Mokhtar Belmokhtar alias « le borgne » est un djihadiste algérien né vers 1972 à Ghardaïa, Algérie. L'armée tchadienne, aisée par l’armée
française, a déclaré l'avoir tué le 2 mars 2013, mais sa mort n'est pas confirmée et sa tête a été mise à prix
en juin 2013 par les États-Unis. Trafiquant de cigarettes et convoyeur de
drogue, il a été surnommé « Mr. Marlboro » par les services algériens. Il s'engage en Afghanistan durant sa jeunesse, puis il rentre en
Algérie en 1991, où il devient membre terroriste du GIA, devenu AQMI (Al-Qaïda
au Maghreb Islamique). En 2012, il crée son propre mouvement djihadiste, "Les Signataires par le sang",
avec lequel il mène la prise
d'otages d'In Amenas,
en Algérie, début 2013.
Début du message de Mokhtar
Terroristes, Djihadistes, Salafistes,
combattants de la Cause, Salam Aleïkom !
Chers frères djihadistes de Tunisie, d’Algérie et d’ailleurs,
La Houri dans l'imaginaire islamiste |
Vous l’aurez compris, nos parrains, les Croisés Francs, alliés
aux wahhabites d’Arabie et du Qatar, nous ont encore trahi. Après nous avoir
surarmé en Libye et en Syrie, ils sont venus nous combattre au Mali. Ils
veulent nous éliminer. Ils m'ont fait passer de vie à trépas. Je vous parle
d'outre-tombe.
Militantes d'Ennahdha lors de leur fête de la femme : Elles n'ont pas l'air heureuses, mais elles sont...... |
Les vraies houris du Paradis |
Aujourd’hui, je sais que j’ai été l’idiot utile de l’Occident
croisé et du Sionisme agressif. Durant toute ma sainte vie de terroriste, de narco-djihadiste,
de violeur de la veuve et de l'orphelin, j’ai été l’idiot utile de ceux qui
nous combattent maintenant, les croisés Françaouis, en leur donnant, par
mes exactions, le prétexte idéal pour nous attaquer.
J’ai été con, je vous le consens, un peu comme chaque
djihadiste.
Chers frérots, je voudrais tout d’abord vous souhaiter bonne
chance pour vos combats présents et futurs, afin que vous puissiez un jour me
rejoindre ici, dans l'antichambre du paradis. En effet, l'ascenseur qui devait
me hisser au septième ciel, à cause d'une maintenance déplorable, est tombé en
panne et m'a largué au sixième ciel, celui des "musulmans
douteux". On y rencontre des tas de wahhabites et de salafistes. C'est, en
quelque sorte, l'antichambre du paradis. Mais ce n'est pas le paradis. Nous
devrions résider ici mille ans environ, le temps que notre dossier soit examiné
par l'assemblée de la choura, dont le président sera, après sa mort prochaine,
Rached Ghannouchi, un Tunisien qui nous adore, nous ses fils préférés. En
attendant, nous avons tout ce qu'il faut ici : de la nourriture céleste, des
houris en veux-tu en voilà, et du vin à gogo. Mon seul regret réside dans le
fait que je n’ai pas ici de carton de Marlboro à refourguer, ou de cocaïne
colombienne à dealer ou à convoyer à destination des Européens qui croupissent
dans l'enfer d'à côté
Chers frérots djihadistes du monde terrestre, nahdhaouis
tunisiens, fissistes et aqmistes algériens, talibans afghans et pakistanais,
Sachez que ce sont nos amis/ennemis Croisés Francs qui ont
mis fin à mon parcours terrestre, jalonné de succès et de trafics prétendument
illicites. Est-il illicite de violer une femme non nikabée ? Est-il illicite
d'épouser, pour une heure, un jour, ou une semaine une fillette de sept ans
moyennant une bonne dot à son papa ? Est-il illicite de fourguer de la drogue
aux infidèles et aux mauvais musulmans afin de financer nos activités ? Est-il
illicite de prélever une zakat 10% sur chaque livraison de drogue ? Vous
voyez bien que nous sommes les victimes des journalistes athées et des
intellectuels francophones.
Mon voisin de chambrée, ici, au sixième ciel, est le Mollah
Omar. Le Mollah Omar, c'est ce saint homme, qui nous rappelle nos saints maghrébins Abassi Madani, Ali Belhadj et Rached Ghannouchi, qu'Allah les
garde pour notre futur califat américano-sioniste! C'est cet Omar qui a imposé
la charia et l'opium en Afghanistan. Savez-vous qu'il a fait de
l'Afghanistan le premier exportateur mondial d'opium ? Ne voyez-vous pas là un
signe du ciel ? D'ailleurs, malgré tous ses crimes, il est bien à l'antichambre
du paradis. Cela vous montre qu'il n'est pas si méchant. Borgne,
narco-djihadiste en chef, violeur (à l'occasion seulement) et assassin, il me
ressemble en tous points, sauf pour les cigarettes Marlboro.
Des fatwas
ont été émises par de doctes savants islamistes : elles autorisent des
pratiques cannibales et nécrophiles, héritées, paraît-il, de leurs glorieux
ancêtres, les bédouins du désert arabique.
Pour ma
part, je vous déconseille vivement d'écouter cet Omar-ci, car, par la barbe du
Prophète, il ne faut pas lâcher la proie pour l'ombre : les sinistres
niqabées maghrébines ne sont que des crottes de bique, comparées aux houris
terrestres qu'on voit un peu partout chez les infidèles.
Comment vit-on ici ?
Ici, à l'antichambre du paradis, c'est presque le paradis. Comme
promis par cheikh Ghannouchi et son maître Al-Qaradawi, en tant que mort-vivant
djihadiste, je partage mon temps éternel entre les houris et le vin.
D'abord, les houris
On nous a promis de jeunes vierges, On a trouvé ces vieilles sorcières |
En lieu et place de houris éternellement belles et vierges
promises par ces cheikhs, on nous a fourgué des vieilles conasses passablement
moches. C'étaient des prostituées du quartier bien connu "Abdallah
Guesh", le Pigalle ou le Soho de Tunis Médina. Les islamistes les ont
mises à la retraite, car ils ne tolèrent que la prostitution clandestine et la
prostitution halal.
De plus, les putes "musulmanes" doivent porter le
niqab ou le hijab, afin que l'on ne puisse pas les distinguer des autres femmes
(ceci contredit la loi du Saint Calife Omar qui a interdit le voile aux putes,
voir ci-dessous) .
Cependant, pour l'islamiste
d'aujourd'hui, toutes les femmes sont des putes en puissance. La preuve
? Vous pouvez les violer autant que nécessaire, vous n'irez jamais en prison.
Au contraire, si une violée ose porter plainte, elle sera illico presto
embastillée pour conduite immorale. Au Mali, lorsque je demandais à une
prostituée quelle est sa profession, elle me répondait "boutique mon cul". C'est charmant, je trouve. En vieillissant, les
putes musulmanes perdent les clients mais retrouvent la foi et le niqab,
comme les vieux mafiosi catholiques du cinéma américain. Redevenues
semi-musulmanes après leur vie dissolue de pute, elles n'ont pas eu droit au
paradis, ces vieilles salopes. elles sont donc casées ici.
Les belles houris européennes, celles qu'on voyait sur les
plages d'Hammamet (Tunisie) ou Charm-Esheikh (Egypte), et qui ressemblent le
plus aux houris promises par les prédicateurs wahhabites, on n'en voit guère
ici. Il paraît qu'elles sont en enfer, qui se trouve juste à côté. Je n'ai pas
osé demander mon transfert en enfer, de peur de me faire lyncher par le
mollah Omar ou par la Ligue de Protection de la Révolution, une milice
islamiste-nazie extrêmement brutale. Avec mes houris à la gomme, j'ai
l'impression, encore une² couillonné quelque part par les prédicateurs poilus
d'Al-Jazira et d'Ezzitouna TV.
Heureusement qu'avec le vin qu'on boit à longueur de journée, on
se sent pousser des ailes comme des anges (on les voit voler partout ici, comme
les mouches autour des crottes de chamelle), et on arrive à honorer sa douzaine
de houris décaties par jour.
Meherzia, la houri la plus demandée , mangeant son "chocotom" Le chocotom est le gâteau préféré de l'islamiste tunisien |
Ensuite, le vin.
Enfin, "El Hamdou Lillah", (Dieu merci, pour
les non initiés) je peux vous confirmer qu'au moins une promesse des cheikhs
ci-dessus a été tenue : nous disposons d'un fleuve intarissable de vin rouge,
un vrai nectar, un VDQS (Vin De Qualité Supérieure) que même les croisés françaouis
ne possèdent pas chez eux (j'exagère un peu).
Je découvre ainsi la triple mission du vin, telle qu’elle avait
été définie, justement, par un Françaoui, appelé Paul Claudel. Ce
chrétien bon teint, et qui nous ressemble beaucoup par son côté
"grenouille de bénitier", a écrit :
"le vin a une triple mission, il est
le véhicule d'une triple communion. La communion tout d'abord avec la terre
maternelle… de qui il reçoit à la fois âme et corps. En second lieu la
communion avec nous-mêmes. C'est le vin tout doucement qui échauffe, qui
dilate, qui épanouit les éléments de notre personnalité… qui nous ouvre sur
l'avenir les perspectives les plus encourageantes. Le vin est le symbole et le
moyen de la communion sociale ; la table entre tous les convives établit le
même niveau, et la coupe qui y circule nous pénètre, envers nos voisins,
d'indulgence, de compréhension et de sympathie".
Je vous le dis comme je le pense, n'eût été nos
oulémas obtus, j'aurais suivi les conseils ci-dessus dans ma vie terrestre.
C'est le seul regret que j'ai : ne pas avoir bu à satiété du vin rouge.
Même de la piquette ou du "gros rouge qui tâche". Il faut dire
cependant, qu'au Sahara, le vin rouge, c'est macache ! ni Sidi Brahim, ni
Mâgon, rien vous dis-je, que de l'eau sale et saumâtre puisée au fond de trous
immondes.
Ce vin paradisiaque me rappelle des poèmes d'autres Omar,
autrement plus engageants que le mollah Omar ci-dessus, et
injustement excommuniés par des islamistes ignares (pléonasme).
1- Omar Khayyâm
Omar Khayyam |
Un génie persan, comme le monde arabo-musulman n’en a plus
produit : grand mathématicien, astronome, poète et philosophe. Il a laissé de
nombreux poèmes appelés « Rubaïyat » (ce qui signifie « Quatrains »), qui sont
affichées un peu partout ici, tout au long des rives du "fleuve de
vin", en guise de "mouallaqat", ces poèmes que les
anciens Arabes d'avant l'islam, affichaient le jour du "Souk aux
chamelles" qui avait lieu une fois l'an à La Mecque. Le meilleur poète était alors
gratifié d'une "chamelle méhari", l'équivalent d'une "Ferrari
Testa Rossa" du désert. Des esprits chagrins me feraient
remarquer qu'à l'époque, les Arabes ne savaient ni lire ni écrire, puisque
l'écriture arabe n'existait pas encore. Laissons déblatérer ces envieux jaloux,
la caravane passe.....Et revenons à nos Omars.
Donc, Omar Khayyâm était né en 1048 à Nichapur en Perse (actuel
Iran) et était mort en 1131. Grand hédoniste dans l’âme, il critiquait la
religion de son époque (déjà) et louait la liberté individuelle (quel fou, cet
Omar!) ainsi que l’instant présent. Ses Quatrains furent interdits par certains
états Islamiques qui accusaient en Omar Khayyâm un chantre de la débauche. S'il
avait vécu de nos jours à Tunis ou au Caire, à Téhéran ou à Khartoum, il aurait
été prestement pendu par la peau des fesses ou enterré vivant jusqu'aux épaules
pour que les barbus en robe de curé et les niqabées habillées en sœurs
carmélites puissent le lapider à coup de galets halal.
Il nous a laissé de nombreux poèmes d'éloge du vin, dont voici
quelques extraits traduits:
Ton âme passera, te
quittant sans adieu,
Derrière le rideau des
grands secrets de Dieu.
Sois heureux,
réjouis-toi… D´où tu viens, tu l´ignores,
Bois du vin… Tu t´en
vas tu ne sais en quel lieu.
La sagesse m´a dit,
minuit allant venir :
Le sommeil n´a jamais
vu le bonheur fleurir.
Pourquoi t´abandonner
à la mort à son frère ?
Bois du vin ! N´as tu
pas l´infini pour dormir ?
Bois car tu dormiras
sous terre des années,
Sans camarades, sans
amis, sans hyménées.
Prends garde ! Ne
révèle à nul ce grand secret :
Pas ne refleuriront
les tulipes fanées.
Bois du vin, c’est la
force, oui, bois à ton envie,
Le seul trésor resté
de jeunesse ravie,
Saison des fleurs, des
ris, des joyeux compagnons !
Sois heureux un
instant, cet instant c’est ta vie.
2- L’autre Omar est un poète égyptien du 13eme siècle, Omar Ibn al-Faridh, que les Égyptiens
qualifient de " Sidi Omar". Cet Omar est peut-être le plus
grand poète mystique d'Égypte, où il est fêté comme un saint. Il a écrit des
vers chantant le vin dans un recueil appelé la Khamriyya. Il est inutile
de préciser qu'avec une telle œuvre, les exégèses de Omar Ibn al-Fâridh n'ont
pas manqué. Elles ont été de l'admiration la plus fervente à l'excommunication,
selon les personnes et les époques. De son vivant, le poète n'avait pas eu à se
défendre. De nos jours, il aurait été haché menu et on aurait fabriqué
avec sa chair des merguez pour les terroristes cannibales opérant en
Syrie.
Voici un petit extrait de ce poème :
Nous avons bu à la
mémoire du Bien Aimé un vin qui nous a enivrés avant la création de la vigne
Notre verre était sa
pleine lune, lui, il est un soleil ; un croissant le fait circuler
Que d'étoiles
resplendissent au fond du verre quand on s'en abreuve
Sans son parfum, je
n'aurais pas trouvé le chemin de ses tavernes
Sans son éclat,
l'imagination ne le pourrait concevoir.
3- Les "Saints" Omar
- Omar A-Haddouchi, leader idéologique du Mouvement djihadiste au Maroc. Il a publié une fatwa disant que tous les musulmans doivent quitter la France pour l'Afrique du Nord. Que cet Omar-ci soit frontiste, du Front National de la smala Lepen, cela ne m’étonnerait point. D’ailleurs le lepénisme, c’est l’islamisme des Francs, moins l’Islam. Nous autres, les islamistes, avons beaucoup d’atomes crochus avec les lepénistes, et d’ailleurs, on se complète : leur discours augmente le nombre d’islamistes, et le comportement et le nombre des islamistes chez eux dopent leur électorat. On joue Win/Win, comme disent les Américains, gagnant/gagnant.
- Le Calife Omar Ibn Al Khattab, c'est ce calife qui avait imposé le port du voile à toutes les femmes musulmanes "libres" et en avait interdit le port aux esclaves. Il faisait fouetter les femmes esclaves qui osaient arborer le voile. Certaines mauvaises langues prétendent que cette tradition du voile vient des Assyriens et non du Coran. Ces mauvais esprits n'ont rien compris à l'islam wahhabite : pour mater la femme, tous les moyens sont bons, y compris les traditions archaïques. Ne dit-on pas : "Bas ta femme tous les jours, si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait".
· Salam à vous, grandissimes
rois d’Arabie et du Qatar, gardiens des lieux saints et des harems, du
wahhabisme et du djihadisme conquérants, du pétrole et du gaz bénis, de
Manchester City et du PSG chéris!
· Qu’Allah, en sa Grande
Miséricorde et en son Infinie Bonté, vous protège afin que vous puissiez nous
aider à éradiquer toute trace de démocratie impie, éliminer tout état de
droit non conforme à la charia, museler la justice humaine et imposer la
justice divine, remplacer partout, sur terre et dans le ciel, l'Homo Sapiens
par l’Homo Islamicus, et que vous puissiez vous enrichir
encore et encore sur le dos du peuple stupide et ingrat.
Fin du message de Mokhtar.
Ce message de Mokhtar, inspiré de l’original diffusé sur
Internet par Allain
Jules, m’a rappelé un article intitulé « Des
Houris et des Hommes » dans lequel l’auteur, Dr Al
'Ajamî, écrit : " Pendant que
d’aucuns, ivres de pouvoirs, « troussent des soubrettes » ici-bas,
d’autres rêvent de déflorer à la chaine de jeunes vierges en l’Au-delà !
Le Paradis devient ainsi un immense lupanar pour priapiques (***), une infinie orgie céleste entièrement
dédiée au plaisir des sens ! Ceux qui attentaient la contemplation de la
« Face de Dieu » sont priés de changer de lieu ! Toutes jeunes,
toutes vierges, les Houris sont condamnées à subir les assauts virils des
bienheureux satyres et, pire encore – l’imagination clinique de nos exégètes
est ici sanglante – à se voir nanties d’un hymen éternellement régénéré".
Voulant affiner ma connaissance quasi nulle quant à cet aspect
orgiaque du Paradis, je me suis adressé aux sites islamistes qui pullulent sur
Internet. Avec quelque stupeur, je constate qu’ils confirment, à quelques
détails près, les propos ci-dessus.
Voici, par exemple, ce qu’a écrit le savant théologien Al Suyuti
(1445-1505) : « chaque fois que
nous couchons avec une houri, elle retrouve sa virginité. Par ailleurs, le
pénis des élus ne mollit jamais. L’érection est éternelle. La sensation que
l’on ressent chaque fois que l’on fait l’amour est incroyablement délicieuse et
totalement irréelle. Si vous pouviez en faire l’expérience dans ce bas monde,
vous vous évanouiriez. Chaque élu sera marié à soixante-dix houris, en plus des
femmes qu’il a épousées sur Terre, et toutes auront un vagin appétissant. ».
Ce savant égyptien est connu pour son œuvre prolifique. Ses livres se
répandirent très vite hors d’Égypte jusqu’en Inde. Sa sainteté et la valeur
scientifique de ses écrits est alors reconnue par tous. Ce n’est donc pas le
premier venu. Quel Nirvana, mes frères ! Quant à nos femmes, macache
bono : pas de houris mâles à l’érection éternelle, ni d’étalons à
la Rocco Siffredi.
Adieu les Houris, Bonjour les Raisins blancs
Maintenant,
tout le monde connaît les houris, ces vierges du paradis qui alimentent tant de
fantasmes, et qui, semble-t-il, encouragent des jeunes chômeurs boutonneux à
aller servir de chair à canons dans différents conflits, dans l’espoir de
retrouver, dès leur trépas, aussi rapide que certain, ces mythiques créatures.
Mais,
patatras ! Voilà que l’existence de ces houris est remise en cause par de
nouvelles interprétations des textes du Coran.
1-
Reconnaissons
d’abord que tous les textes coraniques ne sont pas clairs, à commencer
par le mot « houri » lui-même. Il vient de hùryin, communément compris comme
signifiant « blanches "quant aux" yeux». Or, de beaux yeux ne
sauraient être blanc, sauf pour certains aveugles. Les commentateurs expliquent
que le blanc des globes fait ressortir le noir des iris. Un peu tiré par les
cheveux.
2-
Quant
à la cohérence du texte, il est dit que les croyants entreront au paradis avec
leurs épouses terrestres (Sourates et versets : XXXVI, 56; XLIII, 70).
Je vois mal ces épouses, même niqabées, « tenir la bougie » pour les ébats
de leur mari avec les dizaines de houris au Paradis, sauf si elles sont maso.
3- Rappelons ensuite que le Coran
est un texte qui a été écrit initialement avec des consonnes dépourvues de
signes diacritiques. C’est comme si on écrivait du français sans
voyelles : mng pourrait se lire : manger, ménager,
aménager, manager, etc. C’est pour cela que l’on dit, à propos de l’arabe
non voyellé (livres, journaux) : pour lire un texte en arabe, il faut
d’abord le comprendre, alors qu’en français, on lit pour comprendre un texte.
Seul le contexte du mot dans la phrase
permet de deviner l’interprétation la plus probable. Donc, en arabe, afin
d’éviter les fausses interprétations, on a recours aux signes diacritiques, ou
voyelles. Le rajout des voyelles est donc en en soi une première opération
interprétative.
4- Ensuite, le réflexe le plus
naturel pour interpréter le difficile langage du Coran consiste à plonger dans l’un des commentaires classiques de
l’exégèse musulmane qui, pour la plupart, datent de plus de mille ans (ce que
font tous les sites Internet traitant de l’explication du Coran). Le lecteur
ira alors pêcher l’interprétation qui lui semble la meilleure pour l’usage
qu’il veut en faire. Cette confiance aveugle en la connaissance linguistique
d’exégètes venus plusieurs siècles après le Prophète s’avère problématique. La
difficulté vient du fait que les commentateurs présentent généralement plusieurs
interprétations d’un seul passage, parfois contradictoires. Elle vient aussi de
leur ignorance du syro-araméen, la langue dominante au Moyen Orient à l’époque
du Prophète, et qui était utilisée partout, y compris chez les Arabes de La
Mecque et dans le Coran. L’ignorance linguistique des exégètes les a amenés à produire
quelques fois des explications peu convaincantes, comme celle d’Al Suyuti ci-dessus.
La thèse soutenue
en 2000 par Christoph Luxenberg, publiée en allemand en 2004 et en anglais en
2007, est assurément une révolution dans le domaine des études coraniques :
elle consiste en une méthode de lecture du texte sacré fondée sur une
connaissance de la langue arabe aux côtés de la langue syro-araméenne. Il
applique alors sa méthode pour lire et décoder le Coran. Les résultats sont
spectaculaires et les sourates obscures deviennent limpides. Voici un
exemple.
Coran
(44 : 56) :
وزوجناهم بحور عين يدعون فيها بكل فاكهة آمنين لا يذوقون فيها الموت إلا الموتة الأولى
« Nous
les aurons mariés à des Houris aux grands yeux. » (Trad. Blachère)
Le mot
« houri » est donné par la Tradition comme étant l’équivalent de
« très belles femmes vierges aux grands yeux ». Le mot houri est
d’origine syro-araméen et signifie dans cette langue « blanc »,
« pur ».
D’autre part, comme
les premiers Coran étaient dépourvus de signes diacritiques, la Tradition s’est
trompée dans voyellisation de ce passage.
·
Il fallait
lire « rawadjnahoum »au lieu de « zawadjnahoum » روجناهم زوجناهم, le point
sur le « Ra » ayant été faussement ajouté.
·
De plus, en arabo-araméen,
le « bi » signifie « parmi » ou « sous »
·
Les signes
diacritiques du mot ‘ayn sont aussi mal ajoutés : il fallait lireà la place de عين. Le texte signifiant alors des raisins d’un blanc
éclatant. عنب
La traduction que
propose Luxenberg est alors : Nous les installerons
confortablement sous des (raisins) blancs, (clairs)
comme le cristal.
Tous les autres
passages du Coran sur les houris sont révisés de la même manière. Sous le traitement philologique de Luxenberg, les
prétendues houris s'évanouissent.
Les
Djihadistes, ces les kamikazes islamistes se sacrifient pour une simple grappe
des raisins blancs. Une misère.
Ne plus lire le Coran en français : vous pourriez prendre les vessies pour des lanternes |
Notes
(*) Le septième ciel » est
une expression utilisée par les chrétiens pour faire référence à une joie
profonde ou à une grande félicité. En islam, le septième ciel est le lieu
où le prophète Mohammed fit la rencontre du prophète Abraham.
(**) Importé d’Orient chiite par les islamistes sunnites, le "mariage temporaire" ou "mariage
de plaisir" consiste à contracter un "mariage" pour une durée déterminée convenue entre les époux (en fait entre
le prétendu fiancé et le père de la fille). Il peut durer une heure, un jour,
une semaine, et plus si « affinités financières ». L’époux verse une
« dot » au père de l’épousée, qui joue donc le rôle de mac.
Généralement l’époux est un vieux et riche lubrique, à la recherche de chair
fraîche. La dulcinée est, le plus souvent, une fille vierge de condition modeste.
Plus la fille est jeune, plus la dot est élevée. Ce « mariage » est
libellé halal par les islamistes wahhabites. Les autorités islamistes de
Tunis et, naguère celles du Caire, encourageaient ce genre de « tourisme
sexuel » pratiqué par fortunés du gaz et du pétrole. Elles y voient un
tourisme « plus conforme à nos us et coutumes » que le tourisme
occidental, taxé de d’immoral et de dépravé, car les femmes se baignent en bikini,
voire en monokini. Ces autorités islamo-wahhabites semblent oublier que ce type
de "mariage", ou prostitution halal, n’a jamais existé auparavant ni au Maghreb ni
en Égypte.
(***) Le Priapisme est une affection médicale
potentiellement douloureuse, dans laquelle le pénis ou le clitoris restent en
érection permanente et ne reviennent pas à l'état flacide, malgré l'absence de
stimulation physique et psychologique, pendant quatre heures. (Wikipédia)
Hannibal Genséric
Il n'y pas que les islamistes qui sont pornos !
KENYA, Monbassa – Il se peut que Jésus a fait des miracles. Mais ce dernier n’avait pas besoin de ce genre d’artifices pour bénir ou guérir ses croyants. La scène diabolique se déroule au Kenya dans la ville de Monbassa. Un pasteur-porno en manque sans doute de sensation a eu une « vision » dans laquelle Dieu lui demandait.
KENYA, Monbassa – Il se peut que Jésus a fait des miracles. Mais ce dernier n’avait pas besoin de ce genre d’artifices pour bénir ou guérir ses croyants. La scène diabolique se déroule au Kenya dans la ville de Monbassa. Un pasteur-porno en manque sans doute de sensation a eu une « vision » dans laquelle Dieu lui demandait.
C’est simplement scandaleux. Jésus a
marché sur l’eau et le pasteur choisit le bord de l’eau pour exercer son
baise-fesses démoniaque. Vraiment, il est grand temps pour que Jésus
revienne, non ?