Dans une
édifiante étude faite par Jacob Walles, ancien ambassadeur américain à Tunis,
le diplomate révèle que la Tunisie des temps de la Troïka, Ennahdha, Attakatol
………..( c’est-à-dire le trio Marzouki [1]
, Jebali, Ben Jaafar, collaborait avec les terroristes en période supposée être
de transition démocratique, en envoyant des Djihadistes tunisiens en Syrie et
en Irak. C'est surtout cela, le sinistre "Printemps arabe": le triomphe des djihadistes et l'élimination physique des laïques.
D'après l'ambassadeur, 2900 Djihadistes ont été envoyés, quoiqu’on
ait tablé sur 27 mille destinés à partir.[2].
En réalité, il y en avait beaucoup plus, car à ce jour, le flot continue. Tant que les islamistes sont au pouvoir, il y aura de plus en plus de terroristes islamistes, car ils servent de harkis à l'Impérialisme et au sionisme.
Ils ont rejoint les rangs de Daech, Jabhat
Ennosra, l’Amée islamique et d’autres groupes terroristes. Il ajoute que les
pires crimes ont été commis par les Tunisiens [3],
à l’instar de la torture et de l’assassinat du pilote jordanien Moadh Ksasba ,
brûlé vif.
Il y a eu
une première période (2011-2O12) on on a permis à Ansar Achariaa et d’autres
factions de s’organiser et d’envoyer au vu et au su de tout le monde des
djihadistes pour combattre Bachar Al Assad.
Puis une
seconde période (2012-2014) où le gouvernement s’est retrouvé confronté à un
sérieux problème du fait que ces factions ont commencé à sévir à l’intérieur du
pays, commençant par l’attaque contre l’ambassade américaine, puis les assassinats politiques (dont Belaid et Brahmi).
Puis les
Etats-Unis sont partis dans une étroite collaboration avec le
gouvernement de technocrates, où fut adoptée la loi anti-terroriste en 2015.
Dans sa
communication, Wallas explique ce phénomène en partie par les espérances
trahies de la révolution aux yeux des jeunes.
S’en suivit
des communications de premier ordre et et un débat animé aussi par un grand
spécialiste Aaron Zlelin.
Vous
trouverez la synthèse de ces communications en PDF dans sa version arabe.
Où
en est la Tunisie dans cette galère?
La Tunisie, qui fait partie des cinq pays ayant le plus grand nombre de
terroristes islamistes à l’étranger, arrive en 47e place sur les 163 pays, reculant ainsi de 6
positions par rapport à l’année dernière.
Selon une
étude menée en mai 2018 par l’Institut Tunisien des Études Stratégiques
(ITES), les trois-quarts des terroristes de retour des foyers de tension
et écroués dans les prisons tunisiennes sont célibataires, et 90% d’entre eux
ont un niveau d’enseignement moyen.
Il y a
quelques années, l’ONU avait établi le nombre de 5500 ressortissants
tunisiens ayant rejoint les rangs d’organisations djihadistes.
Voir aussi:
Hannibal Genséric
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