Alors que
l’excitation de la Coupe du Monde en Russie fait en sorte que beaucoup d’entre
nous se concentrent sur les performances des équipes en lice et le suspense des
matchs, les nouvelles de Bruxelles sont inquiétantes. Ils se préparent à la
guerre. Avec la Russie.
Il n’y a pas d’autre façon d’interpréter ce que Jans
Stoltenberg a annoncé lors d’une conférence de presse à Washington le 6 juin,
anniversaire du débarquement du jour J dans le nord de la France par les forces
britanniques, canadiennes, françaises libres et américaines, pour tenter
d’empêcher l’Armée rouge de s’emparer complètement de l’Allemagne en 1945. Tout
comme ces alliés ont dû dégager l’armée allemande de leur chemin pour affronter
l’Armée rouge, ils ont aujourd’hui l’intention d’ouvrir la voie à la circulation
rapide des hommes et du matériel à travers l’Atlantique, des États-Unis vers
l’Europe, et à la circulation rapide et facilitée de ces forces à travers
l’Europe vers l’Est, non seulement pour affronter les Russes, mais aussi pour
les attaquer.
L’opération Barbarossa
II, le nom que j’utilise pour cette opération, même si je suis sûr qu’ils ont
leur propre nom d’opération, dont la mise en place se poursuit depuis plusieurs
années, prend de l’ampleur avec l’annonce par les ministres de la défense de
l’OTAN de la création de deux nouveaux commandements de forces interarmées de
l’OTAN, l’un à Norfolk, en Virginie, une base navale américaine, et l’autre à
Ulm, en Allemagne. Le commandement conjoint de Norfolk gérera la logistique du
mouvement des troupes et du matériel des États-Unis vers l’Europe aussi
rapidement et sans heurts que possible, tandis que le commandement d’Ulm
veillera à ce que le mouvement de ces troupes et de ce matériel se poursuive
sans obstacles à travers l’Europe jusqu’à la frontière russe.
Ils ont
également annoncé qu’en 2020, ils disposeront d’une force spéciale de
déploiement rapide de 30 bataillons motorisés, 30 escadrons aériens et 30
navires de combat qui pourront se mobiliser en 30 jours. Ils sont, a dit M.
Stoltenberg, en train de « renforcer les préparatifs » et, en ce qui
concerne la mobilité militaire à travers l’Europe, « nous
travaillons ensemble pour éliminer les obstacles – qu’ils soient juridiques,
douaniers ou infrastructurels – afin de faire en sorte que nos forces puissent
se déplacer à travers l’Europe lorsque cela est nécessaire ».
La création de
ces nouveaux centres de commandement n’est pas de nature défensive, malgré ce
qu’ils affirment. Ils sont agressifs et font partie intégrante de la complicité
entre les gouvernements de l’OTAN pour commettre le crime d’agression contre la
Russie.
Le 18 juin, les
médias occidentaux, en tant que chœur de la machine militaire de l’OTAN, ont
déclenché des craintes simultanées et dramatisantes de la présence d’armes
nucléaires russes sur une base à Kaliningrad, territoire russe et importante
base militaire sur la mer Baltique. Imaginez, la Russie ose avoir des armes
nucléaires sur son propre territoire et est de nouveau traitée comme un paria.
Essayez ensuite d’imaginer que la presse occidentale se comporte de la même
manière avec les États-Unis qui entreposent des armes nucléaires dans de
nombreuses bases sur son territoire ainsi que dans d’autres pays du monde et
vous pouvez commencer à vous demander pourquoi tout ce raffut ; surtout quand
la Corée du Nord vient d’obtenir des États-Unis la concession de la fin des
menaces constantes des exercices militaires conjoints États-Unis – Corée du Sud
pour avoir accepté de discuter du désarmement de son système de défense
nucléaire dans la perspective de garanties contre une agression américaine et
la signature d’un traité de paix. Nous avons déjà suivi cette voie et nous
espérons le meilleur, mais la trahison des États-Unis est bien connue, comme
nous l’avons vu auparavant en ce qui concerne les promesses faites à la Corée
du Nord et récemment à l’Iran.
Ainsi, lorsque
les États-Unis font signe d’un certain relâchement de la pression sur le front
nord-coréen, ils augmentent la pression ailleurs comme un joueur d’orgue
Wurlitzer de guerre, tirant des tuyaux jusqu’à leur butée, et en en poussant
d’autres vers l’intérieur pour tenter de diriger le reste du monde dans ses
filets.
Même ses « alliés »
sont traités de façon brutale, le Canada étant pris à titre
d’exemple pour le reste, qu’aucune
opposition aux souhaits américains ne sera tolérée. Tout ce que le
premier ministre canadien a fait, à la fin de la réunion du G7 à Québec, c’est
de rejeter les prétentions du président américain au sujet du libre-échange et
des tarifs douaniers et de déclarer que le Canada ne serait pas manipulé.
Choqué que quelqu’un puisse oser lui dire une telle chose, le président
américain a déclaré, en
effet, que personne ne peut lui répondre, qu’il est empereur et doit être obéi
et que si vous essayez de désobéir, vous serez écrasé. « Ça va te coûter
cher. » L’histoire du monde est jonchée de tyrans et de
tyrannies et ils finissent tous par perdre la tête dans la révolution ou la
guerre, mais entre-temps ils nous oppriment en toute impunité.
L’économie
américaine est dans un mauvais état, avec une dette nationale qui la rend
insolvable, une économie stagnante, avec 45% de la population vivant dans la
pauvreté et des millions d’autres en marge de la société, un taux de
chômage réel d’au moins 21%, une industrie primaire en déclin, sa capacité à
vendre ses biens en concurrence avec le reste du monde qui s’affaiblit et ses
dépenses militaires engloutissent la plupart du budget national en guerres
interminables et impossibles à gagner. Donc, pour essayer de faire du pays
« Great Again », les Américains ont décidé de mendier
chez leurs voisins, leurs alliés et tous les autres, en les forçant à acheter
plus de produits américains et à vendre moins de leurs produits, en utilisant
les tarifs douaniers comme arme à feu sur leur tempe.
Tous les membres
du G6, oui, se réfèrent maintenant au G6 et non au G7. Et la Chine, qui fait
face à de nouvelles attaques commerciales des États-Unis, a tracé ses limites
dans le sable et a riposté en conséquence, ce qui était impensable il y a dix
ans. Mais si la colère est évidente, les inquiétudes le sont aussi, comme en
Allemagne où la chancelière Merkel a ouvertement parlé d’amener
l’Allemagne dans une nouvelle direction, loin des États-Unis et de
l’Atlantique, vers de nouveaux alliés en dehors de la sphère d’influence des
États-Unis, mais les constructeurs automobiles allemands craignent de perdre
des ventes de voitures aux États-Unis et veulent ainsi apaiser autant que
possible les Américains dans leur accès de colère. Cette tension sur le rôle de
l’Allemagne vis-à-vis des États-Unis, ainsi que les tensions sur la crise de
l’immigration due aux guerres occidentales au Moyen-Orient et en Afrique créent
des frictions au sein du gouvernement de coalition Merkel, laquelle coalition menace
de s’effondrer. Le président français Macron est allé jusqu’à affirmer que la
guerre commerciale américaine est « non seulement criminelle, mais c’est
aussi une erreur », ajoutant que « le nationalisme
économique mène à la guerre ». Il a également laissé entendre que
les pays du G6 combinés sont un marché plus grand que les États-Unis et que
« nous ne sommes pas contre le fait d’être six, s’il le faut ».
Mais bien qu’il
y ait des tensions croissantes entre les membres de la cabale de l’OTAN pour
savoir qui va gagner le plus d’argent parmi eux et même se menacer de guerre
[NDLT : économique], ils
sont unis dans leur hostilité permanente à l’égard de la Russie.
Cet article
s’attend depuis un certain temps à ce que Kaliningrad fasse couler beaucoup
d’encre, car le vendredi 26 février 2016, le Conseil de l’Atlantique, le
principal groupe de réflexion de l’OTAN, a publié un rapport sur l’état de
préparation de l’alliance de l’OTAN pour combattre et gagner une guerre contre
la Russie. Le rapport se concentre sur les États baltes. Le rapport s’intitule
« Alliance en péril ».
Il a pour
sous-titre « Renforcer la défense européenne à l’ère des bouleversements
et de la concurrence ». Couche après couche de déformation, demi-vérités,
mensonges et fantasmes obscurcissent le fait que ce sont les pays de l’OTAN qui
ont causé les bouleversements du Moyen-Orient à l’Ukraine. Selon ce rapport,
l’OTAN n’est responsable de rien d’autre que de « protéger la paix ».
La Russie est l’État agresseur suprême, avec l’intention de saper la sécurité
de l’Europe, voire d’attaquer l’Europe, une « menace existentielle »
que l’OTAN doit se préparer à repousser.
À la page 6, on
peut lire ceci :
« L’invasion
russe de la Crimée, son soutien aux séparatistes et son invasion de l’Ukraine
orientale ont effectivement déchiré l’accord de l’Europe de l’après-guerre
froide. Le président Vladimir Poutine a brisé toute idée d’un partenariat
stratégique avec l’OTAN ; au lieu de cela, la Russie est maintenant un
adversaire stratégique de facto. Plus dangereusement encore, la menace est
potentiellement existentielle, car Poutine a construit une dynamique
internationale qui pourrait mettre la Russie sur une trajectoire de
confrontation avec l’OTAN. Au centre de cette confrontation se trouvent les
importantes populations russophones des États baltes, dont les intérêts sont
invoqués par le Kremlin pour justifier les actions belliqueuses de la Russie
dans la région. En vertu de l’article 5 du Traité de Washington de l’OTAN,
toute action militaire de Poutine sur les États baltes déclencherait une
guerre, potentiellement à dimension nucléaire, parce que les Russes intègrent
les armes nucléaires dans tous les aspects de leur pensée militaire ».
Cela vient
appuyer les avertissements lancés ces deux dernières années au sujet d’un
déménagement de l’OTAN dans les pays baltes, qui sera justifié par des
opérations de guerre hybride de false-flag menées par l’OTAN, comme je l’ai
déclaré à plusieurs reprises dans d’autres essais. C’est ce que souligne la
conclusion du rapport selon laquelle « pour décourager toute ingérence
russe dans les États baltes, l’OTAN devrait établir une présence permanente
dans la région…. pour empêcher un ‘coup de pouce’ russe ».
Le document
utilise également un langage qui indique que les puissances de l’OTAN ne
reconnaissent pas la souveraineté russe sur Kaliningrad qui a été établie à la
fin de la seconde guerre mondiale, affirmant que la Russie a
« déchiré » le règlement de l’Europe après la guerre froide, quoi que
cela signifie pour eux, car autant que nous le sachions, la guerre froide devait
se terminer par le retrait de l’Armée rouge de l’Europe orientale en échange
d’un accord des États-Unis que l’OTAN ne se déplacerait pas vers l’est. Au lieu
de cela, les puissances de l’OTAN, avec la trahison qui leur est coutumière,
ont rapidement pénétré dans ces territoires et ont commencé à mener des
exercices militaires réguliers et de plus en plus nombreux, menaçant
directement la Russie.
Une fois de
plus, les puissances de l’OTAN préparent le terrain pour un incident impliquant
Kaliningrad, base de leur flotte balte et gardienne des accès à
Saint-Pétersbourg et ce que le Guardian a déclaré comme « apparaissant
comme un carré critique sur l’échiquier est-européen dans les efforts de
Vladimir Poutine pour repousser avec fermeté l’expansion de l’OTAN ».
La fausse
inquiétude concernant le type d’armes que la Russie peut avoir ou non à sa base
de Kaliningrad vise à évoquer la question dans l’opinion publique et à
manipuler les gens pour qu’ils demandent que des mesures soient prises pour
éliminer cette « menace » pour l’OTAN avant qu’il ne soit trop tard. Ce sont les fameuses
« armes de destruction massive » de deux poids deux mesures, nous les
avons, et c’est très bien, mais ils les ont et nous ne pouvons pas les
autoriser. Mais la vraie raison est qu’ils veulent démarrer quelque
chose. Ils ont essayé en Grande-Bretagne avec l’affaire Skripal, mais la
crédibilité des revendications britanniques a été remise en question, même par
ses alliés, en particulier l’Allemagne, qui a déclaré qu’à part les revendications
britanniques, elle n’a vu aucune preuve que la Russie était impliquée. Ils
ont essayé en Syrie avec l’utilisation d’armes chimiques, soutenues par des
unités de propagande de l’OTAN se faisant passer pour des organisations non
gouvernementales. Aujourd’hui, nous pouvons nous attendre à une accumulation de
propagande autour de la base russe à Kaliningrad et à une opération false-flag
de l’OTAN contre leurs forces dans la région en Pologne ou dans les pays baltes
ou les peuples qui s’y trouvent à blâmer la Russie, pour inciter la Russie à
abandonner sa position sur place ou à justifier une attaque contre elle.
Dans les
reportages des médias occidentaux sur Kaliningrad, ils ont pris soin d’affirmer
que :
« L’OTAN
a accru sa propre présence dans la région. Un groupement tactique
multinational, dirigé par des soldats du 2e Régiment de cavalerie de l’armée
américaine, est stationné en Pologne, non loin de la frontière avec
Kaliningrad. L’unité fait partie de la ‘présence avancée renforcée’ de l’OTAN,
qui vise à dissuader une éventuelle agression russe ».
Et :
« La
semaine dernière, le Sénat américain a approuvé une mesure visant à demander au
Pentagone l’évaluation de la nécessité de poster en permanence des forces
américaines en Pologne pour contrer la position militaire plus déterminée de la
Russie. Cette décision a été prise plusieurs semaines après que Varsovie ait
dit qu’elle cherchait une telle présence permanente. »
Cela est bien sûr exactement conforme aux exigences du
rapport de l' »Alliance en péril » qui demandait qu’une force de
l’OTAN soit placée en Pologne [Le
Messie juif en Pologne] et cette sonnette d’alarme concernant les
éventuelles armes nucléaires à Kaliningrad, servira de justification
supplémentaire pour placer les forces de l’OTAN en Pologne directement à la
frontière russe et augmentera la menace existentielle contre la Russie.
Références :
Rapport de l’OTAN « Alliance en péril »
Article de Christopher
Black
traduit par Soverain
Christopher
Black est un avocat criminaliste international basé à Toronto. Il est connu
pour un certain nombre d’affaires de crimes de guerre très médiatisées et a
récemment publié son roman « Beneath the Clouds« . Il écrit des essais sur le droit
international, la politique et les événements mondiaux, en particulier pour le
magazine en ligne « New
Eastern Outlook« .
VOIR AUSSI :
La
technologie des missiles russes a rendu obsolète les trillions de dollars de la
marine américaine
Tous les haut-gradés de l’armée polonaise sont des crypto-juifs ayant changé leurs noms en des noms à consonance slave. L’ex Première Ministre polonaise Beata Szydło, qui était fidèle à la ligne chrétienne, a échappé à un attentat, puis s’est faite remplacée pour des raisons inconnues et sans aucune explication à la population qui commence à se poser des questions et se rend compte que quelque chose ne fonctionne pas. Vous aurez aussi probablement entendu parler (à prendre avec des pincettes) de créer un nouvel État d’Israel et qui couvrirait et remplacerait en gros les États actuels d’Ukraine, de Hongrie, de Pologne, de Tchéquie et autres États avoisinants en lieu et place de la Palestine dont les plans d’agrandissement deviennent de plus en plus compromis. Serait-ce pour cela que les pays du groupe Visegrad seraient épargnés par l’invasion musulmane ? Un État sioniste ne saurait accepter le multiculturalisme. Sans douter de la bonne foi des dirigeants actuels de ces pays qui seraient manipulés par les sionistes et par l’UE, UE qui ferait semblant de s’indigner de ce refus de prendre des immigrants afin de masquer les vraies intentions des sionistes... Un peu conspirationniste, pas on en a déjà vu d’autres !
RépondreSupprimerVoir aussi dans ce blog :
SupprimerLe Messie juif en Pologne par Israël SHAMIR
https://numidia-liberum.blogspot.com/2018/06/le-messie-juif-en-pologne.html
Un nouvel Israël aux portes de la Russie ? https://numidia-liberum.blogspot.com/2017/08/un-nouvel-israel-aux-portes-de-la-russie.html
L'OTAN n'as même pas de respect pour ces propres Forces Special, en cas de nescessité ils les bombardent avec l'arme nucléaire en même temps que le présumé ennemie !
RépondreSupprimerEncore une fois la Pologne va s'en prendre plein la gueule. La seule chose qu'ils vont récolter c'est une occupation russe permanente.
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