Après le voyage récent en Israël , le Président des États-Unis, Barack Obama, a appelé à la «paix ». Lors de ce dixième anniversaire de l'invasion américaine de l'Irak, Washington intensifie son intervention sanglante au Proche-Orient.
Après avoir menacé le président syrien Bashar al-Assad et son principal allié,
l'Iran riche en pétrole, dans un discours prononcé à Jérusalem, Obama intensifie la guerre américaine par procuration contre la Syrie.
Immédiatement après la visite d’Obama, le Secrétaire d'État US, John Kerry a
séjourné en Iraq et a ordonné de bloquer les livraisons présumées
d'armes iraniennes qui passeraient par l'Irak vers la Syrie.
Une enquête récente du New York Times confirme ce que nous savons
depuis longtemps : l’existence d’un réseau
international, organisé par la CIA, à travers lequel un flux croissant d’armes
arrive aux « rebelles » en Syrie.
Depuis des centres opérationnels appropriés, des agents de la CIA pourvoient à
l’achat d’armes avec des financements (des milliards de dollars) avec
une contribution de l’Arabie saoudite, du Qatar et d'autres monarchies du Golfe ;
ils organisent ensuite le transport des armes en Turquie et en Jordanie à travers
un pont aérien, puis les font enfin parvenir, à travers la frontière, aux
groupes terroristes en Syrie, déjà entraînés dans les camps installés à cet
effet en territoire turc et jordanien.
Depuis que l’opération a commencé en janvier 2012, au moins 3.500 tonnes
d’armes, selon une estimation par défaut, ont ainsi été transportées par pont
aérien. Les premiers vols ont été effectués, par des avions militaires de
transport C-130, du Qatar en Turquie. Depuis avril 2012 ont été utilisés de
gigantesques avions cargos C-17, fournis par le Qatar, qui ont fait la navette
entre la base aérienne de Al Oudeid et la base turque de Esenboga.
Détail non négligeable : la base aérienne qatari de Al Oudeid abrite le quartier
général avancé du Commandement central US, avec un personnel de plus de dix mille militaires, et fonctionne comme hub pour toutes les opérations au
Moyen-Orient. Dans ses dépôts sont stockés des armes de tous types, y compris des armes non américaines, plus adaptées aux opérations « secrètes ».
En même temps, des avions cargos jordaniens ont commencé à faire la navette
avec Zagreb (Croatie), en transportant vers Amman des armes d’arsenaux croates achetées avec
les financements saoudiens. Pour cette opération ils ont utilisé de
gigantesques avions Iliouchine de la Jordanian International Air Cargo. Depuis
le mois de février 2013, aux vols des avions cargos qatari et jordaniens se
sont ajoutés des saoudiens, effectués par des C-130 qui atterrissent sur la
base turque d’Esenboga.
Que font les Djihadistes arabes ?
Avec
le conflit de Syrie, on l’aura compris, les musulmans ne s’aiment pas
vraiment les uns les autres, et l’Occident et Israël profitent de cet état de fait pour mieux les
manipuler. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad le disait encore
récemment, parlant de cette division ridicule entre sunnites et chiites. Tant que le
discours se fera dans la haine des autres musulmans qu’on accuse d’apostat, le
monde musulman sera manipulé ad vitam aeternam. Or, il y a des endroits
pour faire le djihad, mais les islamistes sont payés pour ne pas les voir.
Pourquoi ces clowns ne vont pas aider les
Rohingyas de Birmanie ? Des musulmans qui sont martyrisés, spoliés de
tout, humiliés, persécutés et assassinés en toute impunité par les
Birmans bouddhistes. Un million d’entre eux ont quitté leur pays, leurs
familles, leurs terres de Birmanie. Sur le terrain, plus de 800.000
restent sur place et vivent dans l’horreur la plus absolue, sans que
personne, surtout cette soi-disant Oumma musulmane ne lève le
petit doigt. Ni la Qatar, ni l'Arabie Saoudite, ni la Tunisie, ni aucun pays arabe.
Mais, bien sûr, ces pseudo-djihadistes se livrent à une guerre
abjecte contre le peuple syrien, l'un des premiers peuples musulmans, et l’un des rares qui
protégeait véritablement les Palestiniens, avant que le Qatar, Israël, et l'Occident
n’arrivent pour créer la zizanie, en utilisant les harkis islamistes, qui se proclament djihadistes.
Israël, le Front al-Nosra et al-Qaïda s’unissent pour détruire la Syrie
Nous savions qu’Israël apportait son aide aux mercenaires en Syrie, notamment via le plateau du Golan. Amos Gilad, directeur du bureau politico-sécuritaire du ministère israélien n’a-t-il pas déclaré que al-Qaïda est de loin meilleure pour Israël que le président Bachar al-Assad et l'axe de la Résistance Iran-Syrie-Hezbollah !Abou-Hafs |
Il s’en est pris aux Etats-Unis et aux Occidentaux qui ont inscrit le Front al-Nosra d’al-Qaïda sur leur liste des organisations terroristes et ne sont pas intervenus en Syrie, notamment en envoyant des armes à l’Armée syrienne libre ! Il a déclaré : « Nous voulons un Etat islamique qui gouverne avec la loi de Dieu parce que la Communauté internationale est en train de regarder les crimes commis par l’armée de Bachar. Pourquoi n’arment-ils pas l’Armée syrienne libre si les Occidentaux veulent vraiment une démocratie dans notre pays »…
Les déclarations du dirigeant du Front al-Nosra d’al-Qaïda interviennent alors que le sud de la ville d'Alep, seconde ville du pays, est passé sous le contrôle total de l'armée syrienne régulière, rendant possible le pilonnage des positions d'al-Nosra. L’un des chefs de milice a confié au site arabe Arabi-press, site d’informations arabe, basé à Paris : « La situation est catastrophique, … les divisions internes… ce sont des événements particulièrement tragiques qui se déroulent et on n’y peut rien. Des localités entières tombent entre les mains des soldats syriens ».
Les services secrets occidentaux ont créé Al-Qaïda pour attaquer les ennemis d’Israël: Kevin Barrett
"Toute l’histoire de la soi-disant guerre contre le terrorisme n’est pas ce qu’on nous a dit. Ce n’est pas aussi étrange que cela puisse paraître le fait que les USA aurait bombardé la Syrie pour Al-Qaïda ", a déclaré le Dr Kevin Barrett à Press TV.
Il a fait ces commentaires après que le
sénateur Rand Paul ait critiqué le président Barack Obama pour demander
aux Américains d’être "alliés à Al-Qaïda", douze ans après les attentats
du 11/9.
"Douze ans après que nous ayons été
attaqués par al-Qaïda, 12 ans après que 3000 Américains ont été tués par
al-Qaïda, le président Obama nous demande maintenant d’être des alliés
d’Al-Qaïda," a déclaré Paul mardi, se référant à un plan d’attaque
militaire de Washington en Syrie, où des groupes affiliés à al-Qaïda se
battent contre le gouvernement syrien.
"Al-Qaïda est l’opération de
renseignement étranger principale, établie par les services secrets
occidentaux, avec quelques objectifs: dont le premier est de créer un
très grave contrecoup aux relations publiques contre le réveil
islamique, en ayant ces gens d’Al-Qaïda qui commettent des actes
violents contre des civils partout le monde", a noté Barrett.
Barrett, qui est membre du groupe
scientifique chargé d’enquêter sur le 11/9, a ajouté qu’une autre raison
de la création d’Al-Qaïda est le fait de protéger les intérêts
israéliens.
"Et une autre raison peut-être plus
importante pour la mise en place d’al-Qaïda par les services secrets
occidentaux est de l’utiliser comme une légion arabe pour attaquer les
ennemis d’Israël et de l’Occident dans le monde entier."
Comme les responsables américains
envisagent des frappes militaires contre la Syrie sur des accusations
d’utilisation d’armes chimiques, "ils vont utiliser l’existence
d’al-Qaïda en Syrie comme une excuse pour accroître l’intervention
occidentale", a déclaré Barrett.
Mais Assad ne cèdera pas
Le président syrien Bachar al-Assad a adopté une posture extrêmement ferme en affichant sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à la victoire et en fermant quasiment la porte à toute solution négociée avec l'opposition.
Profitant de l'aubaine que lui a offerte le Front Al-Nosra, le plus médiatisé des groupes armés, en prêtant
allégeance au chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri, le président syrien s'en est
pris à l'Occident qui aide naïvement cette organisation et a estimé
que l'alliance sur le terrain avec le groupe jihadiste disqualifiait l'opposition
armée.
"L'Occident ne sait pas que ce terrorisme se
retournera contre lui", a-t-il dit. Ils "combattent Al-Qaïda au Mali
et le soutiennent en Syrie. C'est la politique de deux poids deux
mesures", a-t-il souligné en référence à l'intervention française dans le
pays africain.
Enfonçant le clou, M. Assad a souligné qu'"il n'y
a pas de terroriste modéré", rejetant toute distinction entre les rebelles
de l'Armée syrienne libre (ASL) et les groupuscules jihadistes, dont Al-Nosra.
Hannibal Genséric