Avec la victoire électorale des Démocrates aux
élections de mi-mandat de novembre, Nancy Pelosi devient « speaker » de la Chambre basse du
Congrès US –équivalent du président de l’Assemblée nationale française – et
donc le troisième personnage de Washington. En cas de mort subite du Président
et du vice-président, ce serait à elle d’assurer l’intérim de la Maison
blanche. Elle accroit sa notoriété en bloquant plusieurs projets du
président Donald Trump, refusant notamment avec ses collègues députés
démocrates d’accorder le budget nécessaire à la construction du mur destiné à
stopper les immigrés illégaux le long de la frontière avec le Mexique.
Nancy Pelosi, la dame de fer de San Francisco, est une femme à poigne
« Je ne pense pas être dure, dit-elle. Je suis ferme et forte.
Ceux qui me connaissent savent qu'il ne faut pas jouer avec moi. » Et
elle a prononcé cette petite phrase historique : « La
création de l’État d’Israël est un des miracles du XXème siècle. »
Création dont elle aime répéter qu’il s’agit de « la plus grande
réussite du XXème siècle. »
Aujourd’hui, avec une fortune évaluée à 25 millions de dollars, elle est la
troisième députée la plus riche du Congrès.
Cette Italo-américaine
pourrait sans doute faire sienne la devise de l’Italo-américain le plus célèbre
du XXème siècle, le gangster Al Capone : « Tu peux avoir
beaucoup plus avec un mot doux et un revolver qu'avec seulement un mot doux. ».
Le dévouement quasi
religieux de Pelosi à Israël vient sans
doute de sa fréquentation assidue des familles juives de son quartier d’enfance
à Baltimore –« il n’y avait pas un samedi où elle n’assistait à une bar
mitzvah ou une bat mitzvah », a témoigné un de ses amis d’enfance - et
de l’appui électoral que lui ont apporté les lobbies juifs de San Francisco. Il
y a quelques années, elle expliquait à une rencontre de l’AIPAC, la principale
organisation du lobby juif de Washington – quelque peu embarrassée par les
nombreuses affaires d’espionnage au profit d’Israël – que son beau-fils étant
juif (comme Trump [1] et Poutine [2], elle avait eu l’heureuse surprise de se
voir souhaiter son « Happy Birthday » par ses petits-fils
en…hébreu.
Vous allez peut-être trouver curieux que les jeunes hommes juifs draguent et épousent les filles des plus hautes sommités de l’État des plus grandes puissances ? Il n'y a aucun hasard la-dedans. C'est la tactique N°1 des juifs illuminati.
Vous allez peut-être trouver curieux que les jeunes hommes juifs draguent et épousent les filles des plus hautes sommités de l’État des plus grandes puissances ? Il n'y a aucun hasard la-dedans. C'est la tactique N°1 des juifs illuminati.
Et elle a étalé son
sionisme primaire lors du congrès de l’AIPAC de 2005, où elle expliquait, la
main sur le cœur, que la cause du conflit israélo-palestinien, n’était pas
l’occupation de la Palestine par les juifs sionistes, mais c’était la remise en
cause du droit à l’existence de l’État d’Israël. Et, ajoutait-elle, le plus
grand danger pour ce « droit à l’existence », vient
aujourd’hui de l’Iran, qui se prépare à transformer Tel-Aviv en Hiroshima,
grâce à l’aide technologique russe et chinoise, contre laquelle elle reproche
aux deux partis US, le républicain comme le démocrate, de n’avoir pas été assez
vigilants et énergiques pour tenter de la bloquer. Pelosi, en bonne lèche-cul
des sionistes, oublie que le seul pays du Moyen-Orient qui dispose d’armes
nucléaires est l’état voyou d’Israël. Et notre bonne Nancy était alors partie
en guerre contre l’ex-Président Jimmy Carter, qui avait publié à l’époque un
livre dans lequel il qualifie la politique israélienne de nouvel apartheid (Palestine
Peace Not Apartheid), s’empressant de préciser que
l’homme qui a été l’artisan des accords de Camp David ne parlait pas au
nom du Parti démocrate.
Bref, on l’aura
compris, ce n’est pas de la nouvelle patronne du Congrès qu’il faudra attendre
une quelconque tentative de modification de ce qui a été une constante de la politique
US depuis 1947 avec le démocrate Truman : le soutien inconditionnel à
l’État dit juif. Tout au plus tentera-t-elle de mettre des bémols à un soutien
US trop ouvertement enthousiaste à ce qu’il est bien convenu d’appeler un
génocide tranquille. Ce qu’on pourrait appeler du « pélosionisme ».
Manipulation médiatique : le gendre de Nancy Pelosi est
correspondant pour plusieurs télévisions au cœur de l’Europe
Nancy Pelosi peut aussi compter sur d’importants
relais dans des télévisions et radios européennes. En effet, sa fille Alexandra
Pelosi, est mariée à Michiel Vos, correspondant de presse auprès de
nombreux médias audiovisuels européens. Michiel Vos, qui a la binationalité
américaine et néerlandaise, travaille en effet comme journaliste pour la VRT
(chaîne de télévision belge) et Radio 1 (radio flamande de Belgique), pour de
nombreuses émissions de télévisions et de radios des Pays-Bas et pour RTL Late
Night.
Et, comme par hasard, dans ces différents médias, il a
couvert d’éloges la nouvelle “Présidente de la Chambre”, Nancy Pelosi, sans
préciser qu’elle est sa belle-mère.
En Belgique, l’affaire fait un peu de bruit du côté
flamand. L’ex-secrétaire d’Etat (NVA) Theo Francken demande sur Twitter si tout
cela est bien déontologique. Joël De Ceulaer, journaliste au quotidien flamand
de gauche De Morgen, pose exactement la même question sur Twitter.
Aux Pays-Bas, le public des émissions de NOS commence
également à grincer des dents.
Mais, pour l’instant, Michiel Vos conserve l’appui des
directions de ces différentes radios et télévisions, osant même déclarer que
ses connexions ne seraient qu’un avantage exclusif permettant d’aborder des
sujets auxquels d’autres journalistes n’ont pas accès !
Hannibal GENSÉRIC
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