille que votre femme?"

Le Post aurait supprimé la citation de l’article avant sa publication. "

[2]  Patrick O'Carroll - Le Sanhédrin honore Trump comme « Antéchrist préparatoire »

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Hannibal Genséric