Où résident-ils ?
En plein désert, c'est là au nord-est du Mali, près de
la frontière algérienne, dans un paysage chaotique où se mêlent dunes de sable
et massifs rocailleux, un no man's land, que se cachent les djihadistes opérant
au Sahel et au Maghreb.
Ce massif montagneux, granitique et volcanique abriterait, selon des témoignages et des sources de sécurité maliennes, les principaux responsables des groupes islamistes, dont Iyad Ag Ghaly, le chef d'Ansar Dine et Abou Zeid, l'un des émirs d'Aqmi. C'est dans cette région que les terroristes du GIA (groupe islamique armé) algérien ont reflué au début des années 2000 après la guerre civile en Algérie, qu'ils se sont regroupé au sein du GSPC (groupe salafiste pour la prédication et le combat) et qu'ils ont ensuite prêté allégeance à Al-Qaïda, devenant Aqmi.
Ce massif montagneux, granitique et volcanique abriterait, selon des témoignages et des sources de sécurité maliennes, les principaux responsables des groupes islamistes, dont Iyad Ag Ghaly, le chef d'Ansar Dine et Abou Zeid, l'un des émirs d'Aqmi. C'est dans cette région que les terroristes du GIA (groupe islamique armé) algérien ont reflué au début des années 2000 après la guerre civile en Algérie, qu'ils se sont regroupé au sein du GSPC (groupe salafiste pour la prédication et le combat) et qu'ils ont ensuite prêté allégeance à Al-Qaïda, devenant Aqmi.
Des islamistes fondus dans le décor
Pendant une décennie, alors que presque tous les
regards étaient tournés vers l'Afghanistan, les hommes d'Aqmi ont constitué un
véritable arsenal de guerre grâce au trafic de drogues et d'otages d'abord,
puis à la faveur de la guerre en Libye qui a laissé derrière elle de nombreuses
armes incontrôlées et qui ont alimenté le marché noir. Ils ont caché des armes
légères (kalachnikovs, mitraillettes, roquettes, batteries, grenades,
explosifs…), mais aussi du matériel moderne et performant comme des jumelles à
vision nocturne.
Il semblerait même qu'ils ont creusé des tunnels. De nombreuses grottes cachées par des buissons
d'épineux parsèment le massif et permettent facilement de survivre caché.
Certains d'entre eux ont fait le coup de feu en Afghanistan, puis dans les
maquis kabyles. Très difficile d'accès, c'est un lieu idéal pour cacher des
otages.
Profession : narcodjihadiste ou narcoterroriste
Novembre 2009. Une image avait alors frappé les
esprits : celle d'un Boeing 727, retrouvé calciné au nord de Gao (Mali).
L'avion, qui venait vraisemblablement du Venezuela, près de la Colombie, était
chargé de plusieurs tonnes de cocaïne. Les médias découvraient ce qu'ils ont
surnommé "Air Cocaïne" et, découvraient aussi l'ampleur du trafic de
drogue dans la région. L'Afrique de l'Ouest est devenue depuis de
nombreuses années une plaque tournante du trafic de drogue, les cartels
d'Amérique du Sud délaissaient la route nord qui passait directement par
l'Europe pour des chemins beaucoup plus sûrs. La crise malienne a,
ces derniers mois, attiré l'attention sur les liens qui existent entre
les trafiquants de drogue et les mouvements islamistes du Sahel. Appâtés par le
gain, les mouvances telles qu'Aqmi, Ansar Dine ou le Mujao ont vite compris
l'intérêt financier d'une telle collaboration. Devant les millions de Dollars
de gain facile, la charia, l’islam et Allah sont vite oubliés : l'usage du mot "narcoterroriste" a vite
remplacé le mot "djihadiste".
De « Air cocaïne » aux djihadistes
La fin des années 90 et le début des années 2000 vont
consacrer le Sahel comme la nouvelle plaque tournante du trafic international
de cocaïne, du fait d'une reconfiguration des routes de la drogue qui a fait
que la "Highway-10" (la route passant par l'Afrique et le 10ème
parallèle) est beaucoup plus sûre que les liens maritimes liant l'Amérique du
Sud à l'Europe. Cette route a élargi le marché, faisant que des populations
africaines, notamment dans les grands centres urbains, sont également devenues
consommatrices de cocaïne. Pendant des années, les bateaux qui arrivent
d'Amérique latine ont accosté tout le long du golfe de Guinée en particulier en
Guinée Bissau, au Cap Vert et au Sénégal. Les marchandises sont ensuite
acheminées par voie terrestre vers le Togo à travers deux itinéraires le
premier passant par le Mali, le Burkina Faso et le Bénin, tandis que le
deuxième transite par le Mali, le Burkina Faso et le Ghana. C'est généralement
du Togo, que partent ensuite des avions qui inondent l'Europe en drogue. D'autres chemins passent, par voie terrestre, vers les pays du Maghreb, comme indiqué ci-dessous.
Carte du trafic de drogue. Informations fournies par le bureau des Nations Unis sur la criminalité et le trafic de drogue (UNODC) |
La plus-value de cette marchandise suscite l'attention
de tous les acteurs. En Colombie, la cocaïne vaut entre 2.000 et 3.000 dollars
le kilo, sur les côtes africaines elle atteint 10.000 dollars; à la frontière
sud du Sahel, au Maroc, en Tunisie ou en Algérie, c'est 20.000 dollars. Quand
elle arrive en Europe, avant d'être coupée, elle vaut 45.000 dollars le kilo.
Ce sont des produits à grosse valeur ajoutée, qui ne pèsent pas bien lourd, qui
ne nécessitent pas d'énormes convois de camions. On trouve facilement des gens
qu'on peut acheter.
Bel Mokhtar, contrebandier, islamiste et agent double
Mokhtar |
El-Aouar ("le borgne"), 41 ans, plus connu,
en Algérie, comme un contrebandier mangeant à tous les râteliers que comme un
salafiste djihadiste pur et dur, aurait monté sa propre phalange (katiba)
dans le Sahara, "les signataires par le sang". Bel Mokhtar écume le désert depuis 23 ans. Il est
aussi connu sous le surnom de "Mister Marlboro", tant il est réputé
avoir le monopole de la fameuse cigarette dans tout le Sahara. A 17 ans, en
1989, sous prétexte de faire le petit pèlerinage (omra), il s’envole pour
l’Arabie Saoudite, puis gagne l’Afghanistan où il reçoit une formation
militaire pendant un an. Il met son stage de guérilléro au service de divers
trafics. Il forme une milice puissamment armée. Il aurait été aussi un agent de renseignement de certtains services secrets.
Du business saupoudré d'islamisme
Selon un salafiste mauritanien ayant travaillé avec le
Borgne, ce dernier aurait essayé de convaincre l’islamopathe Abid Hammadou, dit
Abou Zeïd, le preneur d’otages occidentaux qui contrôle la katiba du Nord-Mali,
d’arrêter les kidnappings qui nuisent au business de la drogue. Et de mettre sa phalange au
service des narcos. Abou Zeïd aurait alors accepté de
travailler avec les Colombiens, tout en continuant la traite des hommes, pour
donner une couleur "islamique" à sa délinquance.
"Mister
Marloboro", est donc l'un de ces illustres trafiquants. Connu des services
spécialisés et des médias, il s'est rappelé au monde en revendiquant la prise
d'otage d'In Amenas en Algérie, en janvier dernier. Depuis l'époque où il
évoluait dans les structures de trafic de cigarettes, il a entretenu des liens
implicites avec les milieux du crime organisé, à l'image de sa relation étroite
avec l'un des ténors du trafic de drogue au Sahel, Omar Ould Ahmed. Les groupes
djihadistes nouvellement créés ont connu l'adhésion de plusieurs
narcotrafiquants qui ont vu dans cette alliance avec les groupes terroristes un
moyen de protection.
Selon les spécialistes, les combattants
djihadistes ne participent pas toujours au trafic. Par contre, ils se réservent
l’exclusivité de la sécurisation de trafic. Ils sont en charge : de
protéger les convois des trafiquants, de sécuriser les pistes d'atterrissages, de l'approvisionnement
en carburant. En contre partie, ils prélèvent une "dîme", un
pourcentage, pour le droit de passage de la drogue. Le marché local (en Afrique noire) de
consommation de drogues n'est pas assez porteur aujourd'hui pour qu'ils
deviennent eux-mêmes des trafiquants, des vendeurs, des dealers. Néanmoins,
il a été constaté la présence effective de plusieurs trafiquants notoires au
sein des katibas terroristes, qui essaient par cette démarche de « se
couvrir » en donnant un cachet djihadiste à leurs activités criminelles.
On peut comparer la situation à celle de l'Afghanistan
qui produit entre 80 et 95% de l'opium mondial : les Talibans, ces
« étudiants » en islam, des wahhabistes, des salafistes, et autres
sectes islamiste, sont les premiers trafiquants mondiaux d’opium. Ils en sont
aussi des grands consommateurs, afin de se donner du courage avant chaque
attentat suicide, ou tout simplement pour pouvoir « tenir », comme ce
grand gourou des Nahdhaouis tunisiens, ce vieux débris cacochyme. Les méthodes
inaugurées il y a mille ans par Hassan Essabah, celle des Assassins
(hashashines, ceux qui se « chootent » au hashish avant chaque
attentat) sont toujours d’actualité.
Les
chiffres sont implacables. En 2001, lorsque la coalition internationale menée
par les Etats-Unis a chassé les talibans du pouvoir, la production d’opium
avait chuté de plus de 3 200 tonnes l’année précédente à un niveau
historique estimé à 185 tonnes. Or en 2011, cette production était d’environ 5 800 tonnes,
selon l’Office Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
L’une
des raisons principales de cet échec est que, même si des programmes de lutte
contre l’opium et d’éradication des cultures de pavot ont été mis en place, il
y a une contradiction fondamentale. Pour renverser les talibans, la coalition
internationale a dû faire alliance avec des chefs de guerre, dont beaucoup
étaient impliqués dans le trafic d’opium.
La "zakat" sur la drogue !!
Selon les estimations de l’ONUDC, les talibans toucheraient environ 10% des revenus de la culture du pavot à opium, les paysans 20%, et une partie importante des 70% qui restent irait dans les poches des chefs de guerre ou de personnalités qui gravitent autour du pouvoir.
Lorsqu'ils avaient pris le contrôle du
pays, les Talibans avaient imposé une taxe de 10% sur la production d'opium, taxe
assimilée à la zakat, l'aumône considérée comme un des cinq piliers de l'islam.
Le trafic se déroule donc grâce à des
complicités au plus haut niveau, que l'on retrouve aussi bien au Sahel, en
Afghanistan qu’au Maghreb. Il est facile, dans ces pays peu démocratiques, de
soudoyer des hauts responsables (surtout s'ils sont islamistes), qui permettront
aux narcotrafiquants de faire passer les convois étiquetés halal, car on
leur dira que la drogue est destinée aux infidèles.
Le trafic est devenu, depuis 2011, d'autant plus que : (1) bon nombre de ces pays sont sous la férule islamiste (Afghanistan, Pakistan, Iran, Egypte, Libye, Tunisie, Maroc, etc.) et (2) de nombreux responsables politiques ferment les yeux, et, en échange, les narcotrafiquants islamistes financent les campagnes électorales et d'autres "commodités" de leurs "frères".
Le trafic est devenu, depuis 2011, d'autant plus que : (1) bon nombre de ces pays sont sous la férule islamiste (Afghanistan, Pakistan, Iran, Egypte, Libye, Tunisie, Maroc, etc.) et (2) de nombreux responsables politiques ferment les yeux, et, en échange, les narcotrafiquants islamistes financent les campagnes électorales et d'autres "commodités" de leurs "frères".
Syrie: 20.000 mercenaires financés par l'argent de la drogue afghane (FSKN)
Jusqu'à 20.000 mercenaires opérant en Syrie sont financés avec l'argent provenant du trafic de drogue afghane, a déclaré le directeur du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN) Viktor Ivanov. "Les groupements criminels transnationaux sont en mesure de financer avec l'argent de l'héroïne l'afflux d'un grand nombre de criminels et de mercenaires de différents pays vers n'importe quel point du monde. Entre 15.000 et 20.000 mercenaires [financés par ces moyens] sont déployés en Syrie, où ils déstabilisent le pays", a déclaré le responsable russe lors d'une rencontre avec une délégation de l'Université militaire pakistanaise chargée du développement de la coopération bilatérale dans le domaine de la lutte antidrogue.
La prise d’otages
L'histoire
de la véritable industrie des prises d'otages au Sahel est riche
d'enseignements. Depuis des années, le versement de rançons de plus en plus
élevées est devenu la règle. D'un million d'euros l'otage, on est passé à 15
millions pour la libération de deux Espagnols et d'une Italienne par le Mujao
en juillet 2012. Algérie comprise avec 10 millions versés récemment pour
trois de ses diplomates, tout le monde paie pour ses otages, sans jamais le
concéder officiellement.
Abou Zeid a notamment toujours été considéré comme
l'instigateur des enlèvements d'étrangers et détiendrait lui-même quatre
Français kidnappés sur le site d'Areva à Arlit en septembre 2010.
Abou Zeïd |
Militant
du Front islamique du salut (FIS), il rejoint les combattants du GIA algérien
(Groupe islamique armé), avant d'intégrer le GSPC et de se réfugier dans
le désert, comme de nombreux terroristes algériens pourchassés par les
autorités algériennes. Il prête allégeance à la nébuleuse d'Al-Qaïda et
ambitionne de faire du Sahara un califat islamique allant de la frontière
tchadienne au Mali en passant par le Niger. Ancien contrebandier, il s'est
lancé dans le business des otages dès 2003, devenant ainsi de plus en plus
influent. Il se forge notamment sa réputation avec l'enlèvement de 32 touristes
européens en 2003. Petit homme à la silhouette fluette, barbichette qui lui
donne des allures de vieux sage, l'émir s'est toujours fait discret. L'otage
Pierre Camatte qui l'a rencontré, décrit un homme "placide et
calculateur", "l'œil perçant". Réputé intransigeant, il ne
supporterait pas qu'on lui tienne tête. Il aurait lui-même exécuté le touriste
anglais Edwin Dyer en juin 2009 après l'échec des négociations avec le
Royaume-Uni. Il prend lui-même part à l'enlèvement de Michel Germaneau, qui
meurt en 2010, malade et victime de mauvais traitements.
L'homme
commandait le groupe de combattants Tareq Ibn Ziyad qui regroupe quelques 200
hommes dans le Nord-Mali. Ils sont très bien formés et bien entraînés mais le
groupe ne constitue pas la plus grande force militaire et politique. Abou Zeid se disputait le leadership avec
Mokhar Bel Mokhtar. Selon des sources militaires tchadiennes, Mokhtar serait mort, avec 40 autres islamistes, dans le nord du Mali,
le 28 février 2013. Des tests ADN en cours doivent permettre d'attester, ou
non, de ce décès.
Selon des informations
médiatiques, les groupes armés dans la campagne d'Alep pillent les
dépouilles et les organes humains des victimes. Sous couvert de secours,
ces bandes les transportent en Turquie, où ils sont vendus à un prix
stable : Le cadavre vaut 10 mille Livre syrienne , le blessé 100 mille.
Un habitant du quartier Boustan al-Qaser, contrôlé par le front al-Nosra, a souligné au quotidien libanais Assafir que l'un de ses camarades blessés lors d'une explosion a été hospitalisé en Turquie. De retour en Syrie, il a découvert que l'un de ses reins a été volé.
«Lorsqu'une déflagration survient, un groupe se dirige immédiatement sur les lieux sous le prétexte de secourir les blessés et récupérer les cadavres», révèle-t-il.
Dans ce cadre, des médias syriens ont fait état de l'implication dans le trafic d'organes, des docteurs entrés clandestinement dans le pays via les frontières turques sous le prétexte de soigner les blessés. Parallèlement, le journal turc «Yurt» rapporte que les rebelles syriens kidnappent et tuent les Syriens. Puis, ils coupent leurs organes et les vendent à des coûts élevés à des personnes concernées dans le trafic d'organes.
Le trafic d’organes
Un habitant du quartier Boustan al-Qaser, contrôlé par le front al-Nosra, a souligné au quotidien libanais Assafir que l'un de ses camarades blessés lors d'une explosion a été hospitalisé en Turquie. De retour en Syrie, il a découvert que l'un de ses reins a été volé.
«Lorsqu'une déflagration survient, un groupe se dirige immédiatement sur les lieux sous le prétexte de secourir les blessés et récupérer les cadavres», révèle-t-il.
Dans ce cadre, des médias syriens ont fait état de l'implication dans le trafic d'organes, des docteurs entrés clandestinement dans le pays via les frontières turques sous le prétexte de soigner les blessés. Parallèlement, le journal turc «Yurt» rapporte que les rebelles syriens kidnappent et tuent les Syriens. Puis, ils coupent leurs organes et les vendent à des coûts élevés à des personnes concernées dans le trafic d'organes.
Pour conclure, remarquons que les dirigeants nahdhaouis tunisiens auraient, eux aussi, pratiqué la prise d'otage contre rançon. L'ex premier ministre libyen, Mahmoudi Baghdadi, venu demander asile à la Tunisie, a été tout de suite emprisonné, pour être ensuite "revendu" aux islamistes libyens contre une rançon de cent millions de Dollars, tombés dans les caisses de qui-vous-savez, afin de financer le parti et ses milices. Les méthodes des truands islamistes sont les mêmes partout : au Sahel, en Syrie, en Irak, en Afghanistan, en Algérie, en Tunisie et ailleurs.
Hannibal Genséric
Arrêté en possession de drogue et d’alcool Le fils de Ali Benhadj sera jugé à la cour d’Alger
Samedi 7 septembre
Le tribunal pénal près la cour d’Alger a programmé une affaire de
drogue assez particulière pour qu’elle soit traitée incessamment.
La particularité de cette affaire est due au fait que l’accusé
principal n’est autre que le fils de l’ex-numéro deux du FIS dissous, à
savoir Ali Benhadj. Des sources judiciaires proches de ce dossier ont
indiqué que le fils de l’ex-leader islamiste n’était pas seul dans cette
affaire car il a été arrêté en compagnie de l’un de ses amis, à savoir
B. Abdellah. Il y a lieu de signaler que cette affaire avait été déjà
traitée par le tribunal correctionnel d’Hussein Dey avant que ce même
tribunal ne statue dans cette affaire en condamnant les deux accusé à
une peine d’une année de prison ferme et une amende forfaitaire d’une
valeur de 50.000 dinars. Il a été indiqué que les chefs d’inculpation
retenus à l’encontre des deux accusés dans cette affaire sont :
possession de drogue et agression physique contre des agents de police en
faction, possession d’arme blanche prohibée sans aucune raison légale
valable.
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