L’enquête sur l’attentat terroriste du Crocus City Hall progresse et se rapproche de plus en plus de la preuve, au-delà de tout doute raisonnable, que l’événement a été entièrement organisé par les États-Unis et que Victoria Nuland, du Département d’État américain, en a été l’inspiratrice.
Rappelons, si vous le voulez bien, que la Maison Blanche a été la première à savoir qui était (soi-disant) derrière l’attaque : c’était (soi-disant) ISIS-K. Le K est l’abréviation de Khorasan, une région historique comprenant un vaste territoire situé aujourd’hui au nord-est de l’Iran, au sud du Turkménistan et au nord de l’Afghanistan. En ce qui concerne ISIS, il s’agit d’une appellation erronée inventée dans le but de détourner l’attention. ISIS a été organisé avec l’aide des États-Unis sur les territoires de l’Irak et de la Syrie et a été déployé dans le cadre d’une tentative ratée de renversement du gouvernement syrien. L’opération se déroulait bien, mais la Russie est intervenue et a pratiquement éliminé ISIS du patrimoine génétique. Quelques restes d’ISIS ont ensuite été transplantés dans le nord de l’Afghanistan – toujours avec l’aide des États-Unis – dans l’espoir de les utiliser pour semer la zizanie en Russie en déstabilisant les États d’Asie centrale. Mais les États-Unis ont ensuite abandonné leur mission de culture de pavot produisant de l’héroïne en Afghanistan parce que le fentanyl fabriqué au Mexique (à l’aide de précurseurs chinois) était beaucoup moins cher et que les cartels de la drogue mexicains payaient grassement les fonctionnaires américains pour qu’ils gardent la frontière sud ouverte pour leurs mules.
Qu’est-il donc arrivé à ISIS-K ? Il n’y a aucune raison de penser qu’il se trouvait en Iran ou dans le sud du Turkménistan et les représentants des Talibans ont déclaré qu’il n’y avait aucune trace d’ISIS-K en Afghanistan non plus – ils sont partis avec les Américains. Où sont-ils allés ? En Ukraine, apparemment ! C’est pourquoi l’idée de la Maison Blanche d’accuser ISIS-K de l’attentat du Crocus afin de détourner la responsabilité du régime de Kiev, reprise par les fonctionnaires et les médias de l’UE, est particulièrement stupide : lorsque l’on pointe du doigt, il est très important de s’assurer que l’on ne se désigne pas soi-même. C’est à noter : ISIS-K est donc devenu ISIS-U, et ses dirigeants se sont réfugiés à Kiev. L’un d’entre eux aurait même participé à une attaque transfrontalière ratée dans la région russe de Belgorod.
Par Dmitry Orlov – Le 1er avril 24 – Source Club Orlov
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En le Blob nous croyons
Il faut se demander qui, de “Joe Biden” ou de Vlad Poutine, semble avoir le plus envie d’une troisième guerre mondiale ? Puisque “Joe Biden” n’est qu’une invention de la politique américaine, il faut d’abord se demander : une invention de quoi ? Réponse : Une invention de notre grand conglomérat des services de renseignements, dirigé, bien sûr, par la Central Intelligence Agency. En d’autres termes, le blob [1] est aujourd’hui notre gouvernement ; il n’y a pas d’autre gouvernement que le blob. Nous sommes le blob uni d’Amérique ! La devise “In Blob We Trust“ devrait être imprimée sur notre monnaie.
Dans ces conditions, la politique du blob est la règle. Et comme la tromperie est l’une des principales fonctions du blob, nous, simples citoyens pleurnichards, devons nous attendre à être trompés à tout bout de champ et sur tout. Ainsi, lorsque le New York Times, l’organe d’information du blob, présente une histoire complète du gang connu sous le nom d’ISIS-K le lundi matin après le massacre de la salle de concert Crocus à Moscou, on peut soupçonner qu’il y a tromperie.
Est-ce aussi simple que cela ? Pas si l’on considère la théorie de Scott Ritter selon laquelle la première incarnation d’ISIS était une création de la CIA, avec pour mission d’évincer le président syrien Bachar el-Assad, considéré par le blob comme un très mauvais bougre, en grande partie pour avoir obtenu l’aide de la Russie afin de mettre un terme à la guerre civile en Syrie. Et si vous parvenez à comprendre en quoi consistait la guerre civile en Syrie, à part une opération du blob américain pour prendre le contrôle de la Syrie et de son pétrole, vous pourriez remporter un prix MacArthur Genius. Mais vous pourriez aussi vous demander si le “United Blob of America” a engagé ISIS-K pour massacrer 137 civils russes samedi soir. Et aussi : l’a-t-il fait directement ou indirectement, par le biais d’un soutien extérieur ?
L’une des faiblesses du blob est qu’il ne peut pas résister à l’impulsion de télégraphier ses plans avant un acte ignoble. “Joe Biden” et Victoria Nuland, chef de guerre du département d’État, ont tous deux signalé verbalement l’opération visant à faire exploser les gazoducs Nord Stream bien avant le passage à l’acte. Avant de “prendre sa retraite” (ou d’être licenciée) ce mois-ci, Mme Nuland a prévenu la Russie qu’elle devait s’attendre à de “mauvaises surprises” dans les jours à venir. A-t-elle été licenciée pour avoir ouvert sa grande gueule ? Aujourd’hui, une photo a fait surface de l’un des criminels de Crocus capturés, Shamsidin Fariduni, posant dans la salle de concert de Crocus avec la date du 7 mars. Un coup monté ? Un faux profond / deep fake ?
Quoi que vous pensiez des Russes, ce ne sont pas des lapins crétins. Vous pouvez être sûrs qu’ils assemblent soigneusement les pièces du puzzle, ayant déjà pris soin de prendre les suspects vivants. Soit dit en passant, ils se trouvaient tous dans la même voiture et se dirigeaient vers la frontière ukrainienne lorsqu’ils ont été appréhendés par la police russe. Cela est considéré comme un “indice” quant à l’identité de leurs commanditaires. Mais alors, qui est l’homme de main en Ukraine (musique de réflexion) ?
L’United Blob a présenté ses sincères condoléances au président Poutine dimanche. Nous sommes vraiment désolés. … boo-hoo. . . . La direction de la CIA était inondée de larmes de crocodile, j’en suis sûr. La Russie était déjà occupée à répondre à la tentative d’incursion de l’Ukraine à Belgorod la semaine précédente en éteignant les lumières à Kharkov. Pendant ce temps, les troupes polonaises, françaises et allemandes de l’armée régulière se sont déplacées directement par voie ferroviaire et aérienne à l’intérieur de l’Ukraine jusqu’à Cherkassy, au sud de Kiev. Les déficients mentaux qui dirigent la Pologne, la France et l’Allemagne semblent impatients que l’OTAN saute à pieds joints dans une action terrestre en Ukraine, c’est-à-dire qu’elle entre directement en guerre contre la Russie. Il est difficile d’imaginer un acte dont l’issue pourrait être pire pour l’OTAN, pour l’Europe et, par extension, pour la société occidentale. Malgré toutes leurs déclarations, les armées de l’Euroland ne pourraient pas être moins préparées à affronter la Russie sur le champ de bataille de l’Ukraine, et ne demandent donc qu’à se faire botter le cul de manière épique. Ils ont déjà sacrifié leurs économies industrielles aux ordres du United Blob, alors pourquoi ne pas faire poinçonner le billet de l’Europe pour un voyage express vers le XIe siècle ?
Par James Howard Kunstler – Le 25 mars 2024 – Source Clusterfuck Nation
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NOTES de H. Genséric
[1] Dans un portrait de Ben Rhodes publié dans le New York Times Magazine en 2016 , le principal collaborateur du président de l'époque, Barack Obama, a qualifié avec dérision l'establishment de la politique étrangère américaine de « blob ».
Ce terme désigne une substance informe et visqueuse pour qualifier le microcosme qui rassemble, à Washington, les membres des cercles de réflexion qui peuplent les administrations selon leur couleur. Ce terme désigne aussi « un clochard allongé sur un banc » (Bum Lying On Bench).
Avec ce terme, depuis lors omniprésent à Washington, DC, il cherchait à fustiger à la fois les démocrates et les républicains qui suivaient généralement le même modèle internationaliste depuis 1945, dont beaucoup soutenaient les nombreuses guerres et les accords commerciaux qui nuisaient à la classe moyenne.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les démocrates et les républicains ont adopté des approches largement similaires en matière de politique étrangère américaine. Les présidents des deux partis ont utilisé la puissance américaine pour garantir et maintenir ce qu’on appelle « l’ordre international libéral », qui désigne essentiellement un ensemble de règles et de valeurs économiques et politiques qui permettent aux États-Unis de mener le monde à la baguette.
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Hannibal Genséric
L'Amérique chef d'orchestre des guerres dans le monde, avec ses musiciens d'Europe.
RépondreSupprimerPar ce que c'est mon projet : dit il avec rage.
SupprimerLe peuple US n'y peux rien tout comme les Français et 99% des terriens.
RépondreSupprimerFace aux idéologies sioniste,suprémaciste et raciste.
Ce sont les ennemis de la liberté.
Il faut connaître son ennemi avant de partir en guerre.
Le vent de la libération se lève,
Les esprits s'ouvre.
Bientôt la pluie et la tempête.
Ensuite le soleil rayonnera sur les hommes de bonne volonté.