L'affaire est connue: de nombreux terroristes étrangers ont rejoint
la guerre civile syrienne, dans les rangs des islamistes, financés par l'Arabie Saoudite et le Qatar et armés par les USA, Israël, la France et la Turquie. En trois ans à peine, environ 12.000 étrangers se sont engagés aux côtés des terroristes syriens, rapporte Time. il s’agit là du plus grand
rassemblement de terroristes de toute l’histoire puisque les
ressortissants de 87 pays différents y prennent part.
Les chiffres sont bien sûr difficiles à vérifier, mais selon The Soufan Group, un cabinet new-yorkais d’intelligence et de sécurité qui agrège les chiffres fournis par les services de renseignement de chaque pays, la Syrie aurait déjà attiré autant d'étrangers que le conflit afghan dans les années 1980. D’où la conclusion du rapport: la Syrie est un dangereux laboratoire à terrorisme. Notamment en ce qui concerne les pays occidentaux: les quelque 3.000 combattants issus de ces pays ont épousé la cause de groupes islamistes extrémistes. Les trois groupes les plus attractifs sont le Front al-Nosra, Ahrar al-Sham, proche d'al-Qaida ainsi que l’Etat islamique en Irak et au Levant, qui est en train de conquérir le nord et l'ouest de l'Irak.
Les chiffres sont bien sûr difficiles à vérifier, mais selon The Soufan Group, un cabinet new-yorkais d’intelligence et de sécurité qui agrège les chiffres fournis par les services de renseignement de chaque pays, la Syrie aurait déjà attiré autant d'étrangers que le conflit afghan dans les années 1980. D’où la conclusion du rapport: la Syrie est un dangereux laboratoire à terrorisme. Notamment en ce qui concerne les pays occidentaux: les quelque 3.000 combattants issus de ces pays ont épousé la cause de groupes islamistes extrémistes. Les trois groupes les plus attractifs sont le Front al-Nosra, Ahrar al-Sham, proche d'al-Qaida ainsi que l’Etat islamique en Irak et au Levant, qui est en train de conquérir le nord et l'ouest de l'Irak.
Comment en est-on arrivé à cette situation ?
Frédéric Pichon, spécialiste en
géopolitique et chercheur à l’Université de Tours - qui a consacré sa thèse à
la Syrie – répond à cette question : " J'y vois là deux raisons principales : l’erreur
commise par l’Occident de sous-traiter cette guerre aux pays du Golfe et la
dimension religieuse que représente la Syrie dans l’imaginaire musulman. Mais
tout d’abord, il faut mesurer l’ampleur du problème : il y a aujourd’hui en
Syrie deux fois plus d’islamistes radicaux qu’il n’y en avait en Afghanistan
lors de l’attaque américaine. 50.000 combattants djihadistes, c’est du jamais
vu. "
Les jeunes djihadistes sont
attirés par les groupes les plus extrémistes comme l’Etat islamique d’Irak et
du Levant (EIIL) parce que la propagande des groupes radicaux sur
internet et dans les prisons est très bien faite. Ils ont l’aide et l’assistance
des meilleurs conseils en communication de l’Occident (payés, naturellement,
par le Qatar et l'Arabie). Ils savent parler aux jeunes auxquels ils s’adressent. Ils savent que ces jeunes sont à la recherche
d’affirmations radicales et de sensations fortes, particulièrement les
jeunes délinquants des prisons. En plus de l'argent, ces groupes sont
bien équipés, notamment en armes occidentales dernier cri, ce qui attire les
jeunes.
Par ailleurs, la Syrie (Bilad ech-Cham) joue un rôle particulier dans l’eschatologie musulmane.
Ce pays est cité dans le Coran et les Hadiths, car c’est là que doit se
dérouler l’affrontement final contre Satan, contre la Bête à la fin des temps,
lors du jugement dernier. Les musulmans croient même que Jésus –dans sa version
coranique– reviendra sur terre en Syrie. L’un des minarets de la mosquée des
Omeyyades à Damas est d’ailleurs appelé le minaret de Jésus. Tout cela résonne
dans l’imaginaire des djihadistes. Ils mènent un combat contre ce qu’ils
considèrent comme le Mal sur une terre dont parle la tradition islamique, c'est à dire Bachar, le laïque, donc l'apostat, Satan personnifié.Encore une erreur de l'Occident
L’Occident a sous-traité son soutien aux opposants
syriens aux monarchies du Golfe, l’Arabie saoudite et le Qatar en particulier. Comme si
les aspirations démocratiques du peuple syrien pouvaient être appuyées par des
Etats qui sont tout sauf des démocraties. Ces pays bénéficient de leurs
richesses pétrolières et de l’influence des chaînes de télévision comme
al-Jazira. Et beaucoup d’argent a été transféré vers les groupes islamistes
radicaux.
- les Saoudiens ont financé à hauteur de 30 milliards de
dollars (entre 2011 et 2013) dans cette terrible guerre au détriment des couches défavorisées au
sein de la société saoudienne. - Le Qatar a dépensé 3 milliards de dollars pour armer les terroristes, durant la même époque.
Nombre de terroristes étrangers en Syrie par nationalité
Avec une communauté estimée à
3000 djihadistes, les Tunisiens constituent le premier contingent
étranger suivi des 2500 Saoudiens, 1500 Marocains, 800 Russes et 700
Français. Ce qui est encore plus significatif, c'est le nombre de terroristes par millions d'habitants du pays d'origine. On obtient le tableau suivant, dans lequel la Tunisie est la super championne avec 300 terroristes par million d'habitants, suivie par l'Arabie Saoudite et par la Kosovo, encore un pays "libéré" par l'OTAN....
Nb Terroristes
|
Population Millions
|
T/P
|
|
Tunisie
|
3000
|
10
|
300
|
Arabie S.
|
2500
|
25
|
100
|
Kosovo
|
110
|
2
|
55
|
Maroc
|
1500
|
31
|
48
|
Belgique
|
250
|
11
|
23
|
Danemark
|
100
|
6
|
17
|
Australie
|
250
|
23
|
11
|
France
|
700
|
67
|
10
|
Norvège
|
45
|
5
|
9
|
PB
|
120
|
17
|
7
|
GB
|
400
|
64
|
6
|
Algérie
|
200
|
33
|
6
|
Finlande
|
30
|
5
|
6
|
Russie
|
800
|
144
|
6
|
Irlande
|
27
|
5
|
5
|
Turquie
|
400
|
77
|
5
|
Allemagne
|
270
|
81
|
3
|
Suède
|
30
|
10
|
3
|
Kirghyzistan
|
10
|
6
|
2
|
Suisse
|
10
|
8
|
1
|
Espagne
|
51
|
47
|
1
|
Canada
|
30
|
35
|
1
|
USA
|
70
|
318
|
0,2
|
Indonésie
|
45
|
247
|
0,2
|
L'Etat tunisien est-il complice du terrorisme en Syrie ?
Il est de notoriété publique que la majorité des djihadistes tunisiens en Syrie sont recrutés, formés idéologiquement et psychologiquement dans les prisons, avec l’aide d’associations caritatives islamistes « tolérées », sinon encouragées, par l’Etat. Une fois cette formation achevée, ces associations dressent la liste des récipiendaires à gracier. A la première occasion, le président Marzouki, fantoche des islamistes, n’a plus qu’à signer cette grâce. Dès leur sortie de prison, les plus intelligents prennent la poudre d’escampette pour essayer de gagner l’Europe. Les autres sont fermement « orientés » vers la Syrie, via la Libye et la Turquie, moyennant une poignée de pétrodollars versée à leur famille. Parmi eux, certains arrivent à convaincre leurs sœurs ou leurs jeunes épouses de les accompagner en Syrie pour le djihad sexuel. Ainsi s’explique la proportion anormalement élevée des Tunisiens et de Tunisiennes parmi les terroristes en Syrie.En voici un exemple parmi tant d'autres.
Marzouki gracie le frère de Ricoba , arrêté dans une affaire de drogue en octobre
Habib Rachdi, secrétaire général du syndicat
national des prisons, et Walid Zarrouk, secrétaire général du Syndicat
pour une police Républicaine ont déclaré aux médias que Mohamed Chiheb
Aguerbi, le frère de "Ricoba", a été libéré dans une grâce présidentielle
et que son nom figurait dans la liste des graciés, parue dans l'arrêté
présidentiel du lundi 09 décembre 2013.
Le frère de Ricoba a été arrêté le 20 octobre 2013 pour
détention et consommation de drogue (Zatla), selon les mêmes sources ,
et le président de la république, Moncef Marzouki, a déjà reçu, au
palais de Carthage, "Ricoba" en compagnie des membres de la ligue
de protection de la révolution (LPR, la milice crypto fascistes des Frères Musulmans d'Ennahdha). Rappelons que ce Ricoba est un nervis et un truand, qui a participé à plusieurs expéditions punitives contre des démocrates, des femmes non voilées, voire des assassinats politiques, et qu'il a menacé, publiquement, de brûler la Tunisie, sans que les "autorités in-compétentes" lèvent le petit doigt.La prostitution sacrée : une activité lucrative pour les "religieux"
Dans la Grèce ancienne, les hiérodules étaient les prostituées du temple, dédiées à un dieu ou une déesse. Les prêtresses d’Ishtar en Mésopotamie étaient des hiérodules. En Grèce, à l’époque romaine, Strabon témoigne que l’Acrocorinthe héberge plus d’un millier de prostituées vouées par des citoyens à la déesse, source des richesses de la ville.Les islamistes ont récupéré cette tradition antique, et ont créé le "djihad du sexe", autrement dit, la prostitution sacrée. Naturellement, les filles recrutées ne voient rien de l'argent qu'elles rapportent à leurs "macs". Nous savons aussi que les islamistes, en bons salafistes (culte des anciens) ont aussi "islamisé" d'autres traditions païennes, comme le voile ou l'excision. Il leur suffit pour cela d'inventer une fatwa.
Donc, selon la même étude ci-dessus, La Tunisie occupe la première place en termes d’envoi de femmes pour le "djihad sexuel", autrement dit, la prostitution "halal". On peut lire le témoignage d'une jeune femme, djihadiste du sexe, qui a été livrée par son mari islamiste à 152 autres "maris temporaires".
Au minimum, 96 tunisiennes ont déjà été envoyées "en mission sexuelle" en Syrie, dont 18 ont été tuées. Celles qui en sont revenues, sont souvent porteuses du SIDA, et sont enceintes. Au début, certains députés islamistes avaient exprimé leur intention d'adopter l'un de ces enfants nés sous X. Mais, dès qu'ils ont su que ces enfants pourraient être porteurs du virus du SIDA, ils se sont rapidement et unanimement rétractés. Pas si folles que ça, les guêpes islamistes.
Ainsi, tout le monde peut constater que les autorités tunisiennes actuelles ne prennent aucune mesure sérieuse pour (1) faire stopper le recrutement des hiérodules et des terroristes , et (2) neutraliser les dangers liés aux retours massifs de ces combattants fanatisés, drogués et porteurs du SIDA. A contrario, l'Algérie et le Maroc ont résolument pris les devants et affichent la carte de la fermeté ! C’est ainsi que les djihadistes algériens et marocains sont systématiquement emprisonnés à leur retour au pays dans l’attente de l’instruction de leur procès.
Trafic maffieux d'organes
Une guerre de ce type est une bénédiction pour tous ceux qui en profitent. Il est toujours très difficile de faire la différence entre un homme d'affaire "entreprenant" et son homologue "en odeur de mafia". Il est certain que les maffias turque, kurde et israélienne, qui ont une longue tradition de contrebande euro-asiatique, ont trouvé en Syrie un pays où de nombreux marchés parallèles peuvent être développés. Dans un sens passent les armes, la drogue, les véhicules et les biens de consommation, dans l'autre du pétrole et des êtres humains (les réfugiés qui monnayent leur passage des frontières et les organes destinés aux transplantations). Les financements sont là puisque l'Arabie saoudite, le Qatar et autres pays du Golfe apportent leur aide en monnaie sonnante et trébuchante.Les hôpitaux turcs et israéliens, en relation avec les maffia islamistes, sont impliqués dans le plus grand trafic d’organes du monde. Ils disposent, en plus des hôpitaux officiels, d'"hôpitaux de campagne" en Syrie, dans les régions contrôlées par les terroristes. Ce sont, en fait, des officines servant à prélever des organes sur les corps des prisonniers syriens, civils et militaires, enfants ou adultes, morts ou vifs. Ces mafias envoient les organes récupérés vers les centres de commercialisation israéliens et turcs, qui les expédient en Occident.
Dans une filière israélo-kosaovar, le Tribunal européen a condamné, en avril 2013, cinq médecins kosovars impliqués dans un trafic d’organes à Pristina. En 2008, plus de 30 prélèvements de reins et transplantations ont été effectués illégalement dans la clinique Medicus du Kosovo, selon le procureur européen Jonathan Ratel. Les donateurs, pour la plupart d’origine turque ou issus des pays de l’ancienne Union soviétique, se voyaient promettre une somme de 15 000 euros tandis que les receveurs, pour la plupart israéliens, étaient prêts à débourser une somme allant jusqu’à 100 000 euros pour une intervention chirurgicale. Deux mandats d’arrêts ont été émis à l’encontre de deux autres suspects : le cerveau présumé du réseau, l’Israélien Moshe Harel et Yusuf Ercin Sonmez, chirurgien turc surnommé, « Docteur Frankenstein ».
Naturellement, ni l'Europe, ni la pseudo "Communauté Internationale" n'y trouvent rien à condamner. Au contraire, ces organes franchissent les barrières douanières comme une lettre à la poste. Il y a tellement de demandeurs dans ces pays "civilisés et libres" que ce trafic maffieux d'organes est bénéfique pour tout le monde... sauf pour les victimes syriennes. Mais, comme ils disent, ce ne sont là que des dommages collatéraux.
Un djihadiste ne se bat JAMAIS contre Israël : c'est haram |
Hannibal Genseric
Un témoignage
je
m'attaque ce matin de front à l'association Qatar Charity et aux imams
de l'Ariana (banlieue de Tunis), car j'ai eu un patient hier dont le frère est mort en
Syrie...ce jeune à enquêté sur les gens qui ont envoyé son frère à la
mort...il est rentré dans les mosquées parmi les recruteurs...il m'a
parlé de l'association de charité (sic) qatarie dont le siège est dans
l'immeuble construit par les Trabelsi au croisement route de bizerte et
route de l'aéroport...je ne dirais pas plus car ces agents sont
dangereux, et le seraient plus si je cite leurs noms...et beaucoup
d'argent circule... Mounir Charfi
:
A l'aéroport par exemple, les passeports des profils suspects sont systématiquement confisqués par la police, explique Mohamed Ali Aroui, le porte-parole du ministère de l'Intérieur : « Chaque personne où on a un doute sur le fait qu’il aille en Syrie, en Turquie ou en Libye pour combattre, on lui interdit de passer. Avec la loi de 1975, on a pu interdire aux gens de quitter le pays pour se rendre en Syrie, en Irak, vers la Turquie… »
:
La Tunisie dit avoir bloqué plus de 10 000 aspirants au jihad en 2 ans
Un mois après l'attentat du
Bardo, la Tunisie continue de durcir le ton en matière de lutte
antiterroriste. De nouvelles mesures sont régulièrement annoncées pour
renforcer la sécurité. Des commissions de députés planchent en ce moment
sur le nouveau projet de loi antiterroriste. Dans ce cadre, le ministre
de l'Intérieur vient d'être auditionné. Et selon lui, depuis mars 2013,
les autorités ont empêché plusieurs milliers de Tunisiens de partir au
jihad.
Le chiffre avancé par Najem
Gharsalli, le ministre de l'Intérieur, est impressionnant : 12 490
Tunisiens auraient été empêchés de rejoindre les rangs des jihadistes à
l'étranger. Un chiffre important comptabilisé sur deux années, mais
jusqu'ici, les autorités ne précisent pas le profil de ces Tunisiens :
s'agit-il seulement d'aspirants jihadistes arrêtés à la frontière ?A l'aéroport par exemple, les passeports des profils suspects sont systématiquement confisqués par la police, explique Mohamed Ali Aroui, le porte-parole du ministère de l'Intérieur : « Chaque personne où on a un doute sur le fait qu’il aille en Syrie, en Turquie ou en Libye pour combattre, on lui interdit de passer. Avec la loi de 1975, on a pu interdire aux gens de quitter le pays pour se rendre en Syrie, en Irak, vers la Turquie… »