La décision du ministère tchèque de la Défense d'envoyer des soldats à la frontière russe augmente la menace de déclenchement d'une guerre nucléaire, met en garde l'analyste tchèque Martin Koller. Peu importe où et sous quel prétexte l'Otan provoquerait cette guerre, en tout cas une attaque atomique est inévitable.
"Je
suis persuadé qu'une guerre contre la Russie, (…) inattendue et
préventive, est l'objectif des Etats-Unis qui cherchent à accéder à
l'hégémonie mondiale. La majorité des bases militaires américaines sont
installées de telle manière qu'elles visent la Russie et la Chine et
dans le même temps protègent les ressources pétrolières au
Proche-Orient", a déclaré l'analyste militaire Martin Koller.
L'initiative tchèque
Selon M.Koler, le plan du ministre tchèque de la Défense Martin Stropnicky, qui avait proposé d'envoyer 100 militaires tchèques à la frontière russe afin de monter la loyauté de la République tchèque à l'Otan, est une décision politique tardive.Dans le cas d'un vrai conflit avec la Russie, une centaine de soldats à la frontière ne changera rien. Mais cette décision prouve que la République tchèque supporte les Etats-Unis, leur désir de provoquer une guerre préventive et assume une partie de la responsabilité pour son déclenchement, a souligné M.Koller dans un entretien à Parlamentni Listy.
Il a expliqué que, notamment, les soldats
tchèques à la frontière russe pourraient devenir la cible de "bonhommes
verts difficilement identifiés" afin de provoquer des dispositions
hostiles envers la Russie lesquelles serviront de "queue de détente"
pour que l'Otan déclenche une guerre contre l'"agresseur russe" en
Ukraine ou dans les pays Baltes.
La guerre nucléaire et le facteur humain
Il ne faut pas oublier que le temps de réaction de la défense antiaérienne et de la défense antimissile est très court ce qui provoque un risque de stresse et d'erreur. On ne peut pas exclure des pannes dans ces systèmes ou une influence ambivalente du facteur humain. Avec le déploiement des forces américaines, qui sont de facto déjà placées autours des frontières russes, le risque d'une guerre nucléaire augmente. Il ne restera plus qu'au président Vladimir Poutine que de réagir à l'avenant afin de ne pas permettre à son adversaire de recourir au facteur de surprise, estime l'expert."Ouvrir une bouteille de bon vin et attendre la mort"
En cas de guerre, l'Otan a peu de chances de vaincre la Russie
Un expert militaire américain cite les points faibles de l'Alliance atlantique par rapport à l'armée russe.
Les
responsables militaires américains craignent particulièrement une
agression russe contre les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie),
affirme Loren Thompson, éditorialiste du magazine Forbes.
Dans
ce cas, l'Alliance serait obligée de défendre ces petits pays riverains
de la mer Baltique. Or, l'Otan ne dispose pas de moyens suffisants pour
opposer une riposte efficace à la Russie, estime l'analyste.
"Tout le flanc Est de l'Otan est vulnérable à l'invasion, vu la
proximité des forces russes et l'absence d'obstacles naturels
susceptibles de ralentir leur avance", indique Loren Thompson.
Selon lui, les responsables militaires occidentaux ne peuvent pas prédire le comportement de Moscou après la fin du conflit en Ukraine. L'expert estime que Vladimir Poutine pourrait même "vaincre les forces de l'Alliance et bouleverser l'ordre fragile qui s'est établi en Europe après la chute de l'Union soviétique".
La présence militaire de l'Otan en Europe a été réduite à deux brigades légères qui sont évidemment incapables d'endiguer une avance russe, affirme Loren Thompson. D'après lui, l'armée américaine n'est entraînée à se battre que dans des conditions où elle pourra bénéficier en permanence d'un appui aérien. Or, dans le cas de la Russie, ce scénario est impossible, car les systèmes de DCA russes sont en mesure d'abattre tout avion non doté de furtivité ou d'autres technologies de ce genre.
Même
les militaires américains reconnaissent que l'armée russe surpasse
celle des États-Unis dans les domaines tels que les frappes à grandes
distances, l'utilisation des systèmes électroniques, la cyberguerre et
les guerres hybrides. Les armes antichars russes constituent également
une menace majeure pour les blindés américains, affirme l'expert.
Selon lui, il ne faut pas oublier non plus les armes nucléaires
russes. Vladimir Poutine lui-même a reconnu avoir songé à mettre ses
forces nucléaires en état d'alerte lors du conflit en Ukraine.
Il est donc à craindre qu'une guerre, qui pourrait débuter comme un conflit visant les pays baltes, ne dégénère en un échange de frappes nucléaires, conclut l'analyste.
Selon
un porte-parole du ministère russe de la Défense, les militaires
chinois et russes ont mis au point des actions coordonnées visant la
protection du territoire contre les missiles balistiques et de
croisière.
Selon lui, les responsables militaires occidentaux ne peuvent pas prédire le comportement de Moscou après la fin du conflit en Ukraine. L'expert estime que Vladimir Poutine pourrait même "vaincre les forces de l'Alliance et bouleverser l'ordre fragile qui s'est établi en Europe après la chute de l'Union soviétique".
La présence militaire de l'Otan en Europe a été réduite à deux brigades légères qui sont évidemment incapables d'endiguer une avance russe, affirme Loren Thompson. D'après lui, l'armée américaine n'est entraînée à se battre que dans des conditions où elle pourra bénéficier en permanence d'un appui aérien. Or, dans le cas de la Russie, ce scénario est impossible, car les systèmes de DCA russes sont en mesure d'abattre tout avion non doté de furtivité ou d'autres technologies de ce genre.
"Non seulement l'armée russe est devenue plus
professionnelle, mais elle a aussi mis en place un arsenal d'armes
conventionnelles sophistiquées, tandis que les Etats-Unis et leurs
alliés n'ont pas investi suffisamment de ressources dans les nouvelles
technologies", constate l'analyste.
Il est donc à craindre qu'une guerre, qui pourrait débuter comme un conflit visant les pays baltes, ne dégénère en un échange de frappes nucléaires, conclut l'analyste.
Russie et Chine lancent leur premier exercice de défense antimissile
Il s'agit du premier exercice informatique sino-russe de défense antimissile baptisé "Sécurité Aérospatiale - 2016".
"Conformément à la décision des ministres de la
Défense de la Fédération de Russie et de la République populaire de
Chine, l'exercice conjoint informatique russo-chinois de défense
antimissile +Sécurité Aérospatiale-2016+ a eu lieu pour la première fois
du 23 au 28 mai à Moscou", rapporte le communiqué.
Selon la source, les objectifs ont été atteints dans leur totalité. L'exercice ne visait aucun pays tiers.La Russie élabore des missiles invulnérables pour l'Otan
Les nouveaux missiles pourraient être implantés dans les régions frontalières du nord du pays.
La
Russie achève la mise au point de missiles de nouvelle génération qui
seront invulnérables aux systèmes de défense antimissile de l'Otan, a
déclaré le sénateur russe Evgueni Serebrennikov.
Selon
lui, ces missiles seront déployés aux frontières nordiques du pays en
cas d'adhésion de la Suède à l'Otan. Dans le même temps, le membre du
Conseil de la Fédération n'a pas exclu la possibilité d'un renforcement
de la présence militaire russe à la frontière.
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a
annoncé dans une interview au journal suédois Dagens Nyheter que Moscou
serait contraint d'entreprendre des mesures "militaro-techniques" si
Stockholm décidait de rejoindre l'Alliance atlantique.
D'après des experts, la Russie pourrait rapprocher les systèmes de missiles tactiques Iskander-M de ses frontières nord ainsi qu'équiper les navires (vidéo) et les sous-marins de sa flotte de la mer Baltique de missiles Kalibr.
D'après des experts, la Russie pourrait rapprocher les systèmes de missiles tactiques Iskander-M de ses frontières nord ainsi qu'équiper les navires (vidéo) et les sous-marins de sa flotte de la mer Baltique de missiles Kalibr.
Sources : https://fr.sputniknews.com/
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