« Ce capitalisme-écran totalitaire nie ce qui
reste de sexe, culture, nation, espace, histoire, famille, futur ou jugement,
etc. Il n’en a plus besoin car il n’a plus besoin des hommes… » Déclin
impérial et triomphe matriciel : la mue mondiale du capitalisme totalitaire
Je serai bref,
car il ne me semble pas nécessaire de s’étendre sur des données que tout le
monde connait maintenant. Mais il me semble nécessaire d’insister sur ce
point : le système mue, comme un Alien de Ridley Scott, comme une bête
monstrueuse, et il change de peau et de corps. Il mute et devient certainement
plus dangereux. Tout le monde s’en rend compte, sauf les malins qui font mine
de s’extasier sur la grande crise ou l’écroulement d’un ensemble qui n’a jamais
été aussi près de nous éteindre et de nous passer la laisse électronique. La vérité c’est
que l’ennemi n’est pas vaincu ; il a changé d’arme, en appliquant
Tocqueville : en démocratie le pouvoir délaisse le corps et va droit à
l’âme. [1]
Il me semble
inutile de s’étendre avec tout le monde sur le déclin militaire américain et de
l’OTAN. Il accompagne le déclin économique voulu, désiré et démesuré des
économies américaine et européenne, et le presque effondrement de l’ancien
monde blanc chrétien, colonialiste et autre. Tout cela est suffisamment recensé,
et par des gens qui font semblant de ne pas comprendre que ce qui va succéder à
cet ordre impérial occidental est bien pire.
S’en prendre
ainsi aux porte-avions américains devenus obsolètes (et que personne en
outre n’envisage de détruire, tant l’opposition est contrôlée partout) est une
bêtise. Ils n’ont jamais beaucoup servi et ils sont remplacés comme on va voir
par des packages d’armes beaucoup plus performants. Pour rester dans l’imagerie
cinématographique qui est celle du Pentagone, je citerai Conan, lorsque Tulsa
Doom explique au cimmérien que ce qui importe ce n’est pas l’acier, mais
l’esprit qui l’a forgé. L’important
est donc le contrôle mental, qui repose sur l’hypnose religieuse et sur la
terreur ou la contrainte. Ce faisant Doom demande à une jeune fille
aussi assoupie que les donzelles équipées de smartphone de se sacrifier devant
lui ; elle le fait avec componction.
Ce n’est certes
pas la première fois que l’on prétend soumettre l’humanité par l’esprit ; toutes les
religions et toutes les sectes l’ont tenté car l’esprit humain n’aime ni
le sommeil profond ni l’état de veille ; il préfère le rêve et l’hypnose
qui lui sont fabriqués industriellement. Mais c’est la première fois que c’est
aussi facile. Je repense à cette image assez démente diffusée partout et qui
montre une petite vieille épuisée dans un métro, que personne n’invite à
s’asseoir sur son siège. C’est que tout le monde a le nez dans le smartphone et
que tout le monde est trop occupé, même si c’est par du vide et du néant. Le
monde extérieur n’existe plus pour ces confinés mentaux, nous sommes devenus
les légumes dont Don Siegel a parlé à Benayoun à propos de son invasion des
profanateurs de sépulture (body snatchers sonne bien mieux ou même voleurs de
corps, en espagnol).
C’est là que
l’on voit le génie anglo-saxon que j’avais étudié dans la deuxième partie de
mon Internet nouvelle voie initiatique. L’extension du domaine impérial est
total depuis mettons 1945. Wall Street a financé la création de l’URSS puis la
victoire soviétique contre l’Allemagne nazie, puis la bombe soviétique. Wall
Street a aussi créé la Chine de Mao, comme ne cessait de le tempêter le pauvre
sénateur McCarthy. Il n’y a plus d’enjeu géostratégique depuis 1945 (Debord le
dit aussi, Société, §111) et l’empire matériel du capitalisme a étendu
jusqu’aux limites du monde connu son emprise matérielle. Il est temps pour lui
d’achever sa conquête immatérielle et spirituelle et c’est ce à quoi nous
assistons maintenant. Tout cela se fait par ce contrôle militarisé du monde
virtuel qui obsède également les élites totalitaires chinoises.
C’est bien
pourquoi le NASDAQ vaut plus que tous les indices de bourse mondiaux. Le
cinéaste Verneuil rêvait en parlant de mille milliards de dollars. Aujourd’hui
c’est ce que vaut n’importe quelle boîte techno US de taille respectable. Les
GAFAM ont été mises en place pour contrôler le monde, c’est—à-dire l’esprit des
hommes (si ce mot a encore une sens pour évoquer nos contemporains zombis [2]) et elles valent cent fois toutes les
actions automobiles et pétrolières…
C’est ici que
le virus entre en scène. J’évite notre médecine aussi stupide et coûteuse qu’à
l’époque de Molière et je donne mon approche du virus tirée de mon propre
livre : « …Les virus informatiques constituent une grande peur virtuelle,
la peur de l’an 2001. Après le bug, les virus aux noms plus ou moins
symboliques répandent des peurs paniques dans les machines connectées, révélant
que la connexion ne va justement pas sans risques. Armageddon, en hommage à l’Apocalypse,
Trojan, en hommage au cheval de Troie, Michelangelo et Chernobyl, en hommage à
qui l’on sait, et surtout lloveyou, en hommage à la doctrine de l’Amour, sont
autant d’être vivants, susceptibles de se reproduire pour étendre l’étendue de
leurs dommages. Un virus, tel qu’il a été défini en 1983 par le chercheur
américain Fred Cohen, est en effet « un programme qui peut infecter d’autres
programmes en les modifiant pour y inclure une version de lui-même ». C’est clair…
Coronavirus
n’est pas une histoire de santé ; coronavirus
est une histoire informatique qui montre que le cerveau de
l’homme a fait un grand bond en arrière puisqu’il fonctionne comme un
ordinateur et crée une parodie des chaînes d’union. J’ajoutais : « Les virus s’attaquent aux programmes, aux systèmes et aux
macro-instructions ; parmi les plus terribles, on compte les worms, ou
vers de terre, qui infectent la mémoire vive des ordinateurs et se
déplacent de machine en machine via l’Internet jusqu’à asphyxier certains
réseaux. » J’ai aussi parlé du dibbouk dans mon livre,
certains y voient maintenant l’anagramme de notre Covid (la première partie de
mon livre est consacrée à la kabbale qui a déteint sur la création du net comme
personne – même le clic est une notion cabalistique).[3]
J’ajoutais
enfin : « Les virus accusés de tous les maux justifient comme la
drogue tous les remèdes, et donc toutes les violations de la
privacy, toutes les interventions des états et des systèmes d’espionnage.
Certains en déduisent que les virus qui servent les administrations sont les produits de ces
mêmes administrations, comme les groupes terroristes sont souvent les
bras gauches armés des gouvernements. Cette affirmation
indémontrable n’empêche pas de remarquer que le virus fait bon ménage
avec la répression. Il fait bon ménage avec la pensée post-moderne et ses
réactions en chaîne sur le Net. La contagion mentale étudiée jadis par la
Psychologie des foules est aujourd’hui instantanée et permanente. » [4]
On voit les
effets de tout cela. Grâce à la matrice qui remplace la réalité, et grâce à
cette arme qui épargne le corps et s’empare de l’âme (Tocqueville donc, qui
avait mieux compris qu’on ne croit la démocratie), le malade imaginaire humain
se soumet au grand reset [5], au
masque, au contrôle social, au fric digital au contrôle numérique, au passeport
biométrique, à cet effondrement contrôlé de toutes les économies destiné à
justifier emprisonnement et extinction démographique, surtout en occident
d’ailleurs (race vieillie, sous contrôle, inutile économiquement, et trop détestée
par ses élites hostiles). Ce
capitalisme-écran totalitaire nie ce qui reste de sexe, race, nation, espace,
histoire, bon sens ou jugement, etc. Il n’en a plus besoin car il n’a
plus besoin des hommes.
En un mot
l’empire a empiré. Le dictateur qui prend le pouvoir va nous faire regretter
l’ancien, à nous qui ne sommes pas encore passés en mode machine.
Sources :
Nicolas Bonnal
– Internet nouvelle voie initiatique (Les belles Lettres, 1997 – éditions
Avatar, 2017)
Nicolas Bonnal
– Lettre ouverte à la vieille race blanche (Michel de Maule, 2010, France-courtoise.info
pour téléchargement)
Nicolas Bonnal
– Ridley Scott et le cinéma rétrofuturiste (éditions Dualpha, 2014)
Guy Debord – La
Société du Spectacle
Source : https://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/07/07/ce-capitalisme-ecran-totalitaire-nie-ce-qui-reste-de-sexe-race-nation-espace-histoire-bon-sens-ou-jugement-etc-il-nen-a-plus-besoin-car-il-na-plus-besoin-des-hommes-declin-imperial-e/
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NOTES de H. Genséric
[1] à propos de la
guerre de colonisation de l’Algérie,:
Tocqueville longuement cité dans
l’ouvrage de Le Cour Grandmaison ( Tocqueville,
Alexis (de), Travail sur l’Algérie, cité in Coloniser – Exterminer
), dont on ne
célèbre, habituellement, que son œuvre La Démocratie en Amérique. Mais,
dont on tait tout le travail de parlementaire "colonial" qu’il
accomplissait à l’époque. Aussi glacial et méthodique qu’un parlementaire
"néocon" ou qu’un membre du Likoud :
« … J’ai
souvent entendu en France des hommes que je respecte, mais que je n’approuve
pas, trouver mauvais qu’on brûlât les maisons, qu’on vidât les silos et enfin
qu’on s’emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont-là,
selon moi des nécessités fâcheuses, mais auxquelles tout peuple qui voudra
faire la guerre aux Arabes sera obligé de se soumettre… » .
[4] Lorsqu’un gouvernement arrive à démasquer un bon hacker informaticien, qui
a dévalisé des banques ou cassé les codes d’accès secrets d’une agence
gouvernementale, il ne le met pas en prison. Il l’embauche en lui offrant un
excellent salaire. De cette manière, les meilleurs hackers sont concentrés chez
ceux qui sont censés lutter contre les intrusions illégales. Il en est de même
des terroristes islamistes , qu’ils soient modérément modérés ou pas.
Hannibal GENSÉRIC
HANNIBAL SUR LES CAUSES ANODINES DE LA GUERRE D algerie en 1830 ON parle de deux marchands de grain de Livourne et du consul français corrompu. CONSUL DEVAL ET DEY HUSSEIN... LES DEUX MARCHANDS...CQFD. HISTOIRE DE SECONDE PAR MONNIER JARDIN COLL. NATHAN 1960
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