Les trois premiers produits échangés dans le
commerce international sont dans l’ordre : le pétrole, les armes et les drogues. Avec 320 milliards de dollars
par an, le trafic de drogue occupe l’une des
premières places financières mondiales. Ces trois éléments (pétrole,
armes, drogues) sont interconnectés, et ils alimentent les banques occidentales,
l’impérialisme US et son arme de destruction massive, le terrorisme islamiste. La drogue est le principal stimulant du djihadiste; la majorité de l’argent des drogues est absorbée par le système bancaire
global, et , par conséquent, l’argent de la drogue est l’un des principaux éléments soutenant le
dollar.
A titre de comparaison, le Programme
Alimentaire Mondial (l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU),
n’a pu délivrer que 3 Milliards de dollars de nourriture dans le monde en 2010, soit 100 fois moins que l'argent de la drogue.
La drogue est le ʺCoranʺ du djihadiste
Depuis mille ans,
la drogue a été l’un des éléments essentiels de motivation des
terroristes islamistes. Nous avons vu, dans
ʺ Les Croisés et les Assassins ʺ, que les chefs des sectes islamistes de la fin du 11e siècle
droguaient leurs kamikazes avant de les envoyer accomplir leurs forfaits, grâce
à un mélange d’herbes hallucinogènes, dénommées haschich en arabe ( حَشيش ). La francisation par les Croisés du mot haschèchines (consommateurs de haschich) aurait donné le mot ʺassassinʺ. Ces Assassins « opéraient » alors particulièrement
en Iran, en Irak, et en Syrie. Ils avaient établi des collaborations
« mutuellement avantageuses » avec les Croisés Francs, afin d’abattre
les états musulmans en place. Presque mille ans plus tard, de nouveaux
Assassins, auto proclamés djihadistes, se sont mis au service
de l’OTAN+Israël (que la presse occidentale appelle la Communauté Internationale ) afin de détruire les états arabes nationalistes et
anti impérialistes, ou soupçonnés comme tels.
Contrairement à une idée
répandue, les djihadistes ne sont pas motivés par des préoccupations
religieuses, mais par la recherche de plaisirs immédiats, dont les drogues
dures et les plaisirs charnels (viols,
djihad sexuel ).
Ainsi, le chef de la brigade française des djihadistes français en Syrie est un repris de justice, spécialisé dans le braquage des bijouteries niçoises.
De même, en Tunisie, chaque « fête nationale » est une occasion pour « gracier » des milliers de délinquants. Après une formation de quelques semaines en Libye ou en Turquie, les récipiendaires sont envoyés chez les « frères arabes » de Syrie ou d'Irak afin d’y trucider un maximum de vies humaines et d’y causer un maximum de destructions. Au cas où ce djihadiste décède (ce qui est généralement le cas), personne ne viendra réclamer de comptes aux vrais responsables de ce trafic d'êtres humains. Au contraire, on a vu des familles fêter la mort de l’un des siens en Syrie ou ailleurs. En fait, un tel trépas profite à chaque protagoniste de cet abominable trafic: (1) L’impérialisme israélo-occidental détruit, à peu de frais, les états récalcitrants ; (2) Le pays fournisseur de « chair à canons » est débarrassé d’un malfrat ; (3) La famille touche un pécule venant des pétrodollars qataris (4) Le malfrat, au lieu de croupir honteusement en taule, « offre son âme à Allah»; (5) Tous les intermédiaires de la chaîne de recrutement ʺ se sucrent ʺ au passage, et (6) le trépassé a la promesse d’accéder au paradis des houris.
Chemins de la drogue vers l'Europe |
On peut donc être le pire des criminels, mais dès que l’on brandit, devant les caméras occidentales, une kalachnikov en blatérant « Allah Akbar », on devient automatiquement «un bon démocrate» qui se bat contre un dictateur sanguinaire.
Pourquoi les djihadistes sont-ils aussi sauvages ?
"Je pense que vous ne pourrez pas nier qu'on
n'a pas vraiment besoin de soutenir des gens qui non seulement tuent leurs
ennemis, mais ouvrent leurs organes, et mangent leurs intestins en face d'un
public et des cameras," a déclaré Poutine lors d'une conférence de
presse conjointe à Londres, en juin 2013, avec le premier ministre britannique
David Cameron. Poutine faisait allusion à des séquences vidéo diffusées sur
internet, le mois précédent, montrant un djihadiste en train de manger cru le
cœur d'un soldat syrien. "Est-ce à
eux que vous voulez fournir des armes ?" a-t-il dit, ajoutant que ce
comportement ne correspond pas aux normes humanitaires internationales.
En ce mois d’avril 2014, d’autres
djihadistes exhibent fièrement, devant des caméras amies, les têtes coupées de leurs
victimes, d’innocents civils dont le seul tort était de ne pas être un arabe-intégriste-islamiste-sunnite : les victimes sont d’autres musulmans (autres sunnites, alaouites,
chiites, kurdes) ou des chrétiens orientaux. Ils effectuent, ces braves démocrates sous l'emprise de la drogue, un nettoyage ethnique de la pire espèce.
Syrie : les djihadistes
multiplient les crucifixions
Depuis le début de l’agression occidentale contre la Syrie, il y a comme
une sorte de compétition de l'horreur. Des voitures qui
sautent, on est passé aux égorgements ritualisés et filmés, par la suite
exécutés par des enfants.
Après les expositions de têtes coupées, nous en sommes arrivés au cannibalisme filmé.
Nous en sommes aujourd’hui à la crucifixion.
La crucifixion publique comme forme de châtiment est la dernière « règle » des djihadistes. Ils tentent
ainsi de garder le contrôle de la zone en effrayant les gens. C’est pourquoi ils
tuent des gens en public au cours de mises en scène barbares. Marquer les esprits par la cruauté semble bien être la
ligne de conduite de ces groupes djihadistes. Le 17 Janvier dernier, après la
prise de la ville de Jarabulus , ils avaient décapité dix personnes et cloué
leurs têtes sur des piques, provoquant la terreur parmi les habitants dont la
majorité a choisi de fuir vers la Turquie. Si le régime de Bachar el-Assad devait tomber, voilà
le type de société qui le remplacerait. En plus du Qatar, c'est l’axe atlantiste qui en porterait une
lourde part de responsabilité.
Ces djihadistes de
Syrie et d’Irak sont drogués au Captagon. Ce ʺFénétylline chlorhydrateʺ est une amphétamine qui suscite l’euphorie et
insensibilise à la douleur. Mêlé à d’autres drogues, comme du haschich, il
constitue la ration alimentaire de base du djihadiste. Cette amphétamine a été rejetée dans les années
1980 par son créateur occidental à cause de son caractère addictif. Sa production
ʺclandestineʺ a été reprise, sous l'égide de l'OTAN, par des pays
d’Europe de l’Est, dont la Bulgarie. Il a été introduit
par la CIA au Moyen-Orient en 2006, lors de l’aventure irakienne
des USA.
Drogués à la kétamine, au
haschisch, à l’opium, à la cocaïne ou au Captagon, les djihadistes ne ressentent plus ni
leurs souffrances, ni celles qu’ils infligent aux autres. Dès lors, ils peuvent commettre toutes sortes
d’atrocités en riant…et en se faisant prendre en photo avec leurs trophées
humains en pièces détachées.
Le Captagon, arme principale des djihadistes en Syrie et en Irak
Comme l’opium pour les talibans afghans et
pakistanais, la cocaïne ou la kétamine pour les djihadistes du Sahara, le Captagon est aussi devenu un important facteur de revenus et de rééquipement en armes grâce à
l’argent généré par le trafic.
Pays touchés par le Captagon |
En Ukraine, Kiev drogue ses soldats pour qu'ils massacrent leurs compatriotes s russophones
Les Forces Civiles d'Autodéfense (les indépendantistes du Donbass) ont fait une découverte choquante
sur le lieu de la destruction de la 51 ème brigade aéromobile des Forces
Armées ukrainiennes. Il s'agit d'une grande quantité de paquets
contenant un narcotique, le butorphanol.
"Au milieu d'une
quantité indénombrable de caisses de munitions et d'armements abandonnés
sur le territoire du sovkhoze, nous avons trouvé une grande quantité de
bouteilles vides d'eau-de-vie et une non-moins grande quantité de
paquets d'un produit narcotique -le butorphanol. Sous l'effet de cette
drogue, les soldats vont à l'assaut sans peur de l'ennemi et sans
ressentir de douleur." (Communiqué du QG des Forces Civiles
d'Autodéfenses.
La CIA et l’empire de la drogue
Depuis la fin de la guerre froide, la CIA a accru
son emprise sur les trafics de drogue en connivence avec l’islamisme. Pour les
deux entités, le contrôle de ces trafics est vital. Par exemple, le territoire
afghan a vu depuis « sa libération » par l’OTAN, une
augmentation de 59 % de sa production d’opium sur une
superficie de 165.000 hectares. En termes de production annuelle, cela
représente 6.100 tonnes, soit 92 % de
la production mondiale en 2013.
L’implication des Etats-Unis dans la production et
la consommation de la drogue n’est pas récente. Pour en comprendre les raisons,
il faut remonter plus de 150 ans en arrière, car elle fait partie
intégrante de l’histoire des Etats-Unis et de celle des sectes
supra-maçonniques. Des noms très célèbres apparaissent sur le devant de cette
scène très macabre. Ce sont pour la plupart des membres de la société
initiatique des Skull and Bones (Les Crânes et les Os) de l’Université
de Yale qui se partageaient le monopole de la commercialisation de l’opium.
L’instigatrice de cet ordre est la famille Russell, érigée en trust. En 1823, Samuel Russel fonde
la compagnie de navigation Russell Company qui lui permet de se
ravitailler en Turquie en opium et d’en faire la contrebande avec la Chine. En
1830, avec la famille Perkins, il crée un cartel de l’opium à Boston. A Canton,
leur associé s’appelle Warren Delano jr, le grand-père de Franklin Delano Roosevelt. En 1832, le cousin de
Samuel Russell, William Hintington, fonde le premier cercle américain des Skull
and Bones qui rassemble des financiers et des politiques du plus haut rang
comme Harriman, Bush, Rockefeller,
Goodyear ; d’autres familles influentes rejoindront cette nébuleuse
fermée.
Dans les années 1930, est fondé le Federal
Bureau of Narcotics (FBN) qui a pour fonction
gouvernementale et secrète la vente des narcotiques. Le FBN emploie des
agents dans le cadre d’opérations clandestines. Ils seront transférés après
1945 dans le nouvel Office of Strategic Services (OSS), précurseur de la
CIA. Ces imbrications rendent impuissant le DEA (Drug Enforcement
Administration) contre les magouilles de la CIA.
Depuis l’après-guerre, la connexion narcotique de
la CIA s’est progressivement étendue à travers le globe, et nous pouvons observer comment ses agents, financés par les bénéfices
narcotiques de ces opérations, se déplacent de continent en continent pour
répéter le même schéma.
Les banques US blanchissent les narco dollars
Un récent rapport sénatorial américain a estimé que
« chaque année, entre 300 milliards et 1 trillion de dollars d’origine
criminelle sont blanchis par les banques à travers le monde, la moitié de ces
fonds transitant par les banques états-uniennes ».
Maria Costa, le directeur de l’Office des Nations
Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), avait rapporté qu’en 2008, « les milliards de narcodollars ont empêché le système
de sombrer au paroxysme de la crise [financière] globale. »
Ainsi, par exemple, en décembre 2012, la banque HSBC a avoué avoir blanchi 881 milliards $ des
cartels mexicains et colombiens de la drogue. HSBC ne l’a pas fait qu’une seule fois,
elle l’a fait de manière répétée. La banque HSBC s’est entendue avec le
département de la Justice pour payer une amende d’environ 1,92 milliards de
dollars, ce qui lui a évité des poursuites pénales pour blanchiment de l’argent de
la drogue. Aucun
individu de cette banque n’a été banni du métier bancaire et on n’a pas entendu parler
d’une possible fermeture des activités de HSBC aux États-Unis. Le gouvernement des États-Unis nous fait ainsi comprendre que
personne ne sera condamné pour ces crimes car cette banque fait partie
intégrante du système financier global. Par contre, si un simple quidam se fait arrêter avec
quelques grammes de cocaïne en poche, il se fera coffrer illico presto.
En réalité, toutes les grandes banques ayant une importance systémique — pas seulement HSBC — ont admis avoir mis en place des filiales spécialement conçues pour blanchir l’argent sale (les private banks). Certaines ont payé de lourdes amendes, qui sont habituellement bien moins importantes que les profits générés par le blanchiment d’argent. Et aussi longtemps que cette impunité sera maintenue, le système fonctionnera de cette manière.
Eric Holder, procureur général des États-Unis, interrogé en juin 2013 par une commission du Sénat de son pays, a résumé clairement le fond de la doctrine « Trop grandes pour être condamnées ». Il a déclaré en substance à propos des grandes banques que « ces institutions sont si grandes qu’il est difficile de les poursuivre en justice, et si on le faisait, on se rendrait compte qu’effectivement, les inculper pour activités criminelles pourrait avoir des répercussions négatives pour l’économie nationale, voire mondiale ».
En réalité, toutes les grandes banques ayant une importance systémique — pas seulement HSBC — ont admis avoir mis en place des filiales spécialement conçues pour blanchir l’argent sale (les private banks). Certaines ont payé de lourdes amendes, qui sont habituellement bien moins importantes que les profits générés par le blanchiment d’argent. Et aussi longtemps que cette impunité sera maintenue, le système fonctionnera de cette manière.
Eric Holder, procureur général des États-Unis, interrogé en juin 2013 par une commission du Sénat de son pays, a résumé clairement le fond de la doctrine « Trop grandes pour être condamnées ». Il a déclaré en substance à propos des grandes banques que « ces institutions sont si grandes qu’il est difficile de les poursuivre en justice, et si on le faisait, on se rendrait compte qu’effectivement, les inculper pour activités criminelles pourrait avoir des répercussions négatives pour l’économie nationale, voire mondiale ».
Hannibal GENSERIC