Dans de précédents articles (Islamisme et esclavage sexuel : le comble de l'horreur,
Le "nikah djihadiste"
ou la prostitution halal, Barbarie islamiste et viols collectifs, Syrie : viol et nettoyage ethnique, Le djihad sexuel – Jusqu'à
l'horreur ), nous avons vu quelques facettes de la perversion
sexuelle des islamistes. En ce moment, les hordes de l’État islamique (EI) qui
opèrent en Irak et en Syrie réduisent à l’esclavage sexuel des milliers de
femmes capturées comme « butin de guerre ».
L'agence de presse irakienne Iraqinews
est parvenue à se procurer une liste établie par cette organisation, fixant le prix de vente des femmes esclaves. Une fille ou une femme vaut beaucoup moins cher qu'une chèvre ou une brebis. Il paraît que l'esclavage des femmes et leur vente, après consommation, sont autorisés par la charia version WahhaBite !Que font nos distingués Oulémas de la Zeitouna ou d'Al-Azhar ? Que fait l'Organisation de la Conférence Islamique ? Si tout ce beau monde ne pipe mot, c'est qu'ils sont tous complices, ou alors qu'ils donnent raison aux Wahhabites de Daech, ou alors que la religion musulmane est tombée bien bas.
"Chaque civilisation a les ordures qu'elle mérite." Georges Duhamel (1884-1966)
Selon leur âge, les femmes peuvent être achetées pour un prix variant de 35 à 138 euros.
Selon les prix fixés par l'organisation (plus c'est jeune, plus c'est cher (pédophilie islamiste oblige) :
Selon les prix fixés par l'organisation (plus c'est jeune, plus c'est cher (pédophilie islamiste oblige) :
- une fillette âgée de 1 à 9 ans
coûterait 138 euros,
- une fille âgée de 10 à 20 ans 104 euros,
- une femme entre
20 et 30 ans 69 euros,
- une femme entre 30 et 40 ans 52 euros,
- une
femme âgée de 40 à 50 ans 35 euros.
Le document précise par ailleurs qu'il est interdit d'acheter plus de trois femmes, sauf pour les sunnites islamistes étrangers (non Irakiens) comme les Turcs, les Syriens ou les Arabes du Golfe. Tout aussi troublant, l’État Islamique ajoute au tableau des prix une analyse de marché: «Le marché des femmes et des butins de guerre a connu une très nette baisse qui pourrait affecter défavorablement les revenus du groupe État Islamique ainsi que le financement des moudjahidines».
Le document précise par ailleurs qu'il est interdit d'acheter plus de trois femmes, sauf pour les sunnites islamistes étrangers (non Irakiens) comme les Turcs, les Syriens ou les Arabes du Golfe. Tout aussi troublant, l’État Islamique ajoute au tableau des prix une analyse de marché: «Le marché des femmes et des butins de guerre a connu une très nette baisse qui pourrait affecter défavorablement les revenus du groupe État Islamique ainsi que le financement des moudjahidines».
Le document tel que publié sur le site Iraqinews.com
L'organisation État Islamique, dont plusieurs marchés aux esclaves ont été reportés à Mossoul en Irak ou Racca en Syrie,
a déjà justifié le kidnapping de femmes et leur esclavage, en se
référant à la théologie islamique. «Chacun doit se rappeler que mettre
en esclavage les familles d'infidèles et marier leur femme est un aspect
fermement établi de la charia, ou loi islamique», déclarait
l'organisation dans une publication en ligne, citée par CNN.
Le document, daté du 16 octobre 2014, a
été publié quelques jours après une vidéo, montrant plusieurs
combattants de l'Etat Islamique discuter, hilares, de l'achat de femmes
yézidies. «Aujourd’hui c’est le jour de distribution, c’est la
volonté de Dieu», lance l'un tandis que la personne qui filme fait le
tour de la salle demandant qui veut d'une femme yézidie et si les
intéressés seront «capables de la gérer». Les hommes amusés détaillent
leur façon de choisir: qualité de la dentition, couleur des yeux...
VOIR ici : «Jour de marché des femmes esclaves» (attention, images de propagande)
D'où viennent ces esclaves ?
Ces milliers de femmes sont, en majorité , des yézidies
ont été réduites en esclavage et violées par les djihadistes de l’Etat
islamique, avant d'être vendues au marché des esclaves. D'autres sont des chrétiennes. Toutes sont irakiennes ou syriennes. Témoignages.
«Des combattants de
Daech prenaient d’assaut tous les villages yézidis de la région du
Sinjar au nord-est de l’Irak. Des femmes m’appelaient dans une panique
totale. Et ce qu’elles disaient était effroyable.»
«Quatre mille femmes yézidies servent
actuellement d’esclaves sexuelles aux hommes de Daech! 4000,
entendez-vous? Violées, vendues comme du bétail. En Irak, en Syrie,
peut-être ailleurs. C’est un crime contre l’humanité. Et le monde ne
fait rien. Imaginez l’indignation et la mobilisation internationales si
4000 femmes occidentales étaient ainsi livrées à la folie des
djihadistes.»
«Ils achètent les femmes par lots»
C’est dans une sorte de
bergerie, isolée dans une campagne aride près du village de Shariya, que
l’on rencontre ainsi à la tombée de la nuit Yasmine (les noms des
jeunes victimes ont tous été changés), la toute première des femmes à
s’être échappée des griffes de Daech.
«Le 3 août au matin, en
apprenant que Daech arrivait dans notre village du Sinjar, nous avons
tenté de fuir à pied, avec d’autres familles, vers la montagne. Nous
étions sept: mon petit garçon, mon mari, ses parents, son frère et sa
sœur. Daech nous a rattrapés et, en hurlant et tirant des coups de feu, a
séparé les hommes et les femmes. Mon mari a tout de suite disparu.»
Les
femmes doivent monter dans un bus qui fait une première étape dans un
village proche, puis les dépose pendant quatre heures dans une école de
Bahadj où est opéré un tri entre les jeunes et les vieilles, avant de
les débarquer à Mossoul dans une salle des fêtes immense appelée Galaxy,
grouillante de plus d’un millier de femmes et de petits enfants. «Tout
de suite, des hommes de Daech sont venus faire leur choix.» Il y en
avait de tous les âges et de différents pays, Irakiens, Syriens,
Saoudiens, Turcs, Égyptiens, tous avec une barbe fournie, la chemise
longue de type pakistanais et une arme. «Ils achetaient les femmes par
lots, d’abord pour eux, mais avec l’intention de les revendre. Je voyais
les dollars s’échanger. On nous criait de nous laver, de nous faire
belles. Moi, je ne me lavais pas et faisais tout pour être repoussante.»
Au bout d’une dizaine de jours, Yasmine a été achetée avec un petit
groupe de filles qu’on a enfermées dans une maison tout juste évacuée
par une famille en fuite. «A nouveau des hommes sont venus nous prendre (violer),
nuit et jour, souvent violents, et les filles ont été dispersées. Quand
l’un a voulu m’acheter, le chef de la maison a dit: «Je me la garde!»
C’est ce soir-là que mon fils m’a sauvé la vie.»
«La mort est plus douce»
Sara vient du village de Kotcho, attaqué par Daech le 15 août, et tristement
connu pour le massacre de tous les hommes (près de 700) interpellés ce
matin-là. Mais la jeune femme de 22 ans, qui vient de retrouver près de
Dohuk le seul de ses huit frères absent ce jour-là, ne semble pas avoir
encore été mise au courant. Immédiatement séparées des hommes et
dépouillées de leur argent et de leurs bijoux, les femmes ont subi un
premier tri entre mariées et non mariées. Sara s’est ainsi retrouvée
dans un bus roulant vers Mossoul avec ses deux sœurs et ses nièces de 11
et 12 ans, puis enfermée avec plus de 200 femmes dans un immeuble de
trois étages avant d’être expédiée le surlendemain à Rakka, en Syrie.
«Douze heures de route pour débarquer dans la grande salle d’un bâtiment
officiel de Daech où attendaient plein d’hommes armés. «Qui veut en
acheter?», a crié quelqu’un. Vous n’imaginez pas le choc qu’a provoqué
cette phrase. Nous nous regardions, effarées, espérant avoir mal
compris. Cela semblait irréel. Les hommes nous dévisageaient avec des
regards sauvages. Nous n’étions plus qu’une marchandise.» Il y eut comme
un sursaut de révolte, des femmes ont crié, protesté, exigé de
retrouver leurs familles. Elles ont été violemment frappées avec les
crosses de kalachnikovs.
Plusieurs jours ont passé. Les
filles dormaient sur la moquette et les coussins de la salle, résistant à
leur manière par une sorte de grève de la toilette. Les portes étaient
ouvertes de 9 heures à 23 heures, des hommes de Daech venant à tout
moment observer et sélectionner des femmes. Les nièces de Sara sont
parties les premières (pédophilie islamiste oblige). Puis l’une de ses jeunes sœurs. Un déchirement.
«Elles s’accrochaient à moi en hurlant. Il a fallu plusieurs hommes de
Daech pour les arracher avec des coups. La mort est forcément plus douce
que ce que j’ai ressenti ce jour-là.» Le quinzième jour, ce fut son
tour. Un djihadiste australien l’a emportée contre quelques billets. «Il
s’était converti pendant un séjour de quatre ans dans une prison
australienne et avait rejoint la Syrie onze mois plus tôt, bientôt
rejoint par sa femme.» Dans la voiture, Sara l’a supplié d’acheter aussi
sa sœur. «L’émir interdit qu’on achète deux sœurs», répondit-il, avant
de faire demi-tour pour retourner la prendre. Finalement humain? «Ne
dites jamais ça! Les Daech sont des bêtes sauvages!» L’Australien avait
déjà acheté d’autres yézidies qu’il gardait dans sa maison, violait et
tabassait régulièrement. Il a bien sûr essayé de forcer les deux sœurs à
des rapports sexuels. Sara affirme avoir réussi à le convaincre d’en
faire plutôt des esclaves domestiques, confinées au ménage et à la
cuisine. Mais elle raconte aussi avoir été conduite chez une femme
médecin après un épisode particulièrement violent…
Sara dit y avoir vu des
Saoudiens, des Iraniens, des Libyens, des Tchétchènes, des Pakistanais,
des Chinois, des Italiens, des Anglais.
Avec l'aide européenne, DAECH fabrique des bonnes musulmanes |
Les récits des jeunes filles
sont parfois compliqués à suivre tant les déplacements qu’elles
racontent paraissent erratiques. La plupart disent avoir été contraintes de faire
semblant d’accepter l’islam et d’en avoir mimé les prières au moins cinq
fois par jour. Il a même parfois été question de mariage avec des
djihadistes. Voire de cérémonie collective devant un imam. «Parodie pour
permettre des relations sexuelles immédiates, affirment les rescapées.
En aucun cas un gage de sécurité.»
Surtout que les terroristes islamistes, qu'ils soient de Daech ou d'ailleurs, carburent au Captagon, une drogue hallucinogène les rendant pratiquement insensibles à toutes les horreurs qu'ils commettent au nom d'Allah et de son Prophète, comme le proclame leur torchon noir.
Avec l'élimination d'Ennahdha du pouvoir, les Tunisiennes l'ont échappé belle, pour le moment, car les cellules takfiristes de Daech et d'Ennahdha sont planquées en Tunisie et en Libye et n'attendent que le "top départ" pour intervenir.
Sentiment de revanche
"Mon père était si heureux, lorsque je lui ai dit que je rejoignais cette unité. Toutes les familles acceptent que nous nous joignons aux Filles du Soleil. Nous sommes heureuses de combattre aux côtés des Peshmergas!", a déclaré une jeune recrue Jane Fares (17 ans) qui a été forcée de fuir les montages de Sinjar pour ne pas tomber dans les griffes de Daesh.
Mieux que personne, ces combattantes, animées par un sentiment de revanche sans pareil, savent qu'elles risquent d'être assassinées ou traitées comme des esclaves sexuelles par les djihadistes.
"72 vierges au paradis" [1]
"Ils tuent, mais pourquoi faire ça à des femmes, pourquoi arracher les mères à leurs enfants? Ils n'ont aucune sorte d'humanité", rapporte Hadia Hassan, une autre combattante, dans le Daily Mail.
Il se dit que les djihadistes de l'État Islamique sont terrifiés à l'idée d'être tués par une femme. Ils craignent de ne pas recevoir la récompense des "72 vierges au paradis".
Avec l'élimination d'Ennahdha du pouvoir, les Tunisiennes l'ont échappé belle, pour le moment, car les cellules takfiristes de Daech et d'Ennahdha sont planquées en Tunisie et en Libye et n'attendent que le "top départ" pour intervenir.
"Ils nous violent, on les tue:" une brigade féminine pour lutter contre DAECH
Ce bataillon de 123 combattantes a été formé par Xate Shingali, une chanteuse yazidie: "Sun Girls" ("Les Filles du Soleil").
Massoud Barzani, le président kurde, a donné son feu vert pour la
composition de cette brigade féminine. Elle a été créée par Xate
Shingali (30 ans) et elle compte aujourd'hui plus de 123 combattantes
exclusivement féminines âgées entre 17 et 30 ans. Son nom: "Sun Girls"
("Les Filles du Soleil").Sentiment de revanche
"Mon père était si heureux, lorsque je lui ai dit que je rejoignais cette unité. Toutes les familles acceptent que nous nous joignons aux Filles du Soleil. Nous sommes heureuses de combattre aux côtés des Peshmergas!", a déclaré une jeune recrue Jane Fares (17 ans) qui a été forcée de fuir les montages de Sinjar pour ne pas tomber dans les griffes de Daesh.
Mieux que personne, ces combattantes, animées par un sentiment de revanche sans pareil, savent qu'elles risquent d'être assassinées ou traitées comme des esclaves sexuelles par les djihadistes.
"72 vierges au paradis" [1]
"Ils tuent, mais pourquoi faire ça à des femmes, pourquoi arracher les mères à leurs enfants? Ils n'ont aucune sorte d'humanité", rapporte Hadia Hassan, une autre combattante, dans le Daily Mail.
Il se dit que les djihadistes de l'État Islamique sont terrifiés à l'idée d'être tués par une femme. Ils craignent de ne pas recevoir la récompense des "72 vierges au paradis".
Hannibal GENSERIC