Les élus et membres de la troïka ne sont là que depuis huit mois et les affaires liées à l’argent ne cessent de se multiplier.
Sous Ben Ali, on reprochait à la presse de ne pas avoir jeté la lumière
sur ce type d’affaires, mais on constate là que même quand la presse en
parle, le pouvoir fait ce qu’il a projeté de faire, sans se soucier de
ce qu’en disent les médias, les ONG et la société civile.
Peu importe les preuves présentées, on dément systématiquement et on
trouve toujours un bouc émissaire à qui l’on colle la publication de ces
informations qualifiées de mensongères et diffamatoires. Le pouvoir en place adopte la stratégie de la fuite en avant, visant un but bien déterminé. Jusqu’à quand ?
La dernière affaire en date est celle de Belgacem Ferchichi, haut cadre d’Ennahdha, conseiller du chef du gouvernement et illustre inconnu du grand public, sa nomination étant passée en catimini.
Juste après, sont dévoilés sur les réseaux sociaux des documents
révélant des histoires assez intéressantes sur la nébuleuse islamiste en
matière de financement.
Pour Ennahdha, le mensonge est le plus saint des devoirs
Ennahdha, par le biais de son service de presse, confirme à moitié
l’information ci-dessus en avouant l’arrestation de Belgacem
Ferchichi, mais en mettant cela sur le compte d’un mandat d’Interpol
sorti des oubliettes. Vérification faite, le démenti est démenti
puisqu’il n’y a point de mandat d’Interpol ciblant le conseiller du chef
du gouvernement.
Quelques heures plus tard, le communiqué d’Ennahdha est démenti une
deuxième fois par le biais de l’intéressé lui-même qui rejette les
accusations en bloc. Il n’y a point d’arrestation, point de transport de
fonds. A l’entendre, il n’y a que manipulation et surenchères. On
aurait bien cru la version de Belgacem Ferchichi, s’il n’y avait pas le
communiqué d’Ennahdha, s’il n’y avait pas Nicolas Beau et Allain Jules, et s’il n’y avait
pas d’antécédents en la matière dans sa famille.
Hélas pour lui et pour sa famille, les démentis d’Ennahdha ne sont plus
crédibles. Meherzia Laâbidi leur a porté un sérieux coup en osant nier
une information publiée dans le Journal officiel. La même information
publiée quelques semaines plus tôt par la presse et vigoureusement
démentie.
C'est avec leurs mensonges du matin que les Islamistes font leurs vérités du soir.
A force de démentir ce qui est vrai, les gens finissent par ne plus vous
croire. Il suffit de laisser le temps au temps pour que l’on
s’aperçoive qui dit vrai et qui dit faux.
C’était le cas avec la question des salaires des députés de l’ANC. Quand
l’information relative à leur salaire a été révélée, les élus
d’Ennahdha se sont empressés pour nier en bloc. Il a suffi de quelques
jours pour que le pot aux roses soit découvert.
Quand la rémunération de Meherzia Laâbidi a été révélée, la
vice-présidente de l’ANC s’est empressée de démentir. Il a suffi de
quelques semaines pour que son salaire paraisse au JORT.
Quand l’histoire des 750 millions de dinars a été révélée, le
gouvernement s’est empressé de démentir. Il a suffi de quelques semaines
pour qu’un membre démissionnaire du gouvernement dévoile un des secrets
des conseils ministériels.
Si l’information du transport illicite de fonds est avérée, il y a de
quoi s’inquiéter sérieusement sur ce qui se trame actuellement. Il y a
de quoi se rappeler la campagne mise en place contre Mustapha Kamel
Nabli, gouverneur limogé de la Banque centrale de Tunisie. Il y a de
quoi s’interroger sur la destination de ces devises exportées de la
Tunisie. Il y a de quoi s’interroger sur cet argent qui circule dans les
mosquées, les meetings, les associations dites de bienfaisance, les
prières géantes…
Quand ils se sont sentis menacés, les principaux dirigeants d’Ennahdha
ont pris la poudre d’escampette et ont fui à l’étranger. Comment et avec
quoi ont-ils vécu vingt ans durant ? Cela fait partie des nouvelles
questions taboues en Tunisie.
Ces mêmes dirigeants s’attendent-ils à une éventuelle défaite et
préparent dès maintenant un trésor de guerre en devises ? L’affaire de
Belgacem Ferchichi (si elle est avérée) laisse croire cela.
Aujourd’hui, on sait que les 89 élus d’Ennahdha ont droit - ou disposent
- de passeports diplomatiques. En clair, ils ne font l’objet d’aucune
fouille et d’aucun contrôle de douane à la sortie des frontières.
Les ingrédients autorisant la suspicion sont réunis. Rien qu’avec les
histoires dévoilées par les médias, il y a de quoi être suspect. Et tout
cela a été accompli en huit mois ! Ne parlons pas des histoires
soigneusement dissimulées et encore ignorées par le public.
Depuis le 14-janvier, les projecteurs ne sont braqués que sur l’argent
dérobé par la famille Ben Ali. D’anciens hauts cadres de l’Etat sont
détenus en prison pour des histoires ridicules. On parle trop des listes
noires et de la corruption sous l’ancien régime.
Il est peut-être temps de s’occuper du présent et de l’argent qui circule actuellement. L’argent supposé dérobé par Ben Ali est déjà dérobé, occupons-nous de ce qui ne l’est pas encore et qui commence à s’envoler sous nos yeux.
Il est peut-être temps de s’occuper du présent et de l’argent qui circule actuellement. L’argent supposé dérobé par Ben Ali est déjà dérobé, occupons-nous de ce qui ne l’est pas encore et qui commence à s’envoler sous nos yeux.
Il y a suffisamment de signaux précurseurs et trop d’histoires ébruitées
d’argent pour que les «gardiens du temps et de la morale » et les «
protecteurs de la révolution » réagissent et exigent des comptes à nos
gouvernants. Tant qu’ils sont encore là.
1) Durant leur exil doré, les membres de la famille Ghannouchi vivaientt grassement en Angleterre, grâce aux milliards d'origine "inconnue". Maintenant que la "Famille " est aux commandes de la Tunisie, elle "rembourse" en cédant, à vil prix, les biens de la nation à leurs débiteurs qataris, saoudiens et US. Voir un début de révélations, fournies par Noureddine Mahfoudhi, concernant les sociétés qu'ils auraient possédées en Angleterre durant leurs années d'exil doré, à la "mode saoudo-qatarie".
2) Le journaliste britannique Robert Fisk affirme que l’émir du Qatar a accordé au parti islamiste tunisien Ennahdha 150 millions de dollars la veille des élections du 23 octobre 2011.
Nizar Bahloul.
MacDo, c'est bon pour la poche du Frérot
Après monsieur gendre Rafik Bouchlaka ( c’est son vrai nom ), l'ignare, promu ministre des affaires étranges et étrangères, après les filles de qui-vous-savez, qui
passent de plateau télé en plateau télé, voici venu le Frère de qui-vous-savez, qui se conduit comme un certain Belhassen Trabelsi. Monsieur Frérot aurait obtenu la franchise de Mac Donald’s en Tunisie. Comme un miracle d'Allah, une famille tout à fait quelconque, sortie de nulle part, du genre des ex Trabelsi, accapare des postes, amasse des milliards, sans honte et sans vergogne. Les crève-la-fin de Sidi Bouzid, pendant ce temps, se font massacrer par les miliciens nahdhaouis, déguisés ou non en salafistes. Monsieur Frérot compte déjà ouvrir 3 "restaurants" en Tunisie, avant de généraliser ces "usines à graisse" à toute la Tunisie. Rappelons que Mac Do importe toutes ses saloperies directement des US, depuis les frites à la graisse de porc (obligatoire), jusqu'à la viande de vaches folles et obèses, incapables de marcher, tellement elles sont chargées en graisse, nourries qu'elles sont aux hormones et aux carcasses d'animaux morts. Le résultat attendu pour notre pays ? de charmantes obèses, comme ci-contre, et comme tant d'obèses au Qatar. L'obésité est en pleine explosion dans les pays du Moyen-Orient, avec des taux de 30% pour l'Arabie Saoudite et le Qatar. En Arabie Saoudite, 17% des garçons et à Bahrein 40% des filles sont en surpoids. En Iran, au Maroc et en Tunisie, 10% des hommes et 20% des femmes sont obèses. Mais les islamistes vont remédier à ce retard impardonnable par rapport à leurs patrons saoudo-qatari. Leur nouveau slogan : bouffez du Mac Do, devenez gros, enrichissez le Frérot.
On doit la vérité aux gens intelligents, on doit le mensonge aux imbéciles. (Georges Courteline )
Avec une constance effarante, Ennahdha a érigé le mensonge en système de communication. Il n'y a qu'à voir tous les mensonges du Sinistre de l'Intérieur, distillés à chaque "bavure volontaire" de ses milices et de ses agents. Ils prennent les Tunisiens pour des imbéciles. Normal : ils ont voté pour eux.
Le mensonge est l'abc de la trahison. Les Tunisiens s'en souviendront.
1) Durant leur exil doré, les membres de la famille Ghannouchi vivaientt grassement en Angleterre, grâce aux milliards d'origine "inconnue". Maintenant que la "Famille " est aux commandes de la Tunisie, elle "rembourse" en cédant, à vil prix, les biens de la nation à leurs débiteurs qataris, saoudiens et US. Voir un début de révélations, fournies par Noureddine Mahfoudhi, concernant les sociétés qu'ils auraient possédées en Angleterre durant leurs années d'exil doré, à la "mode saoudo-qatarie".
2) Le journaliste britannique Robert Fisk affirme que l’émir du Qatar a accordé au parti islamiste tunisien Ennahdha 150 millions de dollars la veille des élections du 23 octobre 2011.
Dans
un article intitulé «We believe that the USA is the major player against
Syria and the rest are its instruments» («Nous pensons que les Etats-Unis
sont l’acteur majeur contre la Syrie et le reste sont ses instruments»), paru dans Belfast Telegraph , Robert Fisk évoque
une entrevue qu’il a eu avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid
El-Mouallem. Au cours de cette entrevue, le chef de la diplomatie syrienne lui
parle d’une rencontre qu’il avait eu avec l’émir du Qatar, à Doha, au cours de
laquelle il était question de la situation en Libye et en Syrie et de la
position du Qatar vis-à-vis de ces deux pays.
El-Mouallem,
cité par Robert Fisk, se souvient : «Alors que j’attendais pour entrer
dans la réunion, il y avait le chef du parti tunisien Ennahdha (Rached
Ghannouchi, Ndlr). L’émir a ordonné de lui payer 150 millions de dollars
pour aider son parti Ennahdha aux élections (du 23 octobre 2011,
remportées par Ennahdha, Ndlr)». El-Mouallem ajoute : «J’ai dit à
l’émir : ‘‘Vous aviez des relations très étroites avec Mouammar Kadhafi
(…), alors pourquoi vous envoyez vos appareils pour attaquer la Libye et
acceptez de faire partie de l’opération de l’Otan (contre la Libye,
Ndlr)?’’ L’Emir répond simplement: ‘‘Parce que nous ne voulons pas perdre
notre élan à Tunis et en Egypte – et Kadhafi était responsable de la division
du Soudan.’’»
Robert Fisk, n’est pas n’importe qui. Journaliste et
analyste politique mondialement connu, il a reçu un très grand nombre de prix
et a écrit beaucoup d’ouvrages de référence, sur les divers aspects des
conflits qui traversent l’Afrique du Nord et le Moyen Orient : Algérie, Liban,
Syrie, Irak, Iran, etc...
Correspondant du
quotidien britannique The Independent à Beyrouth pendant 35 ans, il connait
beaucoup de monde.
Ajout le 30/9/2012 : république des coquins et des cousins
Dernières nominations :
1) Slim Ben Jaâfar, nommé ambassadeur à Varsovie: Cousin de Mustapha Ben Jaâfar président de l’Assemblée Nationale Constituante (Ettakatol).
2) Zohra Ladgham, Chargée d’Affaires à Helsinki : Sœur de Abderrahmen Ladgham, ministre auprès du Chef du gouvernement chargé de la gouvernance et de la lutte contre la corruption !!!! (Ettakatol).
3) Hichem Marzouki, Nommé consul général à Bonn : Frère du président provisoire de la république Moncef Marzouki (CPR).
Une autre considération entrerait-elle, donc, en jeu, en plus de la
compétence, et de la loyauté envers les partis, et ça serait les liens
de parenté avec les hauts responsables de la Troïka ? Oui, cela s'appelle du népotisme, pratique des Arabes du Golfe et d'ailleurs.
A suivre…
Sheraton-Gate (21/5/2013)
Voilà ce que j'ai écrit le 8 mai :
"J'ai inventé le terme SHERATON-GATE et j'en suis heureux.
Il a fait le tour du monde parce qu'il synthétise en un seul mot des faits, des situations, une morale, une forme de gouvernance...
Et l'épisode suivant du feuilleton le voilà :
Commençons par le coup de pied : Aujourd'hui le juge poursuit Bouchlaka pour abus de biens publics.
Mais, comme par hasard Bouchlaka est parti avant hier. Au Qatar.
Ne dites surtout pas qu'il est en fuite, mais seulement le juge ne l'a pas trouvé pour lui signifier l'accusation. Il a le droit de partir en vacances non ?
Le problème c'est que nous n'avons plus de Diplomatie Agissante et Réactive.
Pourquoi ? parce que c'était mieux sous Bouchlaka ? Non, pas exactement.
C'est que le nouveau Ministre a pris ses fonctions en avril, disons. Et qu'il n'y a plus un sou dans le budget "Voyages et Missions" du Ministre. Son prédécesseur a CONSOMME (c'est le cas de le dire) TOUT LE BUDGET programmé pour durer jusqu'en janvier 2014 en 3 MOIS.
Résultat : les quelques déplacements que le Ministre actuel Gérandi est dans l'OBLIGATION IMPERATIVE de faire, il les paye de sa propre poche...
N'étant pas excessivement riche, celà a couté à l'honnète Ministre un malaise cardiaque et une semaine à l'hopital militaire en ce tout début du mois.
Ne désespérez pas de la Tunisie, il existe encore des responsables qui préfèrent YAKOLHA FI 3ADHAMOU pour servir son pays.
P.S. : Le problème, cornélien, se pose maintenant à la Diplomatie Qatarie. Va-t-elle extrader Bouchlaka avant Sakhr Matri ou après. Ils ne doivent plus dormir la nuit...
"J'ai inventé le terme SHERATON-GATE et j'en suis heureux.
Il a fait le tour du monde parce qu'il synthétise en un seul mot des faits, des situations, une morale, une forme de gouvernance...
Et l'épisode suivant du feuilleton le voilà :
Commençons par le coup de pied : Aujourd'hui le juge poursuit Bouchlaka pour abus de biens publics.
Mais, comme par hasard Bouchlaka est parti avant hier. Au Qatar.
Ne dites surtout pas qu'il est en fuite, mais seulement le juge ne l'a pas trouvé pour lui signifier l'accusation. Il a le droit de partir en vacances non ?
Le problème c'est que nous n'avons plus de Diplomatie Agissante et Réactive.
Pourquoi ? parce que c'était mieux sous Bouchlaka ? Non, pas exactement.
C'est que le nouveau Ministre a pris ses fonctions en avril, disons. Et qu'il n'y a plus un sou dans le budget "Voyages et Missions" du Ministre. Son prédécesseur a CONSOMME (c'est le cas de le dire) TOUT LE BUDGET programmé pour durer jusqu'en janvier 2014 en 3 MOIS.
Résultat : les quelques déplacements que le Ministre actuel Gérandi est dans l'OBLIGATION IMPERATIVE de faire, il les paye de sa propre poche...
N'étant pas excessivement riche, celà a couté à l'honnète Ministre un malaise cardiaque et une semaine à l'hopital militaire en ce tout début du mois.
Ne désespérez pas de la Tunisie, il existe encore des responsables qui préfèrent YAKOLHA FI 3ADHAMOU pour servir son pays.
P.S. : Le problème, cornélien, se pose maintenant à la Diplomatie Qatarie. Va-t-elle extrader Bouchlaka avant Sakhr Matri ou après. Ils ne doivent plus dormir la nuit...
Hannibal Genséric